Programme TV du 15/01 au 21/01/2000

ET bonne année d'abord. Hééé oui j'ai passé l'an 2000, malgré une tentative, que dis-je, un tollé, pour essayer de me bugger. Semaine calme pour commencer l'année, avec un manque, scandaleux, de films bien psychotroniques, où sont les Jesus Franco promis ? On se le demande ! (Chut, c'est en ce moment sur canal+, les prédateurs de la nuit, wouhou, mais pas trop fort hein). Sinon, quand même, Howard Hawks, Fellini, Jarmusch, pas si mal pour une rentrée, respire Yannick respire :) J'ai un peu changé les étoiles aussi, histoire d'être plus net sur les extrêmes mais un peu plus flou au milieu (gnark gnark). Et reprenons une tradition fort sympathique, j'écoute Don Drummond en ce moment même, du vinyl qui craque direct from Jamaica, et que c'est bien.

Note : les liens sur les films, les réalisateurs et les acteurs ont été générés automatiquement. Il est donc possible que la recherche n'aboutisse pas. Dans ce cas ne paniquez pas et lisez attentivement dans 90% des cas IMDb vous propose de lancer une autre recherche qui vous permettra, le plus généralement, d'obtenir l'information que vous recherchiez. Cette page étant générée automatiquement, des erreurs peuvent s'y être glissées : vous pouvez néanmoins consulter le texte original.



CETTE SEMAINE

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




SAMEDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Samedi 08h55 Canal+

PETIT POUCET L'ESPIÈGLE
de Andy Cadiff
1997 - 1h25 - États-Unis - VF ("Leave It to Beaver")
avec : Christopher McDonald, Janine Turner, Erik von Detten, Adam Zolotin, Alan Rachins, Grace Phillips, Cameron Finley
-> Pas vu.

Brian Levant au scénario, adapté d'une série télé qui glorifiait sans grande finesse l'American Way of Life dans ce qu'il a de plus neuneu, on peut s'attendre à du bien mielleux qui colle aux doigts.



DIMANCHE

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Dimanche 20h40 Arte

CHÉRIE, JE ME SENS RAJEUNIR
de Howard Hawks
1952 - 1h35 - États-Unis - VO ("Monkey Business")
avec : Cary Grant, Ginger Rogers, Charles Coburn, Marilyn Monroe, Hugh Marlowe, Henri Letondal, Robert Cornthwaite, Larry Keating
-> ****

La comédie de Hawks c'est jamais pareil, ici il réduit la mise en scène à sa plus simple expression, pas de chichi, tout pour l'efficacité, la mise en place et la mise en valeur du gag. On doit rire, car derrière l'apparente légèreté du propos, Hawks ne mache pas ses mots, or, en ces années troublées, il est bon d'écrire surtout entre les lignes. Dans "Monkey Business" on parle de sexualité comme moyen de communication, on parle d'impuissance et de retour de la vigueur (avec la scène hilarante du siphon sur les fesses de Marilyn, actrice encore peu connue et déjà un symbole pour Hawks), on parle aussi de la science, de ses excès, de son manque de modestie et de ce qu'elle doit au hasard et à l'obstination. En effet, un thème primordial chez Hawks, l'homme obstiné peut tout réussir mais doit toujours rester humble face à ce qui le dépasse (on est loin de Huston et de sa thématique de l'échec :). Or dans tous ses films, celui-ci y compris ("Seuls les anges ont des ailes" est aussi un exemple très parlant, rien que le titre), ce qui dépasse l'homme c'est la nature, la nature seule. Bref, cohérent, hilarant et très riche en idées comme en rebondissements, "Monkey Business" est une réussite de plus à accrocher au tableau de chasse d'Howard Hawks.



Dimanche 20h50 TF1

LA CITÉ DE LA JOIE
de Roland Joffé
1992 - 2h25 - France, Grande-Bretagne, États-Unis - VF - CP ("City of Joy")
avec : Patrick Swayze, Om Puri, Pauline Collins, Shabana Azmi, Ashya Dharker, Santu Chowdhury, Imran Badsah Khan, Art Malik
-> o

