Programme TV du 05/06 au 11/06/1999

QUELLE variété cette semaine, un muet Allemand, un polar de Hong-Kong, deux époques de Cassavetes, Un Japonais, un Bava bien psychotronique, un Espagnol, un Français en Angleterre, un Américain se tourne vers le passé, un Irlandais, des loups-garous qui font Londres-Paris, etc. Elle est pas bien la télé Française ? Et puis ce matin il fait beau et chaud, et ça sera la BO de "L'île mystérieuse" par Bernard Herrmann. Sinon c'est vrai que frc.starwars ça serait pas forcément inutile, quelqu'un se sent de pondre l'AAD ?

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CETTE SEMAINE

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




DIMANCHE

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Dimanche 20h35 Canal+

SLING BLADE
de Billy Bob Thornton
1996 - 2h05 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Sling Blade")
scénario : Billy Bob Thornton
photographie : Barry Markowitz
musique : Daniel Lanois
producteur : David L. Bushell, Brandon Rosser
avec : Billy Bob Thornton, Lucas Black, Dwight Yoakam, Natalie Canderday, John Ritter, James Hampton, J.T. Walsh, Robert Duvall
-> **

Billy Bob Thornton, co-scénariste de "Un faux mouvement" se lance dans une entreprise difficile, suivre la réinsertion d'un attardé mental après 25 ans d'hôpital psychiatrique suite au meurtre de sa mère et de son ami. Il écrit, réalise et joue le rôle principal, peut-être un peu beaucoup pour un premier film. Autant son interprétation du personnage est remarquable, autant la mise en scène est un peu limite, le film est trop long (certaines scènes sont du remplissage), et la direction des autres acteurs n'est pas toujours convaincante, en particulier Dwight Yoakam qui en fait des tonnes. Reste que la découverte de ce personnage, par petites touches, est plutôt intéressante.



Dimanche 20h45 Arte

LA GRANDE CUISINE
de Ted Kotcheff
1978 - 1h50 - Grande-Bretagne, Italie, France - VF ("Who Is Killing the Great Chefs of Europe ?")
scénario : Peter Stone, d'après Nan Lyons et Ivan Lyons
photographie : John Alcott
musique : Henry Mancini
producteur : William Aldrich
avec : George Segal, Jacqueline Bisset, Robert Morley, Luigi Proietti, Jean-Pierre Cassel, Philippe Noiret, Jean Rochefort
-> **

Amusante comédie d'humour noir dans les milieux de la grande cuisine européenne. Les interprètes ont l'air de bien s'amuser, on sent qu'ils ont été libres de faire ce qu'ils voulaient, il semble que Ted Kotcheff ait décidé de laisser faire, comptant sur leur talent et sur les mécanismes du scénario pour faire son film. Du coup le film laisse une impression de pas être du tout maîtrisé, et quelques lourdeurs font regretter qu'un metteur en scène plus doué, disons responsable, n'ait pas été aux commandes. À déguster par petits bouts.



Dimanche 20h55 France2

UN PONT TROP LOIN
de Richard Attenborough
1977 - 2h55 - Grande-Bretagne, États-Unis - VF ("A Bridge Too Far")
scénario : William Goldman, d'après Cornelius Ryan
photographie : Geoffrey Unsworth
musique : John Addison
producteur : Joseph E. Levine, Richard P. Levine
avec : Dirk Bogarde, Sean Connery, Robert Redford, Wolfgang Preiss, Michael Caine, Gene Hackman, Elliot Gould, Laurence Olivier, Ryan O'Neal, Liv Ullmann, Hardy Krüger, Colin Farrell, James Caan, Anthony Hopkins, Walter Kohut, Hans von Borsody, Peter Faber
-> **

Ce film de guerre de facture assez classique, est tout de même intéressant sur quelques points. Cet épisode de la 2ème guerre mondiale est loin d'être un des plus glorieux, et l'interprétation des nombreuses stars est assez impressionnante. Le gros problème vient plutôt de la narration assez bordelique, on s'y perd assez facilement, et d'un manque de recul par rapport à l'événement. Je parle de complexité de l'histoire et c'est peu de le dire, imaginez qu'il y'a un peu plus de 10 ans, le film avait été diffusé sur France 2 ou 3, et deux bobines avaient été inversées, hé ben personne ne s'en était apperçu...



