Programme TV du 20/05 au 26/05/2000

APRÈS l'époustouflante semaine dernière (qui se termine demain, ne loupez pas le Sjöström et le Cronenberg) c'est la débandade, un programme particulièrement mou qui donne envie de descendre l'antenne du toit. Mais bon, en fouillant un peu on trouve une ou deux choses à se mettre sous la dent. Ah oui, finalement c'est pas si mal, comme ça vous pourrez vous consacrer au JEU, hé hé, la ZobSession, c'est parti! http://zobsession.nitrate.org/

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CETTE SEMAINE

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




SAMEDI

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Samedi 08h40 Canal+

LES PUISSANTS
de Peter Chelsom
1998 - 1h35 - États-Unis - VF/VO ("The Mighty")
avec : Sharon Stone, Gena Rowlands, Harry Dean Stanton, Gillian Anderson, Douglas Bisset, James Gandolfini, Dov Tiefenbach
-> Pas vu



DIMANCHE

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Dimanche 20h50 France 2

WESTERN
de Manuel Poirier
1997 - 2h20 - France ("Western")
avec : Sergi López, Sacha Bourdo, Élisabeth Vitali, Marie Matheron, Basile Siekoua, Vanina Delannoy, Serge Riaboukine
-> **

Road Movie (oui, à pied ça marche aussi), parcours initiatique, pour deux personnages un peu déracinés qui se cherchent de nouvelles attaches. L'un fait confiance au hasard, l'autre voudrait le provoquer. Manuel Poirier construit son film par petites touches, petites scènes successives avec pour chacune un climax, comme autant de courts métrages. Le lien se fait doucement, dans la connaissance de plus en plus grande que l'on a des personnages, mais aussi dans la celle qu'ils ont l'un de l'autre. Le procédé est relativement classique et plutôt bien maîtrisé par Poirier, le seul reproche qu'on peut lui faire c'est surtout de ne pas avoir taillé un peu plus serré, certaines scènes sont redondantes et n'apportent pas grand chose à l'ensemble. Plus original c'est l'aspect conte de fée, plutôt inhabituel dans ce genre de film, même si un tel choix laisse assez pantois quant à sa signification.



Dimanche 20h55 TF1

À L'ÉPREUVE DU FEU
de Edward Zwick
1996 - 1h55 - États-Unis - VF - CP ("Courage Under Fire")
avec : Denzel Washington, Meg Ryan, Lou Diamond Phillips, Matt Damon, Michael Moriarty, Bronson Pinchot, Seth Gilliam, Scott Glenn
-> o

Bon alors, c'est l'armée qui fait des bonnes choses, mais aussi qui en fait des moins bonnes. Hein, c'est clair, à l'armée y'a pas que des gens biens, mais les soldats eux c'est des vrais, ils magouillent pas, alors c'est des gens biens forcément, même si parfois ils font des petites bêtises. Déjà le discours est particulièrement démago et pénible. Et puis c'est quand même mal filmé et lourdement démonstratif, et surtout, ne pas laisser planer l'ombre d'un doute dés fois que le spectateur soit obligé de partir et reste sur une mauvaise impression. Alors on a droit au montage en parallèle avec décalage temporel, le truc le plus pénible et le plus efficace pour casser le rythme d'un film, à moins d'être un metteur en scène digne de ce nom (comme Kurosawa pour Rashomon). Je me demande combien de gradés étaient là pour relire le scénario et surveiller ce tournage où l'armée fait semblant de se remettre en question...