Roland Joffé, cinéaste un temps très surrestimé, nous livre sans complexe sa vision du tiers-monde: Y'a des pauvres, très pauvres, mais ils ont de la chance, de gentils médecins américains ont tout plaqué pour venir les aider. La présence de l'insupportable Patrick Swayze n'arrange rien et ne fait qu'augmenter la dérive vers une sorte de désinformation, c'est à dire qu'on va en apprendre beaucoup sur Patrick Swayze, un personnage symbôle engraissé aux clichés, mais rien sur le tiers-monde, ou plutôt Roland Joffé nous dirait presque qu'on a pas à s'en préoccuper, qu'il y a des héros pour ça. Surement plus maladroit qu'autre chose si l'on considère ses débuts comme metteur en scène, Roland Joffé se vautre royalement dans la facilité. maladroit



Dimanche 20h55 France 2

LE GRAND PARDON II
de Alexandre Arcady
1992 - 2h40 - France ("Le grand pardon ii")
avec : Roger Hanin, Richard Berry, Gérard Darmon, Christopher Walken, Jill Clayburg, Jennifer Beals, Jean-François Stévenin
-> o

Allez, vous remplacez Hanin par Brando, Berry par Pacino, et le grand pardon 2 devient ? Hmmm ? Ok vous voyez le tableau. Sauf que là c'est assez mauvais, on ne peut pas vraiment reprocher à Arcady sa réalisation, techniquement appliquée, mais plutot l'accumulation des clichés, dont il semble s'être fait un metier. Toujours le même film. Pour tout arranger le monolithique Roger Hanin ne fait que surjouer dans un registre qu'il connait par coeur, idem pour Christopher Walken. Rien à sauver, c'est lourd, et cette nostalgie qui justifierai presque le banditisme tant qu'il ne touche pas à la drogue, manque clairement du recul nécessaire, Arcady n'est pas Coppola.



Dimanche 23h25 TF1

LE JUSTICIER DE MINUIT
de J. Lee Thompson
1983 - 1h50 - États-Unis - VF - CP ("10 to Midnight")
avec : Charles Bronson, Lisa Eilbacher, Andrew Stevens, Gene Davis, Geoffrey Lewis, Wilford Brimley, Robert F. Lyons
-> o

Charles Bronson, aidé par son scénariste William Roberts et son réalisateur fétiche Jack Lee Thompson, vient une fois de plus rendre la justice plus expéditive et beaucoup moins réfléchie. Il y a quand même une évolution, avant, dans "Death Wish" par exemple, il zigouillait lui même les méchants sans passer par la case départ. Maintenant, c'est plus fin, on trafique l'enquête pour être sur que le procès sera... ....équitable. Ami de Joel Schumacher tu as ici un film de son mentor, bien plus vicieux, l'élève n'est pas prêt de dépasser le maître.



Dimanche 00h10 France3

SATYRICON
de Frederico Fellini
1969 - 2h15 - Italie, France - VO ("Satyricon")
avec : Martin Potter, Hiram Keller, Max Born, Mario Romagnoli, Magali Noël
-> ****

C'est un film charnière dans l'oeuvre de Fellini, il marque le passage de la période 8 1/2, Dolce Vita à une période encore plus baroque et plus axée sur la décadence. Satyricon, inspiré de Petrone qu'il trahit encore mieux du fait qu'il le fascine, met en scène la décadence, dans la plus grande démesure, celle de Fellini. Et c'est là tout son génie, de cette décadence, reflet de ses propres contradictions d'ailleurs, il tire une oeuvre d'art. Et sans se trahir, même en remontant à ses début, le style change peut-être, plus de folie, de démesure, de baroque, de scandale, moins de tabou, mais les sujets et les cibles sont les mêmes. Ici les parasites Ascylte et Encolpe renvoient aux "Inutiles" de ses début, la Rome de Néron renvoit à celle de la Dolce Vita, sombrant dans la folie. Ce n'est certainement pas le film le plus pur de Fellini, ici il se laisse parfois déborder par sa folie créatrice et donne l'impression de ne pas toujours tout maîtriser (contrairement à "Amarcord" ou "Et vogue le navire" qui touchent à la perfection), mais sa richesse et son foisonement visuel emportent les derniers et les plus mesquins reproches. ps: Et maintenant un peu d'ego, j'ai découvert Fellini avec ce film là et "la cité des femmes", à quelques jours d'intervalle, vous pouvez toujours essayer de me convaincre qu'il n'est pas un chef d'oeuvre, vous pouvez, peine perdue :)



LUNDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Lundi 16h40 La 5ème

MIQUETTE ET SA MÈRE
de Henri-Georges Clouzot
1950 - 1h40 - France ("Miquette et sa mère")
avec : Danièle Delorme, Louis Jouvet, Bourvil, Pauline Carton, Saturnin Fabre, Jeanne Fusier-Gir, Maurice Schutz
-> **

