AS grand chose à raconter, sinon qu'il y a beaucoup de "pas vu" cette semaine. Et que le prochain cycle du cinéma de minuit sera consacré au cinéma italien (avec un Freda pour commencer, miam) et le ciné-club diffusera dans son nouveau cycle le décrié et pourtant excellent film de Robert Aldrich "Qu'est il arrivé à Baby Jane". Voili voilà, bonne lecture. Pis y'aura Gorgo aussi, re-miam !
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Samedi 8h40 Canal+
GREEN CARD
de Peter Weir
1990 - 1h45 - Australie, France, États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Green card")
scénario : Peter Weir
photographie : Geoffrey Simpson
musique : Hans Zimmer
producteur : Peter Weir
avec : Gérard Depardieu, Andie MacDowell, Bebe Neuwirth, Gregg Edelman, Robert Prosky, Jessie Keosian, Ethan Phillips, Mary Louise Wilson
-> *
Comédie romantique qui se voulait novatrice en utilisant un acteur français et un metteur en scène australien, le résultat c'est que Peter Weir a oublié d'écrire plus de trois lignes de scénario, en gros, ça donne : French boy meet girl. Pour combler les trous on recycle quelques gags de boulevard classique. Pour fans des deux acteurs principaux, qui en rajoutent pas mal.
Samedi 23h00 Canal+
ON CONNAÎT LA CHANSON
de Alain Resnais
1997 - 1h55 - France ("On connaît la chanson")
scénario : Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui
photographie : Renato Berta
musique : Bruno Fontaine
producteur : Bruno Pésery
avec : Jean-Pierre Bacri, André Dussollier, Agnès Jaoui, Sabine Azéma, Pierre Arditi, Lambert Wilson
-> **
Plusieurs personnages se rencontrent, si quittent, se croisent, donc beaucoup de dialogues, écrit par Bacri et Jaoui c'est souvent acide et drôle, mais bon, rien de bien nouveau. Là où le film s'écarte des sentiers battus c'est en intercalant, assez habilement, au milieu de ces dialogues, des extraits de "chansons connus", des "tubes". Le procédé est habile et maîtrisé, c'est ludique, et même si on est pas fana de variété, ça marche. Reste qu'au bout d'une heure, ça commence à faire long, l'effet de surprise étant passé j'ai commencé à décrocher un peu. M'enfin, pour quelqu'un qui comme moi, n'est pas fana de Resnais ni d'Arditi (surtout Arditi d'ailleurs), c'est déjà pas mal.
Dimanche 20h35 Canal+
EMMA L'ENTREMETEUSE
de Douglas McGrath
1996 - 1h55 - Grande-Bretagne, États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Emma")
scénario : Douglas McGrath, d'après Jane Austen
photographie : Ian Wilson
musique : Rachel Portman
producteur : Steven Haft, Patrick Cassavetti
avec : Gwyneth Paltrow, James Cosmo, Greta Scacchi, Alan Cumming, Denys Hawthorne, Sophie Thompson, Jeremy Northam, Toni Collette
-> *
Nouvelle adaptation de Jane Austen, décors, costumes, reconstitution, bal obligatoire, bref du luxueux, du soigné. Derrière, le problème, c'est que c'est cousu de fil blanc, sans surprise et profondément ennuyeux en fait. Heureusement, pour vous aider à ouvrir l'oeil de temps à autre, il y a deux excellentes interprètes, Gwyneth Patrow et Toni Collette (qu'on voit moins, malheureusement), qui semblent être les deux personnages au rôle un peu étoffé (ce qui est la moindre des choses pour l'actrice principale). En fait on met le doigt sur le gros point faible du film, passe encore le scénario cousu de fil blanc, mais dans ces cas là il faut pouvoir se rattraper sur les personnages secondaires, sur quelques scènes saugrenues, ben non, rien à faire, c'est plat comme une limande.