Dimanche 22h15 Arte

FITZCARRALDO
de Werner Herzog
1982 - 2h35 - Allemagne de l'Ouest - VF/VO ("Fitzcarraldo")
avec : Klaus Kinski, José Lewgoy, Miguel Ángel Fuentes, Paul Hittscher, Huerequeque Enrique Bohorquez, Grande Otelo, Peter Berling
-> **

Grand concours du plus mégalo, à ma gauche Werner Herzog qui a déjà fait Aguirre mais qui y trouve un goût de revenez-y, à ma droite Klaus Kinski qui s'est fait un nom avec Aguirre mais qui aimerait bien le changer en Fitzcarraldo pour avoir le côté cultivé en plus. À l'arrivée un film en partie raté, faut être honnête, c'est monté un peu n'importe comment, je suis prêt à parier qu'Herzog en a tellement vu pendant le tournage qu'il n'a pas eu le courage de manier les ciseaux pendant le montage. Mais on a beau se lamenter devant quelques longueurs, il suffit de voir le regard halluciné de Kinski, de voir un bateau sur une montagne (si ça c'est pas mégalo), le soin apporté à chaque plan (surtout dans la composition) et cette fin si lucide pour être comme envoûté par ce film, son interprète et son metteur en scène complètement hors normes.



Dimanche 23h10 TF1

CHASSE À L'HOMME
de John Woo
1993 - 1h45 - États-Unis - VF - CP ("Hard Target")
avec : Jean-Claude Van Damme, Yancy Butler, Lance Henriksen, Marco St. John, Willie C. Carpenter, Douglas Forsythe Rye
-> *

John Woo arrive à Hollywood et se voit confier Van Damme, espèce d'icône intouchable dont le rôle est écrit à l'encre indélébile. Donc Woo se contente de mettre au service de JCVD ses talents de technicien. Le résultat est conforme au tout venant de JCVD, poursuite, action, combats et une vague romance à laquelle on ne croit pas une seule seconde (ni même les interprètes et les scénaristes d'ailleurs, d'ailleurs y a t il une romance?). Il faut dire que JCVD est aussi expressif, élégant et délicat qu'une collection d'enrouleur à tuyau d'arrosage et que tous les efforts d'un metteur en scène pour masquer ce vide sont, dès son premier regard constipé, irrémédiablement anéantis. Enfin, y'a pire, et on arrive même à débusquer ça et là quelques scènes potables, mais que d'efforts...



Dimanche 23h15 Canal+

ILLUMINATA
de John Turturro
1998 - 1h50 - États-Unis - VF/VO ("Illuminata")
avec : Leo Bassi, Henri Behar, Maurizio Benazzo, Katherine Borowitz, Jeff Braun, David Cale, Georgina Cates, Beverly D'Angelo
-> **

Il y a dans ce film de John Turturro un rapport certain avec sa propre carrière, on sent bien sa volonté de montrer combien la création doit à la cohésion d'une équipe, et aux remous provoqués par les chocs, je dis équipe mais c'est plutôt d'une troupe qu'il s'agit dans le cadre de ce film. Turturro aimerait montrer comment s'allume la flamme qui soudain vient éclairer le texte et les comédiens pour obtenir l'interprétation idéale. Mais sa mise en scène un peu trop académique, et un sujet pas assez bien suivi plombent un peu le film et le propos, en fait Turturro joue beaucoup trop sur l'anecdotique, folâtre, et perd trop souvent le fil, même si les numéros de quelques acteurs connus sont assez savoureux (Walken, Sarandon) ils font un peu cheveux sur la soupe.



Dimanche 00h05 France3

LE VOLEUR DE BICYCLETTES
de Vittorio de Sica
1948 - 1h35 - Italie - VO ("Ladri di biciclette")
avec : Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola, Lianella Carell, Elena Altieri, Gino Saltamerenda, Vittorio Antonucci, Giulio Chiari
-> ***

[un peu spoiler je crois)] C'est un très beau film qui souffre surtout de sa réputation, souvent porté comme symbole d'un courant ou d'un autre (le néoréalisme), c'est surtout une peinture sans concession de l'Italie d'après-guerre. Avec une noirceur pas du tout forcée, pas exagérée mais au contraire qui semble couler de source, le héros va s'empêtrer dans la malchance. Derrière son histoire si misérable de bicyclette volée c'est toute une vie qui semble être en jeu, jusqu'à ce que Vittorio de Sica qui joue à fond la carte du cinéma (c'est une narration très rythmée, pleine de suspens et de rebondissements) retourne ses spectateurs en un plan final magnifique ou tout le film prend soudain une toute autre direction. Les interprètes amateurs sont remarquablement dirigés, l'Italie parait plus vrai que nature, on est bien dans le néoréalisme, mais ça reste avant tout du cinéma, et du grand.