Film au traitement assez léger de la part de Clouzot, satire du milieu des cabotins (on préférera la vision de Duvivier dans "La fin du jour") et gentille moquerie pour les petites provinciales en mal de sensations fortes. Bien sur il y a les comédiens qui valent le détour, Bourvil ou Saturnin Fabre sont excellents mais restent dominés par un Louis Jouvet qui en fait des pelletés puisqu'on le lui demande, mais finalement tout ça est bien innofensif et peut se regarder comme une simple comédie sans réelle ambition. Clouzot, qui n'était pas tendre avec ses films et celui ci en particulier, regrettait de ne pas être allé plus loin, et c'est effectivement l'impression que laisse le film, quelque chose d'un peu trop superficiel, surtout venant de lui.



Lundi 20h45 Arte

DEAD MAN
de Jim Jarmusch
1995 - 1h55 - États-Unis - VO ("Dead Man")
avec : Johnny Depp, Gary Farmer, Lance Henriksen, Michael Wincott, Mili Avital, Iggy Pop, John Hurt, Gabriel Byrne, Robert Mitchum, Billy Bob Thornton, Eugene Byrd, Steve Buscemi
-> ****

Si vous supportez pas le cinéma de Jim Jarmush, les longues prises de vue ou il ne se passe, pour ainsi dire, rien, les personnages loufoques, non conformes, sortis d'on ne sais où, en fait des gens qu'on ne peut rencontrer que dans ses films, si vous n'aimez pas le noir et blanc (au cinéma et avec une bonne copie, certaines images sont belles a couper le souffle), alors ce film n'est pas pour vous. En gros, parce qu'un film de Jarmusch c'est impossible à décrire ou à résumer, c'est l'errance d'un homme entre la vie et la mort, la sienne et celle des autres, au beau milieu de l'ouest américain (fin du siecle dernier). Truculent et contemplatif, c'est beau, passionant et jamais ennuyant parce que plein de surprises, parfois presques insignifiante, mais Jarmusch sait mieux (ou aussi bien) que beaucoup ménager quelques sursauts loufoques et inattendus particulièrements réjouissants. J'allais oublier, le plaisir de revoir Robert Mitchum, on le lit même dans les yeux de Johnny Depp dans la scène qu'ils tournent ensemble. Un très grand western finalement, et surtout un style différent, très personnel et de plus en plus abouti.



Lundi 20h55 M6

LE SCORPION ROUGE
de 1989 - 1h50 - États-Unis - VF - CP
("Red Scorpion")
avec : Dolph Lundgren, M. Emmet Walsh, Al White, T.P. McKenna, Carmen Argenziano, Alex Colon, Brion James, Vuzi Dibukwana
-> o

Joseph Zito et Dolph Lundgreen, tout est dit, ne vous attendez à rien d'autre qu'un film flattant la liberté de penser à l'américaine, surtout à la force des mitrailleuses portables. Ici, le méchant russe de Rocky IV ou V (me souviens plus) tourne sa veste au côté des rebelles armés par la CIA. Produit par les Abramoff, les Golan/Globus du pauvre.



Lundi 21h00 France 3

BETTY
de Claude Chabrol
1992 - 1h45 - France ("Betty")
avec : Marie Trintignant, Stéphane Audran, Jean-François Garreaud, Yves Lambrecht, Christiane Minazzoli, Pierre Vernier
-> ***

Pour cette nouvelle adaptation de Simenon Claude Chabrol a choisi un roman particulièrement "cinématographique", si bien que le terme adaptation est plutôt mal choisi, son film est extrêmement proche du roman, tant sur le fond bien sur, que sur la forme même du récit. La construction du roman en flash-backs, dans lesquels viennent s'intercaler des visions plus fugitives, est plutôt complexe mais Chabrol a su l'aborder et la filmer avec beaucoup de réussite. Ce portrait aux contours un peu flous, parfois nauséeux (l'ambiance Simenon est parfaitement rendue) d'une femme malade doit aussi beaucoup à ses deux comédiennes, nottament Marie Trintignant, vraiment impressionante.