Dimanche 20h50 TF1
SISTER ACT
de Emile Ardolini
1992 - 1h45 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Sister Act")
scénario : Carrie Fisher
photographie : Adam Greenberg
musique : Marc Shaiman
producteur : Teri Schwartz
avec : Whoopi Goldberg, Maggie Smith, Kathy Najimy, Wendy Makkena, Mary Wickes, Harvey Keitel, Bill Nunn, Robert Miranda
-> *
Un film, ou plutôt un one woman show, écrit pour Whoopi Goldberg et rien que pour elle. Donc elle fait son numéro, plutôt bien si on est amateur. Quelques seconds rôles amusants. Mais bon, c'est creux et convenu, distrayant une fois.
Dimanche 20h55 France2
FAIR GAME
de Andrew Sipes
1995 - 1h30 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("Fair Game")
scénario : Charlie Fletcher, d'après Paula Gosling
photographie : Richard Bowen
musique : Mark Mancina
producteur : Joel Silver
avec : William Baldwin, Cindy Crawford, Steven Berkoff, Christopher McDonald, Miguel Sandoval, Johann Carlo, Salma Hayek
-> o (P)
Somptueux nanar où on a vraiment l'impression que tout le monde y a mis du sien pour que ça soit le plus con possible. Et le résultat est là, un petit joyau psychotronique où le rire se mêle à la stupéfaction devant tant de vide. Le film aurait du, plus courageusement, revendiquer sa nullité, et s'appeler "Cindy Crawford en T-shirt mouillé".
Dimanche 22h50 TF1
UN MOMENT D'ÉGAREMENT
de Claude Berri
1977 - 1h25 - France - CP - 2.35:1 ("Un moment d'égarement")
scénario : Claude Berri
photographie : André Neau
musique : Michel St. Elio
avec : Jean-Pierre Marielle, Victor Lanoux, Agnès Soral, Christine Dejoux
-> **
Un film qui vaut surtout pour l'excellente interprétation de Jean-Pierre Marielle (tiraillé entre son ami et la fille de ce dernier), Victor Lanoux n'étant pas mal non plus. Berri en profite pour "casser du beauf" sans trop tomber dans la lourdeur. Ceci dit, le film étant très (trop) souvent diffusé, on peut s'en passer, surtout sur TF1.
Dimanche 00h05 France3
DR. EHRLICH'S MAGIC BULLET
de William Dieterle
1940 - 1h40 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Dr. Ehrlich's Magic Bullet")
scénario : Norman Burnside, Heinz Herald, John Huston
photographie : James Wong Howe
musique : Max Steiner
producteur : Wolfgang Reinhardt, Hal B. Wallis
avec : Edward G. Robinson, Ruth Gordon, Otto Kruger, Donald Crisp, Maria Ouspenskaya, Montague Love, Sig Ruman, Donald Meek
-> Pas vu.
Rarissime biopic de William Dieterle, connu pour être une énorme erreur des studios, non pas à cause de sa qualité (bon ou pas j'en sais rien), mais plutôt son sujet, mal vu en 1940.
Dimanche 1h40 France3
ALICE IN MOVIELAND
de Jean Negulesco
1940 - 0h30 - États-Unis - VO ("Alice in Movieland")
avec : Joan Leslie, David Bruce, Nana Bryant, Clara Blandick, Clarence Muse
-> Pas vu.
Lundi 16h45 La5ème
LA BEAUTÉ DU DIABLE
de René Clair
1950 - 1h30 - France - 1.37:1 ("La beauté du diable")
scénario : René Clair, Armand Salacrou
photographie : Michel Kelber
musique : Román Vlad
producteur : Salvo D'Angelo
avec : Michel Simon, Gérard Philipe, Simone Valère, Carlo Ninchi, Raymond Cordy, Tullio Carminati, Paolo Stoppa, Gaston Modot
-> ***
Même si René Clair est un peu dépassé par l'ampleur de son sujet et le jeu très surfait de Gérard Philippe, il arrive à caser, voire à imposer, sa conception du cinéma, sa légèreté. Tout ça grâce à son expérience de la comédie (et son talent bien sur), mais aussi grâce à la truculence débordante (toujours dans le ton) de l'excellent Michel Simon, c'est à eux deux, réunis, que l'on doit les meilleurs passages de ce film, qui, finalement, ne vieilli pas si mal. Un classique.