Dimanche 00h55 France3

FAHRENHEIT 451
de François Truffaut
1966 - 1h55 - Grande-Bretagne - VO ("Fahrenheit 451")
scénario : Jean-Louis Richard, François Truffaut, d'après Ray Bradbury
photographie : Nicolas Roeg
musique : Bernard Herrmann
producteur : Lewis M. Allen
avec : Oskar Werner, Julie Christie, Cyril Cusack, Anton Diffring, Jeremy Spenser, Bee Duffell, Alex Scott, Michael Balfour
-> **

Adaptation épurée de tout son aspect science-fictionesque, le film s'intéressant essentiellement à l'aspect social, les mauvaises langues peuvent gentiment rajouter que Truffaut manquait certainement de moyens pour faire autre chose. Mon problème avec ce film c'est que je le trouve surtout ennuyeux et long, même si certains passages et certaines idées sont encore efficaces. Mais bon, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.



Dimanche 01h55 TF1

LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY
de Pierre Boutron
1977 - 1h40 - France ("Le portrait de dorian gray")
scénario : Pierre Boutron, d'après Oscar Wilde
avec : Raymond Gérôme, Patrice Alexandre, Denis Manuel, Marie-Hélène Breillat
-> Pas vu.

TF1 fait son quota de films français, le Dimanche à 2h00 du matin avec des films pas chers, pitoyable...



LUNDI

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Lundi 16h45 La Cinquième

GUEULE D'AMOUR
de Jean Grémillon
1937 - 1h30 - France - 1.37:1 ("Gueule d'amour")
scénario : Jean Grémillon, Charles Spaak, d'après André Beucler
photographie : Günther Rittau
musique : Lothar Bruhne
avec : Mireille Balin, Jean Gabin, René Lefèvre, Robert Casa, Marguerite Deval, Pierre Etchepare, Jean Aymé
-> ***

Tout commence par une rencontre improbable entre un sous-officier dont les conquêtes féminines sont nombreuses, et une femme aux origines plus huppées qui aime à se faire entretenir. Grémillon ne fait pas dans le roman de gare, il traque tous les signes, les détails qui amènent le drame, en restant dans un style plutôt inclassable à la frontière entre les classiques français en vogue à l'époque. Gabin est très à l'aise dans un rôle "fait pour lui", Mireille Balin est parfaite en femme fatale avec juste ce qu'il faut de dédain et d'égoïsme.



Lundi 20h40 Arte

MEURTRE D'UN BOOKMAKER CHINOIS
de John Cassavetes
1976 - 1h45 - États-Unis - VO ("The Killing Of A Chinese Bookie")
scénario : John Cassavetes
photographie : Al Ruban
musique : Bo Harwood
producteur : Al Ruban
avec : Ben Gazzara, Timothy Carey, Seymour Cassel, Robert Phillips, Morgan Woodward, John Kullers, Al Ruban, Azizi Johari
-> *** (M)

Voilà un exemple typique de ce que peut faire un metteur en scène à partir d'un scénario classique, sans jamais dévier réellement du fil de l'intrigue. Car c'est à la base un polar classique, un homme si heureux d'avoir payé ses dettes à la mafia qu'il se dépêche d'aller fêter ça, le soir même au poker il s'endette de nouveau... Cassavetes aurait pu faire un pur film d'action, sans temps mort, mais non, il préfère régulièrement filmer de longues séquences calmes, il éclaire sans artifices (utilisant les néons, et les lampadaires), porte la caméra à l'épaule, on est finalement constamment surpris par cette image plutôt crasseuse, qui ne fait de cadeau à personne, alors que le scénario n'apportait rien de nouveau. Le héros, magnifiquement incarné par Ben Gazzara (qui déclarait avoir joué son personnage comme l'aurait fait Cassavetes lui-même) est plus pathétique que sympathique, ce qui rends la sacro-sainte identification très difficile. Pour info il y a deux versions du film, l'une de 135mn et l'autre remontée en 1978 ecourté d'une bonne demi-heure, vraisemblablement celle présenté ce soir là par Arte.