Lundi 22h30 Canal+

I WANT YOU
de Michael Winterbottom
1998 - 1h30 - Grande-Bretagne ("I Want You")
avec : Rachel Weisz, Alessandro Nivola, Luka Petrusic, Labina Mitevska, Carmen Ejogo, Ben Daniels, Graham Crowden, Phyllida Law
-> **

C'est à la fois un film plutôt riche sur le fond, mais faible sur la forme, à vouloir trop en faire. L'impossibilité de communiquer est l'un des sujets de prédilection de Michael Winterbottom (déjà dans "Jude" cette incapacité amène aux pires conclusions, sans parler de "Butterfly Kiss"), ici c'est à tout les niveaux et dans une intrigue très complexe qu'il tisse ses reflexions. Mais les cadrages et les éclairages très inhabituels et très artificiels viennent plomber, par leur manque de fluidité de légereté, le propos. Intrigue complexe, décors et personnages bourrés de sens (le gamin muet et voyeur était largement suffisant pour symboliser le sujet), métaphores et associations en pagaille, plans tordus, etc. Trop c'est trop, et le spectateur frole parfois l'overdose. Ceci dit, ça reste assez intéressant, un peu moins de chichis et on retrouverai la classe d'un "Jude" par exemple.



Lundi 22h45 M6

KALIFORNIA
de Dominic Sena
1993 - 2h00 - États-Unis - VF ("Kalifornia")
avec : Brad Pitt, Juliette Lewis, David Duchovny, Michelle Forbes, Catherine Larson, David Milford, John Zarchen, David Rose
-> **

Un film de Serial killer de plus, et pas franchement original dans son ensemble. Par contre on peut relever quelques points positifs, le couple de tueur est parfait, Brad Pitt et Juliette Lewis sont très crédibles et les décors de l'amérique profonde sont très bien exploités, nottament le final en zone morte, très impressionant, prenant des accents irréels assez étranges. Par contre le couple de victime est d'une platitude assez alarmante (David Duchovny, aussi expressif qu'un thon pris dans la nasse), pourtant il était intéressant de confronter des chercheurs à (le couple écrit un livre sur les Serials Killers) leur sujet, dommage par ailleurs que Dominic Sena n'aille pas un peu plus loin sur la fascination que peuvent générer les tueurs en série, en particulier le moment où l'étude devient fascination. Malgré quelques scènes intéressantes donc (comme les visites à d'anciennes victimes) il passe à côté d'un sujet pourtant prometteur.



Lundi 22h50 Arte

LA BÊTE
de Walerian Borowczyk
1975 - 1h45 - France ("La bête")
avec : Sirpa Lane, Lisbeth Hummel, Elisabeth Kaza, Pierre Benedetti, Guy Tréjan, Roland Armontel, Marcel Dalio, Robert Capia
-> * (P)

Pas vu depuis un bon moment, mais déjà le film m'avait paru daté. À revoir quand même, au moins comme une curiosité.



MARDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Mardi 20h50 TF1

LES BRONZÉS FONT DU SKI
de Patrice Leconte
1979 - 1h40 - France - CP ("Les bronzés font du ski")
avec : Josiane Balasko, Michel Blanc, Maurice Chevit, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot, Roland Giraud, Guy Laporte
-> ***

Vous pouvez reprendre le commentaire que j'avais fait sur les bronzés il y a un ou deux mois, c'est le même. Sauf qu'ici on est débarrassé des quelques tatonnements et des petites erreurs du premier "Bronzés". La mise en scène est plus fluide, la caméra moins figée, plus proche des acteurs ou capable de quelques exterieurs très réussis (aaaah, la Coulée du grand Bronze), c'est plus (+) du cinéma quoi. Bien sur, pour le plaisir de voir fustiger avec ce qu'il faut d'humour, de méchanceté et aussi de lucidité la beaufitude de base, on voit et on revoit sans se lasser, sauf que là c'est sur TF1 donc on se doit de faire l'impasse, sinon y'a paradoxe.



Mardi 20h55 France 2

MA SAISON PRÉFÉRÉE
de André Téchiné
1993 - 2h05 - France ("Ma saison préférée")
avec : Catherine Deneuve, Daniel Auteuil, Marthe Villalonga, Jean-Pierre Bouvier, Chiara Mastroianni, Carmen Chaplin
-> **

Portrait de Famille, à l'occasion de retrouvailles un peu forcées par les évenements. L'occasion pour Téchiné de s'essayer à un style plus feutré, plus proche des comédiens pour capter les petits changements, traquer les plus petits indices. Il me semble que Téchiné, pour ce film, a plus mis l'accent sur la direction d'acteur, les cadrages, travellings et autres aspects techniques sont, par contre, beaucoup plus en retrait, plus sages que dans ses autres films. Reste, il me semble, que l'on fait bien vite le tour de leurs problèmes, les regrets d'une jeunesse trop vite passée, et l'impossibilité d'y remédier sont assez vite mis en évidence, après on tourne autour du pot et c'est par moment un peu longuet.