Lundi 20h45 Arte
NÉNETTE ET BONI
de Claire Denis
1996 - 1h43 - France - 1.66:1 ("Nénette et boni")
scénario : Claire Denis, Jean-Paul Fargeau
photographie : Agnès Godard
producteur : Georges Benayoun
avec : Grégoire Colin, Alice Houri, Valeria Bruni Tedeschi, Vincent Gallo, Jacques Nolot, Gérard Meylan, Alex Descas
-> Pas vu.
Lundi 20h50 M6
TRAQUE SUR INTERNET
de Irwin Winkler
1995 - 1h55 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("The Net")
scénario : John D. Brancato, Michael Ferris, Irwin Winkler, Rob Cowan, Dick Beebe
photographie : Jack N. Green
musique : Mark Isham, Jeff Rona, Chopin
producteur : Rob Cowan, Irwin Winkler
avec : Sandra Bullock, Jeremy Northam, Dennis Miller, Diane Baker, Wendy Gazelle, Ken Howard, Ray McKinnon, Daniel Schorr
-> *
Une bonne idée de départ, une actrice que j'aime bien, mais rapidement le standard reprends la baguette, et la bonne idée se noie dans les poncifs du polar / action Hollywoodien. Comme Irwin Winkler n'est pas capable (ou n'a pas eu l'autorisation) de sortir des rails bien tracés d'une mise en scène anonyme, on a rapidement l'impression d'avoir déjà vu le film bon nombre de fois. Parfois distrayant si on est dans un bon jour.
Lundi 20h55 France3
ASSASSINS
de Richard Donner
1995 - 2h15 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("Assassins")
scénario : Andy Wachowski, Larry Wachowski, Brian Helgeland
photographie : Vilmos Zsigmond
musique : Mark Mancina
producteur : Jim Van Wyck, Joel Silver, Richard Donner, Bruce A. Evans, Raynold Gideon, Andrew Lazar
avec : Sylvester Stallone, Antonio Banderas, Julianne Moore, Anatoli Davydov, Muse Watson, Steve Kahan, Kelly Rowan
-> o
Ca c'est la grosse déception, les frères Wachowski (Bound) au scénario, on pouvait s'attendre à mieux, beaucoup mieux. De plus Richard Donner (pas un génie, certes) n'est pas manchot. Mais non, à quelques exceptions près (mais vraiment rares, "Copland" par exemple), tout film avec Stallone est condamné a être résolument indigeste et barbant. Je refuse de croire que le scénario n'ait pas été retouché par d'infâââmes producteurs sans scrupules (c'est sur de toute façon).
Lundi 22h40 Canal+
GLORIA
de John Cassavetes
1980 - 2h00 - États-Unis - VF/VO ("Cloria")
scénario : John Cassavetes
photographie : Fred Schuler
musique : Bill Conti
producteur : Sam Shaw
avec : Gena Rowlands, Julie Carmen, Tony Knesich, John Adames, Gregory Cleghorne, Buck Henry, Lupe Garnica, Jessica Castillo
-> **** (M)
Si ce film est indispensable, c'est qu'il démontre, il prouve, qu'un scénario (du moins, la base du scénario) peu original, peut-être transcendé par un grand metteur en scène, au sein même d'Hollywood (le film est produit par la Columbia). En surface, c'est un film d'action et de gangster, une course poursuite, comme on a vu beaucoup. Mais même sans aller bien loin, c'est beaucoup plus, c'est bourré d'idées et de scènes remarquable. Il y a d'abord Gena Rowlands, elle bouge, beaucoup, et à tout moment on sait que Cassavetes fait tout pour en faire le centre de l'image, tout est filmé, éclairé, monté pour elle. Il y a aussi le jeu avec les conventions, certains dialogues entre Gena Rowlands et John Adames sont directement empruntés aux plus grands films noirs de l'âge d'or. Grâce à un regard, un angle de prise de vue, la "réaction" de Gena Rowlands n'est plus un acte de vengeance ni de justice douteuse (au sens "Schumacher", si vous voyez ce que je veux dire), mais devient une véritable révolte, un renoncement à la facilité. Quelques uns des fans de Cassavetes avaient été, à sa sortie, très sévères avec ce film. Je cite, en exagérant à peine : "Comment, mon cher, il n'y a pas de long dialogues, il y a des poursuites ? Aaaah, mais que c'est mauvais, Cassavetes est donc vendu". Bien sur la personne en question n'avait pas vu le film... Qu'il ne soit pas parfait, c'est sur, mais certaines scènes (l'ouverture, rhââââ) sont inoubliable. Et [SPOILER] ne vous laissez pas abuser par la fin [/SPOILER]