Lundi 20h50 M6

KICKBOXER
de David Worth, Mark DiSalle
1989 - 1h50 - États-Unis - VF - CP ("Kickboxer")
scénario : Mark DiSalle, Jean-Claude Van Damme, Glenn Bruce
photographie : Jon Kranhouse
musique : Paul Hertzog
producteur : Mark DiSalle
avec : Jean-Claude Van Damme, Dennis Alexio, Dennis Chan, Michel Qissi, Haskell Anderson, Rochelle Ashana, Steve Lee, Richard Foo
-> o

Bah, Van Damme réalise ses combats avec un passage obligé, agrémenter chaque coup d'un plan sur sa musculature et son regard... constipé. Bref, l'ennui.



Lundi 20h50 TF1

TALONS AIGUILLES
de Pedro Almodovar
1991 - 2h10 - Espagne - VF - CP - 1.85:1 ("Tacones lejanos")
scénario : Pedro Almodovar
photographie : Alfredo F. Mayo
musique : Ryuichi Sakamoto
producteur : Agustín Almodóvar, Enrique Posner
avec : Victoria Abril, Marisa Paredes, Miguel Bosé, Anna Lizaran, Cristina Marcos, Féodor Atkine, Bibí Andersen, Nacho Martinez
-> **

Avec "Talons aiguilles" le cinéma d'Almodovar prenait tranquillement une virage vers un style et une narration plus adulte, moins provocateur. D'un côté c'est une évolution intéressante, surtout qu'il garde son sujet de prédilection, d'un autre le film jouant sur une note policière, devient plus standard, moins original. Cette évolution on la retrouve dans le personnage joué par Marisa Paredes, et dans l'actrice elle-même d'ailleurs, une femme plus mure, qui a déjà vécu, alors que ces autres films, depuis "Pepi, Luci..." s'attachaient plutôt à la découverte d'une certaine liberté, d'une nouvelle vie.



Lundi 22h25 Arte

ASSASSIN(S)
de Mathieu Kassovitz
1997 - 2h15 - France ("Assassin(s)")
scénario : Matthieu Kassovitz, Nicolas Boukhrief
photographie : Pierre Aïm
musique : Carter Bruwell
producteur : Christophe Rossignon
avec : Matthieu Kassovitz, Michel Serrault, Medhi Benoufa, Robert Gendreu, Danièle Lebrun, François Levantal
-> *

Kassovitz c'est un peu l'art de trop enfoncer le clou, il a déjà un scénario extrêmement clair sur ses intentions, et quand je dis clair je pense lourd, et il ne résiste pas à insister encore plus avec la mise en scène. Le résultat est un film qui n'est pas sans intérêt techniquement, mais quand le message à faire passer est simple (et là, je pense "simpliste") et sans nuance (l'ambiguïté est éradiquée) on peut se demander s'il est utile dans rajouter une couche avec la mise en scène. À l'arrivée c'est un film raté, manquant de distance, et quand à revoir "Métisse" je reste persuadé que Kassovitz devrait revenir à la comédie, un genre dans lequel il est beaucoup plus fin.



Lundi 22h25 Canal+

IRISH CRIME
de Paddy Breathnach
1997 - 1h40 - Irlande, Grande-Bretagne, Espagne - VF/VO ("I Went Down")
scénario : Conor McPherson
photographie : Cian de Buitléar
musique : Dario Marianelli
producteur : Robert Walpole
avec : Brendan Gleeson, Peter McDonald, Tony Doyle, Peter Caffrey, Antoine Byrne, David Wilmot, Michael McElhatton, Joe Gallagher
-> ***

Depuis quelques années le cinéma Anglais aime à mettre en scène des personnages paumés, malchanceux, victimes, débrouillards mais quand même maladroits, en fait dans l'ensemble victimes de la politique de Tatcher. Les conséquences peuvent être dramatiques, comiques ou amères, on retrouve toujours les mêmes convictions. Ici, Paddy Breathnach ne failli pas à cette "règle", ses deux personnages sont des paumés, maladroits, poursuivis par la guigne. L'ensemble est traité sur un ton léger, privilégiant l'humour des situations et les dialogues, et cette légèreté parsemée de quelques moments plus dramatiques ou plus touchant permet de passer outre le manque d'ambition, la timidité de la mise en scène. Pas mal du tout.