Dimanche 01h10 TF1

TOLÉRANCE
de Pierre-Henry Salfati
1989 - 1h40 - France ("Tolérance")
avec : Anne Brochet, Rupert Everett, László Szabó, Ugo Tognazzi, Marc de Jonge, Catherine Samie
-> Pas vu



LUNDI

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Lundi 16h50 La 5ème

TOI, LE VENIN
de Robert Hossein
1959 - 1h35 - France ("Toi, le venin")
avec : Marina Vlady, Odile Versois, Robert Hossein, Henri Crémieux, Héléna Manson
-> **

C'est un polar assez habile (bon, je ne l'ai pas vu depuis assez longtemps donc je reprends mes notes) qu'a tourné là Robert Hossein, très stylisé, jusqu'à la bande son typique, bien construit, et plutôt simplement mis en scène relativement à ses autres films très pompeux. Mais ça tient quand même de l'exercice de style, un peu vain, qui joue beaucoup trop sur la dualité entre Marina Vlady et Odile Versois dont les côtés sombres et mystérieux sont maintenus trop artificiellement. Enfin, à voir un film de Robert Hossein il vaut mieux voir celui là, ou alors c'est pour une soirée bière, et là vous pouvez prendre n'importe quel autre de ses films.



Lundi 20h40 Canal+

CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR
de Jeremiah Chechik
1998 - 1h25 - États-Unis - VF/VO ("The Avengers")
avec : Ralph Fiennes, Uma Thurman, Sean Connery, Patrick Macnee, Jim Broadbent, Fiona Shaw, Eddie Izzard, Eileen Atkins
-> **

Je vais dire un truc plutôt bateau, mais le véritable défaut du film c'est de ne pas avoir le format de la série. Même ramené à 1h25 c'est encore trop long. L'intérêt de la série c'était sa capacité à concentrer, les dialogues, les situations, le peu de moyens dans des décors assez hallucinants. Ici on retrouve bien la façon de filmer, le côté surréaliste des situations et des décors, des interprètes plutôt à l'aise (surtout Uma Thurman) mais le tout manque de rythme, c'est trop délayé, et trop *visiblement riche*. En plus il y a des plans larges, sacrilèges. Le méchant mollement interprété par Sean Connery a trop de moyens et pas assez d'envergure, machiavélique certes, mais où est le mérite quand on a autant de sous :) Curieusement, et malgré tous ces défauts, ça se laisse voir, gentiment distrayant. Il faut noter, cependant, que cette version distribuée en salles, est l'oeuvre des producteurs du film (surtout Weintraub) qui l'ont entièrement remonté.



Lundi 20h45 Arte

COMME ELLE RESPIRE
de Pierre Salvadori
1998 - 1h40 - France ("Comme elle respire")
avec : Marie Trintignant, Guillaume Depardieu, Jean-François Stévenin, Serge Riaboukine, Blanchette Brunoy, Michèle Moretti
-> **

Un petit faux pas pour ce troisième film de Pierre Salvadori, pourtant il reprend les mêmes ingrédients que pour "Cible émouvante" ou "Les apprentis", mais là, ça ne marche plus aussi bien. Peut-être qu'il a moins à dire, que tout est trop délayé, l'humour n'est plus aussi percutant (en tout cas plus aussi surprenant). Bref, on est bien dubitatif devant quelques scènes longuettes, et une fin particulièrement facile. Heureusement l'interprétation relève quelque peu l'intérêt.