Lundi 22h55 M6
EN EFFEUILLANT LA MARGUERITE
de Marc Allégret
1956 - 1h35 - France - CP ("En effeuillant la marguerite")
scénario : Roger Vadim, Marc Allégret, d'après William Benjamin
photographie : Louis Page
musique : Paul Misraki
producteur : Raymond Eger, Pierre Schwab
avec : Daniel Gélin, Brigitte Bardot, Robert Hirsch, Jacques Dumesnil, Jacques Bouillaud, Georges Chamarat, Jacques Fervil, Darry Cowl
-> ?
Pfiou, pas vu depuis des années, ça a du sûrement prendre un coup de vieux, comme Gélin et Bardot, dont je suis pas fan. (Oui mais y'a Darry Cowl).
Lundi 23h35 France3
LA PETITE VERTU
de Serge Korber
1968 - 1h26 - France ("La petite vertu")
photographie : Jean Rabier
musique : Georges Delerue
avec : Jacques Perrin, Dany Carrel, Robert Hossein, Pierre Brasseur
-> Pas vu.
Ou alors complètement oublié.
Mardi 20h50 TF1
LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE
de Jean-Marie Poiré
1982 - 1h30 - France - CP ("Le père noël est une ordure")
scénario : Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot, Jean-Marie Poiré
photographie : Robert Alazraki
musique : Vladimir Cosma
producteur : Yves Rousset-Rouard
avec : Anémone, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot, Martin Lamotte, Jacques François, Claire Magnin, Michel Blanc
-> ****
Qu'est ce que vous voulez que je vous dise, c'est hilarant, jouissif, très méchant, joué avec délectation, très bien mis en scène (sans trop sortir dehors en plus), et même les scènes absentes de la pièce de théâtre, pour pousser jusqu'à 1h30, sont bonnes. Juste un petit mot pour Bruno Moynot, souvent oublié quand on parle de la troupe du Splendid au cinéma, pourtant excellent dans ce film. Bon, hein, c'est diffusé tout les ans, en plus c'est sur TF1, z'êtes pas obligés de leur faire de l'audience, y repassera.
Mardi 20h55 France2
PIÈGE DE CRISTAL
de John McTiernan
1988 - 2h10 - États-Unis - VF - 2.35:1 ("Die Hard")
scénario : Jeb Stuart, Steven E. De Souza, d'après Roderick Thorp
photographie : Jan de Bont
musique : Michael Kamen
producteur : Lawrence Gordon, Joel Silver
avec : Bruce Willis, Bonnie Bedelia, Reginald VelJohnson, Paul Gleason, De'voreaux White, William Atherton, Hart Bochner, Alan Rickman
-> ****
Une "tour de verre", des otages potentiels, un super flic désabusé sur lequel a l'air de s'acharner la malchance, et des terroristes prêts à tout. De cette idée plutôt banale Hollywood produit généralement le pire en accumulant les poncifs les plus éculés, les clins d'oeil les plus lourds, etc. Mais pas ici, John McTiernan et Bruce Willis réussissent à renouveler le genre, à sortir le film d'action de son carcan. En fait tout repose sur un principe, à quel moment Bruce Willis réussira t'il à retourner la complexité du lieu (la tour et ses méandres, deuxième "personnage" principal du film) à son avantage. Pour cela, pendant toute la première partie, MacTiernan nous fait visiter les couloirs, les cages d'ascenseur, les coins sombres, à travers les yeux des "méchants" (la caméra bouge sans hésitation, ils savent où ils vont) et à travers les yeux du héros (caméra hésitante, mouvements saccadés) où le moindre mètre carré de moquette à l'air dangereux. Tout ça permet ensuite de mieux y situer l'action elle même. On a donc un film d'action intelligent et rondement mené, sans en faire trop (si on oublie les 5 dernières minutes) et en s'appuyant suffisamment sur l'excellente performance d'acteur de Bruce Willis. "Piège de cristal" est aujourd'hui devenu un classique incontournable du film d'action des 90's.