Lundi 22h40 M6

LUNES DE FIEL
de Roman Polanski
1992 - 2h25 - France, Grande-Bretagne - CP ("Lunes de fiel")
scénario : Roman Polanski, Gerard Brach, John Brownjohn, Jeff Gross, d'après Pascal Bruckner
photographie : Tonino Delli Colli
musique : Vangelis
producteur : Roman Polanski
avec : Peter Coyote, Emmanuelle Seigner, Hugh Grant, Sophie Patel, Kristin Scott-Thomas, Victor Banerjee, Stockard Channing
-> *

C'est quand même marrant le nombre de réalisateurs qui se sont plantés en voulant faire dans le sulfureux, ça doit vraiment être difficile. Ici on échappe pas à la règle, les scènes de cul (façon de parler) sont ridicules et provoque irrémédiablement le rire, du coup le propos s'évanouit rapidement, et le film devient terriblement barbant, pensez donc, presque deux heures et demi. J'ai quand même mis une étoile pour la technique, mais chaque fois que trotte dans ma tête le nom de l'insuportable Emmanuelle Seigner, j'ai bien envie de l'enlever. Heureusement Polanski revient en forme avec son film suivant, ça rassure.



Lundi 23h20 France3

LA CIBLE
de Pierre Courrège
1996 - 1h35 - France ("La cible")
scénario : Bernard Rosselli, Pierre Courrège
photographie : Yves Dahan
producteur : Laurent Thiry
avec : Daniel Russo, Hippolyte Girardot, Sagamore Stévenin, Anémone
-> Pas vu



MARDI

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Mardi 20h50 TF1

TWO MUCH
de Fernando Trueba
1996 - 2h10 - Espagne, États-Unis - VF - CP ("Two Much")
scénario : Fernando Trueba, David Trueba, d'après Donald E. Westlake
photographie : Jose Luis Alcaine
musique : Michel Camilo
producteur : Cristin Huete
avec : Antonio Banderas, Melanie Griffith, Daryl Hannah, Danny Aiello, Joan Cusack, Eli Wallach, Gabino Diego, Austin Pendleton
-> o

Oui oui, un beau "o", c'était sûrement pas difficile de faire mieux que "Le jumeau" d'Yves Robert et pourtant Fernando Trueba réussi à faire pire, aucun rythme, gags lourdingues, acteur et actrices laissés à l'abandon (tous les trois donnent vraiment l'impression qu'il ne leur tarde qu'une chose, quitter le plateau). Et la cerise sur le gâteau, c'est que cet ennuyeux navet dure plus de deux heures.



Mardi 21h00 France2

UN CHIEN DANS UN JEU DE QUILLES
de Bernard Guillou, Fabien Collin
1982 - 1h35 - France ("Un chien dans un jeu de quilles")
scénario : Bernard Guillou
photographie : Claude Agostini
avec : Pierre Richard, Jean Carmet, Julien Guiomar, Sylvie Joly, Beatrice Camaraut, Danielle Minazzoli, Hélène Surgère
-> **

Le chien c'est Pierre Richard, les quilles ce sont les us et coutumes des paysans Bretons. Rien de bien transcendant, mais un film sympathique surtout pour les numéros d'acteurs, Pierre Richard, Jean Carmet et Julien Guiomar déroulent leurs ficelles dans un scénario un peu trop facile.



Mardi 00h30 Canal+

ON A TRÈS PEU D'AMIS
de Sylvain Monod
1998 - 1h20 - France ("On a très peu d'amis")
scénario : Nathalie Donnini, Sylvain Monod, Philippe Rebbot, Gérald Sibleyras
photographie : Olivier Gueneau
musique : Mambomania
producteur : Paulo Branco
avec : Mathieu Amalric, Michel Vuillermoz, Yvon Black, Stéphane Butet, Dominique Reymond, Margot Abascal, Jean-Claude Frissung
-> Pas vu