Mardi 23h00 Arte

LE CANARD SAUVAGE
de Hans W. Geissendörfer
1976 - 1h40 - Autriche, Allemagne de l'Ouest - VO ("Die Wildente")
avec : Bruno Ganz, Jean Seberg, Anne Bennent, Heinz Bennent
-> Pas vu.



MERCREDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Mercredi 08h30 Canal+

NEZ DE CUIR
de Yves Allégret
1951 - 1h30 - France ("Nez de cuir")
avec : Jean Marais, Françoise Christophe, Jean Debucourt, Mariella Lotti, Massimo Girotti, Valentine Tessier, Marcel André
-> **

Souvenir assez lointain d'un mélo parfois un peu appuyé mais intéressant surtout pour son regard un peu acerbe sur une partie peu glorieuse de l'histoire de France, la mise en scène d'Yves Allégret, avais-je noté, reste sans surprise.



Mercredi 21h00 Canal+

AU COEUR DU MENSONGE
de Claude Chabrol
1999 - 1h50 - France ("Au coeur du mensonge")
avec : Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin, Valeria Bruni Tedeschi, Antoine de Caunes, Bernard Verley, Bulle Ogier, Noël Simsolo
-> Pas vu.



Mercredi 22h50 Canal+

THE UGLY
de Scott Reynolds
1997 - 1h30 - Nouvelle-Zelande - VF/VO ("The Ugly")
avec : Paolo Rotondo, Rebecca Hobbs, Jennifer Ward-Lealand, Roy Ward, Vanessa Byrnes, Paul Glover, Christopher Graham
-> **

Scott Reynolds, grand admirateur du chef de file du cinéma neo-zélandais Peter Jackson, essaye de renouveller le genre rebattu du film de serial killer. Malheureusement, en une demi-heure il a déjà fait le tour du sujet, au moins scénaristiquement. Par contre la mise en scène révèle régulièrement quelques idées, parfois excellentes, qui tiennent l'amateur en éveil: les décors, les éclairages, et quelques excentricités forts sympathiques. C'est finalement sans prétention et mérite un petit coup d'oeil.



JEUDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Jeudi 20h40 Canal+

ARNAQUES, CRIMES ET BOTANIQUE
de Guy Ritchie
1998 - 1h40 - Grande-Bretagne - VF/VO ("Lock, Stock and Two Smoking Barrels")
avec : Jason Flemyng, Dexter Fletcher, Nick Moran, Jason Statham, Steven Mackintosh, Vinnie Jones, Sting, Lenny McLean
-> **

Quel film curieux ! Ça m'a laissé franchement dubitatif sur le moment, tellement de références, au cinéma Anglais bien sur et toutes ses comédies classiques ou plus récentes sur le banditisme, petit et grand, mais aussi le film américain, l'Arnaqueur ou l'Affaire Al Capone, voire même Scarface, sont à l'honneur. Sinon c'est un joyeux fouilli, enchaînement d'imbroglios, de quiproquos, de ratages, mélange des origines, des QI, chance et malchance, un bazar impressionant. Mais ce bazar est calculé, du moins c'est l'impression qui m'est resté, et le tout semble assez cohérent, ça n'est jamais saoulant et toujours assez maîtrisé. Reste à deviner, d'où l'intérêt d'y jeter un deuxième regard, où Guy Ritchie veut en venir, à part un simple et évident constat social. Pour l'instant, bénéfice du doute.



Jeudi 20h55 M6

LA VOIE EST LIBRE
de Stéphane Clavier
1998 - 1h35 - France ("La voie est libre")
avec : François Cluzet, Emma De Caunes, Eric Caravaca, Annie Grégorio, Philippine Leroy-Beaulieu, Edouard Montoute, Jean-Paul Muel
-> Pas vu.

Passé sur Canal+ il y'a peu, je n'avais pas tenu plus de quelques minutes.



Jeudi 21h05 France 3

LE MUR DE L'ATLANTIQUE
de Marcel Camus
1970 - 1h45 - France ("Le mur de l'atlantique")
avec : Bourvil, Peter McEnery, Jean Poiret, Sophie Desmarets, Reinhard Kolldehoff, Sara Franchetti, Pino Caruso, Roland Lesaffre
-> *

C'est un peu con, terriblement franchouillard, trop rediffusé (au point où on en est), Bourvil est vraissemblablement déjà malade et un peu en dehors du coup, bref, pas terrible. Allez, y'a bien deux ou trois scènes assez drôles, et puis il y a Jean Poiret.