Mardi 20h55 M6
SUPERGIRL
de Jeannot Szwarc
1984 - 1h40 - Grande-Bretagne, États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Supergirl")
scénario : David Odell
photographie : Alan Hume
musique : Jerry Goldsmith, John Williams
producteur : Timothy Burrill, Pierre Spengler
avec : Faye Dunaway, Helen Slater, Peter O'Toole, Mia Farrow, Brenda Vaccaro, Peter Cook, Simon Ward, Marc McClure
-> o (P)
À la limite, on peut jeter un oeil pour Faye Dunaway, Peter O'Toole ou Mia Farrow, qui tous autant qu'ils sont ne croient pas une seule seconde en ce terrible nanar, et donc en rajoute ce qu'il faut de cabotinage pour ne pas s'ennuyer. Et c'est le contraste avec la très sérieuse et très ridicule interprétation d'Helen Slater qui devient plutôt drôle. Sinon c'est très bête.
Mercredi 08h55 Canal+
SEPT HOMMES EN OR
de Marco Vicario
1965 - 1h30 - Italie, France, Espagne - VF/VO ("Sette uomini d'oro")
scénario : Mariano Ozores hijo, Marco Vicario
photographie : Ennio Guarnieri
musique : Armando Trovajoli
avec : Philippe Leroy, Rosana Podesta, Maurice Poli, Gabriele Tinti
-> ** (P)
Kitschissime, typiquement fin des sixties, le super hold-upeur super intelligent qui prépare le super hold-up avec des moyens super sophistiqués, et sa super poule qui a des super fringues. Bref, c'est super drôle. Et attention, c'est pas si mal tourné que ça, et pas aussi fauché que ça en a l'air, loin de là même. Psychotronissime.
Mercredi 21h00 Canal+
UN GRAND CRI D'AMOUR
de Josianne Balasko
1997 - 1h26 - France ("Un grand cri d'amour")
scénario : Josiane Balasko
photographie : Gérard de Battista
musique : Catherine Riger
avec : Josiane Balasko, Richard Berry, Daniel Prévost, Daniel Ceccaldi, Jean-Claude Bouillon, Philippe Bruneau, Jean Sarrus
-> Pas vu.
Jeudi 20h40 Canal+
LA FILLE D'EN FACE
de Éric Schaeffer
1996 - 1h32 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("If Lucy Fell")
scénario : Eric Schaeffer, Tony Spiridakis
photographie : Ron Fortunato
musique : Amanda Kravat, Charlton Pettus
producteur : Steven Stabler, Bradley Jenkel, Brad Krevoy
avec : Sarah Jessica Parker, Eric Schaeffer, Ben Stiller, Elle Macpherson, James Rebhorn, Robert John Burke, David Thornton
-> Pas vu.