MERCREDI

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Mercredi 09h00 Canal+

L'ESPION QUI VENAIT DU SURGELÉ
de Mario Bava
1966 - 1h25 - Italie, États-Unis - VF/VO - 2.35:1 ("Spie vengono dal semifreddo")
scénario : Louis M. Heyward, Robert Kaufman, d'après James Hartford
photographie : Antonio Rinaldi
musique : Les Baxter
producteur : Samuel Z. Arkoff, Louis M. Heyward, Fulvio Lucisano, James H. Nicholson
avec : Vincent Price, Fabián, Franco Franchi, Ciccio Ingrassia, Francesco Mulé, Laura Antonelli
-> (P)

Clairement un des plus grands nanars de l'histoire du cinéma, il s'agit de la suite du premier "Dr Golfoot" produit par l'AIP et réalisé par Norman Taurog. Ici, dans ce scénario imposé à Bava, l'humour n'est même plus au ras des pâquerettes, il côtoie les taupes, et je dis ça sans méchanceté vu que du coup c'est encore plus drôle, moquerie à tous les étages. Mais ne vous y trompez pas, Bava réussi quand même à produire (en scope avec ça) une mise en scène non seulement propre mais inventive, de plus on est heureux de retrouver Vincent Price, toujours bon, même dans les pires navets, ici il se régale, couine à loisir, bref, du grand psychotronique. J'oubliai, c'est une parodie de films d'espionnage, et c'est plein de minettes en bikini (ce qui en soit est déjà une raison suffisante pour y consacrer 1h25 de son temps), et parmi les minettes en question, une débutante nommée Laura Antonelli. Par contre, et surtout par mesure d'hygiène, je ne dirai rien sur les deux pénibles qui se prennent pour Laurel et Hardy mais qui restent tout juste au niveau de fans très moyens d'Aldo Maccione. Heureux abonnés, ne ratez pas ça ! Pour les autres, sachez que le film est dispo depuis bien longtemps en vidéo NTSC.



Mercredi 21h00 Canal+

LA FEMME DU COSMONAUTE
de Jacques Monnet
1998 - 1h45 - France ("La femme du cosmonaute")
scénario : Alain Godard, Jacques Monnet, Pierre Salvadori
photographie : Gérard de Battista
musique : Alexandre Desplat
producteur : Yves Monnet
avec : Victoria Abril, Gérard Lanvin, Rossy de Palma
-> Pas vu



JEUDI

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Jeudi 20h40 Canal+

TRAQUE SUR LA VILLE
de Kirk Wong
1994 - 1h30 - Hong-Kong - VF/VO ("Chungon Satluk Linggei")
scénario : Winky Wong
photographie : Kwong-hung Chan, Wing-hang Wong
musique : Danny Chung, Ding-yat Tsung
producteur : Danny Lee
avec : Roy Cheung, Danny Lee, Elisabeth Lee, Anthony Wong Chau-Sang, Cecilia Yip
-> Pas vu je crois.

En fait je suis pas très sur, j'ai peur de confondre avec un autre et j'arrive pas à me rappeler. Enfin, si c'est celui que j'ai vu c'était pas si mal, pas transcendant mais pas si mal.



Jeudi 20h50 M6

RONDE DE NUIT
de Jean-Claude Missiaen
1984 - 1h45 - France - CP ("Ronde de nuit")
scénario : Jean-Claude Missiaen, Marc Perrier, Claude Veillot
photographie : Pierre-William Glenn
musique : Yvan Jullien, Hubert Rostaing
producteur : Alain Sarde
avec : Gérard Lanvin, Eddy Mitchell, Françoise Arnoul, Raymond Pellegrin, Lisette Malidor, Gérard Desarthe, Amélie Prévost, Lucas Belvaux
-> **

Un polar assez sombre qui joue beaucoup avec les ambiances nocturnes, et surtout truffé de références. Vu comme ça on pourrait penser que le film n'est pas très personnel, mais finalement Missiaen en accumulant les influences s'en sort plutôt bien, peut-être parce qu'en contrepoint d'un intrigue sordide il y a deux héros (Lanvin et Mitchell) s'éloignant des stéréotypes. Lanvin s'en sort très bien, mais ce n'est pas forcément le cas d'Eddy Mitchell, pas toujours très convaincant. Un petit polar sympathique.