Lundi 20h55 M6

LÉGENDES D'AUTOMNE
de Edward Zwick
1994 - 2h15 - États-Unis - VF - CP ("Legend of the Fall")
avec : Brad Pitt, Anthony Hopkins, Aidan Quinn, Julia Ormond, Henry Thomas, Karina Lombard, Gordon Tootoosis
-> *

Ca c'est du vrai, l'épopée familiale dans tout son clinquant et son épaisseur (péjoratif là), on croit rêver, si encore la mise en scène de Zwick se parait d'un peu de légèreté voire de satire ça passerait. Mais non, il en rajoute des tonnes (il faut dire que techniquement il a un sacré bagage alors il ouvre sa valise et étale tous ses effets), et les acteurs ne font rien pour alléger l'entreprise, encouragés par un des metteurs en scène les plus pesant d'Hollywood. Tout ce petit monde payé très cher se prend très au sérieux, et on en arrive au film le plus plombé de ces dernières années, qui pourrait devenir rapidement l'un des plus drôles tellement on nage dans le ridicule gluant.



Lundi 22h20 Canal+

GALACTICA, LA BATAILLE DES ÉTOILES
de R.A. Colla
1978 - 2h00 - États-Unis - VF/VO ("Battlestar Galactica")
avec : Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herb Jefferson Jr., Maren Jensen, Tony Swartz, Noah Hathaway, Lew Ayres
-> (P)

C'est le pilote de la série TV "Galactica", normalement un téléfilm destiné à lancer la série. Mais, pour faire quelques tests d'une nouvelle version du procédé Sensurround le film sorti en salles dans une version écourtée d'une demi-heure et agrémenté d'effets sonores aussi peu impressionnants qu'inutiles (vvviiiiiiiiiibbbbrrrrrreeeee quand le gros vaisseau spatial entre dans le champ). Maquettes en plastiques et gros pétards filmés en accéléré, dialogues à la limite du supportable (même les dialogues de l'Homme qui valait 3Md sont meilleurs, c'est dire) et interprètes sortis tout droit de la planète Ringard (même pour les invités d'honneur comme Ray Milland) tout concours au gros nanar rigolo, bière/chips et tout le tralala. Sauf que, en plus, c'est barbant au plus haut point, car mis en scène avec les pieds, sans l'ombre d'un semblant de rythme ou d'originalité. Bref, ça reste psychotronique (les fringues et les décors sont quand même hilarants), mais seulement pour les plus aguerris, z'êtes prévenus. Le plus amusant (si j'ose dire) c'est qu'avec l'effet "Star Wars" et la pub autour du Sensurround le film avait eu un certain succès en salles, surtout en France d'ailleurs.



Lundi 22h30 Arte

LE VOYAGE DE PAUL
de René Heisig
1999 - 1h25 - Allemagne - VO ("Pauls Reise")
avec : Niccolò Matteo Casagrande, Jan-Gregor Kremp, Annett Kruschke, Peter Lohmeyer
-> Pas vu.



Lundi 23h10 M6

HOOLIGANS
de Philip Davis
1988 - 1h55 - Grande-Bretagne - VF - CP ("Hooligans")
avec : Richard Graham, Reece Dinsdale
-> *

Curieux film, qui a d'ailleurs un look de téléfilm, qui essaye de démonter les mécanismes de la métamorphose en Hooligan, c'est à dire un supporter violent, agressif verbalement ou physiquement. Philip Davis passe à côté de son sujet, certainement trop vaste et trop complexe pour une approche aussi hasardeuse, certes on comprend bien une partie des mécanismes, mais ce qu'il nous montre et nous démontre reste peut-être la seule partie visible de l'Iceberg, et les raisons qui poussent à régresser à ce point sont certainement plus profondes. Trop léger, et trop *facile* à vrai dire, pour être efficace.