Jeudi 20h55 M6
SÉNÉCHAL LE MAGNIFIQUE
de Jean Boyer
1957 - 1h35 - France, Italie - CP ("Sénéchal le magnifique")
scénario : Jean Boyer, Jean Manse, Jean-Jacques Rouff, Serge Veber
photographie : Charles Suin
musique : Paul Misraki
producteur : Jean Boyer
avec : Fernandel, Nadia Gray, Georges Chamarat, Jeanne Aubert, Roland Armontel, Robert Pizani, Liliane Patrick
-> *
Numéro (plutôt réussi) de Fernandel, mais ça tiens du one man show rapidement lassant. On préférera le même acteur dirigé par des gens plus intéressant que Jean Boyer. De plus, le film est colorisé, ce qui est définitivement inacceptable, passez le mot, il faut boycotter les films colorisés ! (Et cette pratique n'est pas le jardin privé de TF1 et M6, je rappelle qu'Arte avait fait la même connerie en diffusant un Laurel et Hardy, l'un des meilleurs en plus, dans les mêmes conditions).
Jeudi 20h55 France3
TENUE DE SOIRÉE
de Bertrand Blier
1986 - 1h25 - France - 2.35:1 ("Tenue de soirée")
scénario : Bertrand Blier
photographie : Jean Penzer
musique : Serge Gainsbourg
producteur : René Cleitman
avec : Gérard Depardieu, Michel Blanc, Miou-Miou, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Michel Creton, Jean-François Stévenin
-> **
Les meilleures scènes du film sont les plus bizarres, les plus loufoques, celle avec Marielle en particulier. Pour le reste, c'est un trio insatisfait qui se cherche, assez classique chez Blier (Les valseuses, Trop belle pour toi, Préparez vos mouchoirs, etc.). Le problème de "Tenue de soirée", à mon sens, ce sont peut-être les acteurs, que ce soit Depardieu ou Michel Blanc, je n'arrive jamais à croire à leurs personnages, ils restent Depardieu et Blanc. Il faut dire qu'ils en rajoutent pas mal, sans parler de Miou-Miou qui aligne le même personnage, toujours le même. Un Blier mineur, mais avec des scènes redoutables.
Jeudi 22h10 Canal+
CRONOS
de Guillermo del Toro
("Cronos")
scénario : Guillermo del Toro
photographie : Guillermo Navarro
musique : Javier Álvarez
producteur : Arthur Gorson, Bertha Navarro
avec : Federico Luppi, Ron Perlman, Claudio Brook, Margarita Isabel, Tamara Shanath, Daniel Giménez Cacho, Mario Iván Martínez
-> ***
Voilà une très bonne surprise, ce film, qui en 1992 était le deuxième plus gros budget du cinéma mexicain, apporte un peu de sang neuf au mythe du vampirisme. Guillermo del Toro réalise un film vraiment personnel, avec un sens du visuel très aiguë (magnifique travail sur les décors, la pièce où l'industriel cancéreux attends par exemple), et un bon coup de balai sur les poncifs (pas de crocs). On peut juste regretter les connotations religieuses un peu facile, le personnage principal s'appelle Jesus Gris et la brute chargée de le retrouver (Ron Perlman, excellent) Angel, hors, de telles allusions nécessitent que ces personnages soient un peu plus consistants, dommage, Guillermo del Toro manque un peu le coche à ce niveau. Reste un film qui dépoussière les mythes de belle manière, sans complexe, ce qui aujourd'hui, où l'utilisation des poncifs est presque un passage obligé, est très rafraîchissant. Certainement pas une grande réussite, mais un film vraiment intéressant.
Jeudi 22h40 M6
VENDREDI 13
de Sean Cunnigham
1980 - 1h35 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Friday the 13th")
scénario : Victor Miller
photographie : Barry Abrams
musique : Harry Manfredini
producteur : Sean Cunnigham
avec : Betsy Palmer, Adrienne King, Jeannine Taylor, Robbi Morgan, Kevin Bacon, Harry Crosby, Laurie Bartram, Mark Nelson
-> ** (P)
La recette est simple, on prends "Halloween" de John Carpenter, on en rajoute à grosses louches dans le gore et dans le sordide, et hop, emballé c'est pesé. Si j'y ai quand même collé deux étoiles, c'est que ce film (qui lança définitivement la mode du slasher) a quand même quelques bons moments de suspens et réserve quelques surprises. Le cinéphage "se doit" de l'avoir vu comme étant le modèle d'un genre crétin mais drôle, dont les vraies réussites se comptent sur les doigts d'une main, souvent parce qu'elles tiennent de la satire. Ne vous y trompez pas, c'est extrêmement con.