Jeudi 22h20 Canal+

LA DAME DE WINDSOR
de John Madden
1997 - 1h40 - Grande-Bretagne (Ecosse) - VF/VO ("Mrs. Brown")
avec : Judi Dench, Billy Connolly, Geoffrey Palmer, Antony Sher, Gerard Butler, Richard Pasco, David Westhead
-> **

Comme beaucoup de reconstitutions historiques celle ci n'évite pas quelques lourdeurs, le poids des costumes et des décors en quelque sorte, pour ne pas dire le poids de l'histoire. Heureusement John Madden n'hésite pas de temps à temps à trancher dans le protocole et joue avec un certain talent sur les inepties de la monarchie, la cour nottament, ou encore sur les ambiguïtés de la relation entre la reine et son palefrenier, accentués par l'interprétation remarquable de Judi Dench. L'autre intérêt du film est, bien sur, la petite leçon d'histoire, sur un fait peu connu.



Jeudi 22h30 M6

WITCHBOARD 3 : LA POSSESSION
de Peter Svatek
1995 - 1h40 - Canada, États-Unis - VF - CP ("Witchboard III : The Possession")
avec : David Nerman, Locky Lambert, Cedric Smith, Donna Sarrasin, Danette Mackay, Addison Bell, Richard Zeman
-> ?

Ça me dit vaguement quelque chose, j'ai du le voir en vidéo mais il n'en reste rien, même pas une petite note, c'est surement très soporifique.



Jeudi 22h45 Arte

BEFORE THE RAIN
de Milcho Manchevski
1994 - 1h55 - Macédoine, France, Grande-Bretagne - VO ("Pred dozhdot")
avec : Katrin Cartlidge, Rade Serbedzija, Grégoire Colin, Labina Mitevska, Jay Villiers, Silvija Stojanovska, Phyllida Law
-> Pas vu.



VENDREDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Vendredi 21h00 Canal+

LES PARASITES
de Philippe de Chauveron
1999 - 1h25 - France ("Les parasites")
avec : Lionel Abelanski, Oulage Abour, Sabine Bail, Pascal Elbe, Atmen Kelif, Roland Marchisio, Frédéric Saurel
-> Pas vu.



Vendredi 22h15 Arte

ATOMIC CAFÉ
de Jayne Loader, Kevin Rafferty, Pierce Rafferty
1982 - 1h30 - États-Unis ("The Atomic Café")
avec : des gens
-> ***

Bon c'est un documentaire, je sais, mais cette compilation de spots américains de propagande est vraiment hilarante, au premier degré, parce que derrière ça fait froid dans le dos de penser que tant de gens buvaient aussi sérieusement ces images grossières. À voir, même si c'est peut-être un peu long, une heure aurait suffit largement à la démonstration.



Vendredi 23h25 France 3

DOBERMANN
de Jan Kounen
1997 - 1h55 - France ("Dobermann")
avec : Tchéky Karyo, Vincent Cassel, Monica Bellucci, Antoine Basler, Dominique Bettenfeld, Romain Duris, François Lavantal
-> o

Jan Kounen voulait agacer et énerver, alors il tord ses cadrages dans tout les sens, fourre sa caméra dans des endroits pas possibles (oui, aussi) et techniquement il est pas maladroit. Par contre, on verra que la plupart de ses plans chocs ont été piqués à Sam Raimi (en particulier "Darkman" et "Mort sur le grill") que son scénario est de l'ordre du zéro absolu, surtout dans la mesure où il n'assume pas son côté outrancier (le bébé par exemple). Bref, un pet dans l'eau.



Vendredi 23h40 Arte

LES FILLES
de Ildiko Szabo
("Csajok")
avec : Dorottya Udvaros, Enikö Eszenyi, Mariann Szalay, György Cserhalmi, László Gálffi, Zsolt László, János Bán, Antal Cserna, Tas Szöllösi
-> Pas vu.



ABBRÉVIATIONS

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]



VO
Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)
VF
Version française
CP
Coupures publicitaires
o
À fuir
*
Z'êtes sur qu'il y a rien d'autre ?
**
Éventuellement (voire mieux, c'est un peu d'indécision)
***
À voir
****
Indispensable
(P)
Psychotronique -> C'est un concept, rien à voir avec la qualité, non, c'est un truc de curieux ou de barbares.
Retour