Jeudi 20h55 France3

LES AMANTS DU NOUVEAU MONDE
de Roland Joffé
1995 - 2h15 - États-Unis - VF ("The Scarlett Letter")
scénario : Douglas Day Stewart, d'après Nathaniel Hawthorne
photographie : Alex Thomson
musique : John Barry
producteur : Andrew G. Vajna, Roland Joffe
avec : Demi Moore, Gary Oldman, Robert Duvall, Joan Plowright, Lisa Joliff-Andoh, Edward Hardwicke, Robert Prosky
-> *

L'année dernière, lors de la diffusion sur Canal+, j'écrivais : "Pas vu, mais ça sent le romanesque pénible..." Hé bien oui, j'avais tout à fait raison, c'est bel et bien du romanesque pénible, images dégoulinantes, Demi Moore aussi réjouissante qu'une endive mal braisée, Robert Duvall sous employé, allez y'a bien Goldman qui s'en tire pas mal. Mais non content de s'en tenir là, Roland Joffé décide d'ajouter à son sirupeux mélodrame des scènes d'actions complètement ridicules et surtout hors contexte (j'ai même cru un moment m'être assis sur la télécommande et avoir involontairement zappé). Et c'est long, mais loooooonnnnng. Bon ben pourquoi une étoile alors, pour le sujet, j'aime pas les puritains, donc ça peut pas faire de mal, et pour Gary Oldman aussi, le seul qui soit crédible (avec Duvall). Et pour finir, faudra quand même un jour indiquer au metteur en scène que les sourires Colgate étaient rares en 1666.



Jeudi 23h25 France2

DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MER
de Dominique Cabrera
1997 - 1h30 - France ("De l'autre côté de la mer")
scénario : Nidam Abdi, Dominique Cabrera, Louis Mathieu de Vienne
photographie : Hélène Louvart
musique : Béatrice Thiriet
producteur : Didier Haudepin
avec : Claude Brasseur, Marthe Villalonga, Roschdy Zem, Catherine Hiegel, Agoumi, Slimane Benaïssa, Antoinette Moya, Ariane Ascaride
-> Pas vu



Jeudi 23h30 Arte

CRISE
de Georg Wilhelm Pabst
1928 - 1h40 - Allemagne ("Abwege")
scénario : Adolf Lantz, Franz Schulz, Ladislaus Vajda
photographie : Theodor Sparkuhl
producteur : Erda Film
avec : Brigitte Helm, Gustav Diessl, Hertha von Walther, Jack Trevor Story, Nico Turoff, Fritz Odemar
-> Pas vu.

Rarissime film de Pabst, difficile de se faire une idée tant les critiques sont différentes.



VENDREDI

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Vendredi 21h05 Canal+

LE LOUP-GAROU DE LONDRES
de John Landis
1981 - 1h35 - États-Unis, Grande-Bretagne - VF/VO - 1.85:1 ("An American Werewolf In London")
scénario : John Landis
photographie : Robert Paynter
musique : Elmer Bernstein
producteur : George Folsey Jr.
avec : Joe Belcher, David Naughton, Griffin Dunne, David Schofield, Brian Glover, Lila Kaye, Rik Mayall, Sean Baker, Sean Baker
-> ***

Aaah, quand John Landis était grand... Cette nouvelle histoire de loup-garou se détache avant tout des autres par son côté débridé, en plus des quelques scènes de terreurs fort réussies (hmmm, le début dans la lande), d'effets spéciaux toujours efficaces, et de gore bien juteux, John Landis insère sans perte de rythme ni d'ambiance des situations loufoques et très drôles (l'auberge, et surtout le cinéma), il ne s'agit pas là de se moquer ou de parodier, simplement de donner une nouvelle dimension à un mythe trop souvent adapté. Il réussi même quelques scènes finalement émouvantes, à des moments où on ne s'y attends pas.