MARDI

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Mardi 20h55 TF1

FORREST GUMP
de Robert Zemeckis
1994 - 2h25 - États-Unis - VF - CP ("Forrest Gump")
avec : Tom Hanks, Robin Wright, Gary Sinise, Mykelti Williamson, Sally Field, Rebecca Williams, Michael Conner Humphreys
-> *

Apologie du politiquement correct, un film ou on vous explique gentiment qu'il ne faut rien voir, rien entendre, rien comprendre, faire la part des choses (de manière complètement bidon, bien sur), tout ça c'est le meilleur moyen de s'en sortir, ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde pas, le gouvernement s'occupe de tout, oubliez les maladresses du passé. Oubliez tout, occupez-vous de fonder une familiale, trouvez vous un petit coin bien à vous, faites fortune dans la crevette, et restez sage. Yeurk. Je ne sais pas si Zemeckis a réellement voulu faire passer ce message, mais c'est en tout cas le résultat de sa mise en scène appliquée faisant du benêt un héros que l'absence de réflexion empêche d'appréhender les problèmes, d'ailleurs, au moment où il pourrait commencer à réfléchir, il préfère courir sans fin pour se vider l'esprit du peu qui y restait. Certaines scènes sont pourtant réellement drôles, surtout quand le propos est retourné (involontairement ?) notamment avec le troupeau qui court derrière Forrest où quand il tient un très ambigu discours (finalement réactionnaire) devant les manifestants.



MERCREDI

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Mercredi 21h00 Canal+

AU-DELÀ DE NOS RÊVES
de Vincent Ward
1998 - 1h50 - États-Unis - VF/VO ("What Dreams May Come")
avec : Robin Williams, Cuba Gooding Jr., Annabella Sciorra, Max von Sydow, Jessica Brooks Grant, Josh Paddock, Rosalind Chao
-> o

On sent bien qu'il y a derrière ce globiboulga raté la volonté de faire quelque chose de nouveau, mais un scénario des plus tarte, une mise en scène trop plate en rapport à l'esthétique souhaitée du film (c'est à dire une représentation d'un monde spirituel à travers des décors inspirés de Monet, Van Gogh, etc.) et surtout un montage complètement aberrant (pour la petite histoire le film est entièrement remonté par les producteurs) finissent de sabrer l'entreprise, et transforment une idée intéressante en un film kitschissime et parfois même franchement vulgaire (rhâââ le fluo, ça devrait pas exister...)



JEUDI

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Jeudi 20h40 Canal+

JE RÈGLE MON PAS SUR LE PAS DE MON PÈRE
de Rémi Waterhouse
1999 - 1h25 - France ("Je règle mon pas sur le pas de mon père")
avec : Guillaume Canet, Jean Yanne, Laurence Côte, Yves Rénier, Philippe Laudenbach, Jean-Claude Durand, Jean-Claude Cotillard
-> Pas vu.



Jeudi 20h55 France 3

L'OMBRE BLANCHE
de John Gray
1996 - 1h35 - États-Unis - VF ("The Glimmer Man")
avec : Steven Seagal, Keenen Ivory Wayans, Bob Gunton, Brian Cox, John M. Jackson, Michelle Johnson, Stephen Tobolowsky, Peter Jason
-> o

Il a au moins le mérite de laisser tomber son personnage de vengeur décérébré, mais son super flic bouddhiste aux blagues douteuses n'a finalement pas grand chose à lui envier. Steven Seagal est donc de retour, avec son acolyte black pour soigner le politiquement correct, sa tête de tanche nourrie aux nitrates, son regard à faire cailler le lait frais et son art martial qui est surtout martial. Rien à sauver de ce énième naufrage, de cette pathétique bouillie à laquelle on pourra préférer n'importe quel téléfilm de M6.