Jeudi 22h50 Arte
LES NUITS FAUVES
de Cyril Collard
1992 - 2h05 - France - 1.66:1 ("Les nuits fauves")
scénario : Cyril Collard, Jacques Fieschi
photographie : Manuel Terán
musique : René-Marc Bini, Cyril Collard
producteur : Nella Banfi
avec : Cyril Collard, Romane Bohringer, Carlos López, Corine Blue, Claude Winter, René-Marc Bini, Maria Schneider
-> o
Fatigué et pas envie d'en causer, une autre fois peut-être.
Jeudi 23h10 France2
DENISE AU TÉLÉPHONE
de Hal Salwen
1995 - 1h20 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("Denise Calls Up")
scénario : Hal Salwen
photographie : Michael Mayers
musique : Lynn Geller
producteur : J. Todd Harris
avec : Timothy Daly, Caroleen Feeney, Dan Gunther, Liev Schreiber, Dana Wheeler-Nicholson, Aida Turturro, Alanna Ubach, Sylvia Miles
-> ***
Excellente surprise que ce "petit" film inventif, plusieurs personnages se fréquentent, leurs destins se croisent, etc. Oui, mais, uniquement au téléphone, jamais ils ne se rencontrent physiquement (oui oui, pour tout, c'est par téléphone). Pari assez osé et réussi par Hal Salwen, d'un coté une comédie de moeurs très drôle, et de l'autre une vision assez acerbe de l'Amérique du cocooning. On en ressort enchanté et amusé, mais aussi troublé, oui, parce qu'à la fin du film on se dépêche d'aller discuter avec ses ami(e)s... Hum, sur Internet.
Vendredi 23h35 Arte
RAINBOW POUR RIMBAUD
de Jean Teulé
1996 - 1h22 - France ("Rainbow pour rimbaud")
scénario : Jean Teulé
photographie : Éric Guichard
musique : François Hadji-Lazaro
avec : Bernadette Lafont, Laure Marsac, Robert McLeod, Michel Galabru, Farid Chopel
-> Pas vu.
Vendredi 00h20 France2
LA RUE DE LA HONTE
de Kenji Mizoguchi
1956 - 1h22 - Japon - VO ("Akasen chitai")
scénario : Masashige Narusawa, d'après Yoshiko Shibaki
photographie : Kazuo Miyagawa
musique : Toshirô Mayuzumi
producteur : Masaichi Nagata
avec : Machiko Kyô, Aiko Mimasu, Ayako Wakao, Michiko Kogure, Kumeko Urabe, Yasuko Kawakami, Hiroko Machida
-> *** (M)
Mizoguchi change un peu de genre, il s'attaque à un sujet contemporain, la prostitution et donc la place de la femme dans la société japonaise. Si la mise en scène est irréprochable, le traitement du sujet sans ambiguïté (les intentions de Mizoguchi sont très claires), les personnages sont par contre un peu des caricatures, apparement il a voulu concentrer dans le microcosme d'un bordel quelques éléments représentatifs, et tout cela est un parfois un peu gros, on en oublierai presque que ces femmes sont là pour se vendre. Bon, c'est juste pour dire que le film n'est pas parfait (j'ai souvent constaté que la critique est très tendre avec les films des grands maîtres japonais), mais il reste quand même tout à fait remarquable.
Vendredi 01h05 Arte
VIDEO BLUES
de Árpád Sopsits
1992 - 1h35 - Hongrie, France - VO ("Video Blues")
scénario : Sándor Fábry, László Garaczi, Árpád Sopsits
photographie : Sándor Kardos
musique : László Melis
producteur : François Liège
avec : Lajos Ottó Horváth, Attila Epres, Judit Danyi, Myriam Mézières, Eszter Szakács, Andris Hadnagy, Pál Hetényi, Lajos Kovács
-> Pas vu.