Vendredi 22h40 Canal+

LE LOUP-GAROU DE PARIS
de Anthony Waller
1997 - 1h35 - Luxembourg - VF/VO - 1.85:1 ("An American Werewolf In Paris")
scénario : Tim Burns, Tom Stern, Anthony Waller
photographie : Egon Werdin
musique : Wilbert Hirsch
producteur : Richard Claus
avec : Tom Everett Scott, Julie Delpy, Vince Vieluf, Phil Buckman, Julie Bowen, Pierre Cosso, Tom Novembre, Thierry Lhermitte
-> *

Pas grand chose d'intéressant dans cette nouvelle version, si ce n'est que c'est filmé assez proprement, qu'il y a quelques idées amusantes (bien trop peu) et que Julie Delpy est vraiment excellente, non, le mot est trop faible, les autres interprètes paraissent du coup bien empruntés. Allez, un peu de bière et hop !



Vendredi 23h40 Arte

SHADOWS
de John Cassavetes
1961 - 1h25 - États-Unis - VO ("Shadows")
scénario : John Cassavetes
photographie : Erich Kollmar
musique : Charles Mingus
producteur : Maurice McEndree, Seymour Cassel
avec : Ben Carruthers, Lelia Goldoni, Hugh Hurd, Anthony Ray, Dennis Sallas, Tom Allen, David Pokitillow, Rupert Crosse
-> *** (M)

D'abord on cause versions, le film à l'origine (en 1958) fut tourné en 16mm et durait une heure, l'année suivante il est complété et gonflé en 35mm, c'est cette version que diffuse Arte ce soir. "Shadows" c'est le premier film de John Cassavetes, pour son premier film il a voulu faire complètement différent, ne respectant pas les règles, laissant faire les acteurs et construisant son intrigue par dessus, gros plans sur des personnages secondaires ou des figurants, etc. Il va même pousser la différence jusqu'à garder les ratés des acteurs, puisque ces hésitations donnaient d'après lui plus de réalisme à leurs personnages. Le moins qu'on puisse dire c'est que cet essai, ce film sans véritable début ni véritable fin, est une réussite, les choix du metteur en scène n'enlèvent rien à la clarté de ses propos et ceux ci restent très clairs. C'est autant un film sur les difficultés des noirs américains, qu'un manifeste pour un cinéma plus libre, en dehors des codes.



Vendredi 00h45 France2

CONTES CRUELS DE LA JEUNESSE
de Nagisa Oshima
1960 - 1h30 - Japon - VO - 2.35:1 ("Seishun zankoku monogatari")
scénario : Nagisa Oshima
photographie : Takashi Kawamata
musique : Riichiro Manabe
producteur : Shochiku Films
avec : Yusuke Kawazu, Miyuki Kuwanu, Yoshiko Kuga, Fumio Watanabe, Shinji Tanaka, Yosuke Hayashi, Shinjiro Matsuzaki
-> *** (M)

Pendant que Cassavetes évacuait les codes aux États-Unis, pendant qu'en France, la nouvelle vague remisait le "cinéma de papa" sans aucune nuance, aux Japon aussi certains décidaient de faire un cinéma différent. Nagisa Oshima est de ceux là, ici il choisit de montrer une forme de révolte, celle de deux jeunes qui cherchent, non pas comme Bonnie and Clyde à atteindre un idéal, mais plutôt à détruire les idéaux qu'on cherche à leur imposer. Oshima évacue tout romanesque, s'impose des règles opposées à celles en vigueur dans le cinéma Japonais classique, l'attitude radicale de ses "héros" est une image de la sienne. Même si le film n'est pas toujours parfait, la volonté de briser les tabous se fait parfois un peu lourde, il est quand même très révélateur d'une volonté de changement, et certaines scènes sont simplement magnifiques.



ABBRÉVIATIONS

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]



VO
Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)
VF
Version française
CP
Coupures publicitaires
sc
Scénario
ph
Photo (Chef opérateur)
mu
Musique
pr
Producteur(s) ou studio(s)
(P)
Psychotronique
o
Pas bô du tout
*
Quelques rares bricoles à sauver
**
"Se laisse voir" à "bon film"
***
Typiquement, un très bon film, parfois avec des petites bricoles agaçantes
****
Incontournable
(M)
À mon humble avis un film à magnétoscoper Les critères ? Envie de le revoir régulièrement, rareté, qualité de diffusion (format généralement respecté sur la chaîne en question, VO annoncée, version intégrale sans coupure de pub ni accélération de générique, ni coupures intempestives)
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