Jeudi 22h05 Canal+

BREAKFAST OF CHAMPIONS
de Alan Rudolph
1999 - 1h45 - États-Unis - VF/VO ("Breakfast of Champions")
avec : Bruce Willis, Albert Finney, Nick Nolte, Barbara Hershey, Glenne Headly, Lukas Haas, Omar Epps, Vicki Lewis, Buck Henry
-> o

J'aurai jamais cru ça d'Alan Rudolph, d'ailleurs je peux pas croire que c'est lui qui est responsable de ce... truc... Franchement c'est n'importe quoi, les acteurs sont laissés à l'abandon, la mise en scène inexistante croit pouvoir s'appuyer sur les bizarreries des comportements, mais en fait tout parait si factice qu'on s'ennuie rapidement et profondément. C'est tout simplement un ratage assez intégral, une mauvaise idée dès le départ.



Jeudi 23h05 France 2

CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN
de Patrice Chéreau
1998 - 2h05 - France ("Ceux qui m'aiment prendront le train")
avec : Pascal Greggory, Jean-Louis Trintignant, Valeria Bruni Tedeschi, Charles Berling, Bruno Todeschini, Sylvain Jacques, Vincent Pérez
-> **

C'est un film assez attachant, d'abord par sa volonté de changer de mise en scène, le sujet n'étant pas très nouveau (confrontation, réunion, après un enterrement) il convenait effectivement d'offrir quelque chose d'un peu novateur. Chéreau choisit la frénésie et le chaos, le début du film est véritablement époustouflant, caméra, bande son, acteurs, tout est survolté sans être saoulant, vraiment très impressionnant et étonnant surtout de maîtrise. Mais petit à petit, au fur et à mesure que l'on découvre les personnages, le chaos, n'appartient plus à la caméra mais on le débusque plutôt dans la tête de ces personnages, enfin, on aurait aimé, mais là on commence à tourner en rond et à ressasser ce qu'on a déjà perçu dès le début du film.



VENDREDI

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Vendredi 23h35 France 3

JE HAIS LES ACTEURS
de Gérard Krawczyk
1986 - 1h40 - France ("Je hais les acteurs")
avec : Jean Poiret, Michel Blanc, Bernard Blier, Michel Galabru, Guy Marchand, Pauline Lafont, Dominique Lavanant, Gérard Depardieu, Jean-François Stévenin, Wojciech Pszoniak
-> **

Gérard Krawczyk et ses interprètes s'amusent, du studio comme s'il en pleuvait, des hommages et des citations à la pelle, de dialogues parfois fameux, quelques gags fabuleux (notamment LA gifle, un très grand moment), et surtout des acteurs qui se prennent au jeu et qui malgré le côté satirique et caricatural (parfois un peu trop poussé) arrivent quand même à être crédibles, c'est dire leur talent. Bien sûr le procédé pas assez maîtrisé et parfois un peu vain, tourne un peu trop à l'exercice de style, et certaines scènes sont un petit peu longues. Mais c'est un film assez drôle qui a surtout le mérite de sortir des sentiers rebattus. Dommage que Gérard Krawczyk n'ait pas persévéré dans cette voie.



Vendredi 02h05 Canal+

À TOUT CASSER
de John Berry
1967 - 1h25 - France ("À tout casser")
avec : Eddie Constantine, Johnny Hallyday, Michel Serrault, Catherine Allégret, Annabella Incontrera
-> **

Loin d'être inoubliable, c'est comédie débridée à le mérite d'être plutôt bien ficelé, et surtout de jouer à fond la carte de la dérision, Eddy Constantine et Michel Serrault s'en donnent à coeur joie, quant à Johnny on reste un peu dubitatif, il est très drôle, certes, mais est-ce vraiment volontaire? C'est léger et inoffensif, et ça s'oublie aussi vite que ça se regarde, même si au bout d'une heure le manège perd un peu de son souffle et le film traîne la patte. Un film à conserver pour les journées irrémédiablement pluvieuses.



ABBRÉVIATIONS

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VO
Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)
VF
Version française
CP
Coupures publicitaires
o
À fuir
*
Z'êtes sur qu'il y a rien d'autre ?
**
Éventuellement
***
À voir
****
Indispensable
(P)
Psychotronique -> C'est un concept, rien à voir avec la qualité, non, c'est un truc de curieux ou de barbares.
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