AS de programme la semaine prochaine, cause je suis en vacances. Sinon, C'est une semaine sympathique, avec un Preminger inédit, mais la prochaine est très impressionnante, snif. AS de programme la semaine prochaine, cause je suis en vacances. Sinon, C'est une semaine sympathique, avec un Preminger inédit, mais la prochaine est très impressionnante, snif.
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Samedi 09h00 Canal+
LE PLUS FOU DES DEUX
de Jonathan Lynn
1997 - 1h35 - États-Unis - VF/VO - 2.35:1 ("Trial and Error")
scénario : Gregory Bernstein, Cliff Gardner, Sara Bernstein
photographie : Gabriel Beristain
musique : Phil Marshall
producteur : Jonathan Lynn, Gary Ross
avec : Michael Richards, Jeff Daniels, Charlize Theron, Jessica Steen, Austin Pendleton, Rip Torn, Alexandra Wentworth
-> Pas vu.
Dimanche 20h40 Arte
PARFUM DE FEMME
de Dino Risi
1974 - 1h43 - Italie - VO ("Profumo di donna")
scénario : Ruggero Maccari, Dino Risi, d'après Giovanni Arpino
photographie : Claudio Cirillo
musique : Armando Trovajoli
producteur : Pio Angeletti, Adriano De Micheli
avec : Vittorio Gassman, Alessandro Momo, Agostina Belli, Moira Orfei, Lorenzo Piani, Franco Ricci, Elena Veronese, Alvaro Vitali
-> ***
Un film qui repose en grande partie sur les épaules de son interprète principal, remarquable Vittorio Gassman. Un sujet qui évoque l'attirance sous une autre forme que le physique, le héros étant aveugle, c'est le parfum des femmes qui le "guide". L'histoire est assez abracadabrante, le film parfois un peu bavard, mais l'ambiance et le charme (il y a quelque chose de profondément italien) emporte l'adhésion.
Dimanche 20h50 TF1
JURASSIC PARK
de Steven Spielberg
1993 - 2h10 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Jurassic Park")
scénario : Michael Crichton, David Koepp
photographie : Dean Cundey
musique : John Williams
producteur : Kathleen Kennedy, Gerald R. Molen
avec : Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Bob Peck, Martin Ferrero, B.D. Wong, Samuel L. Jackson
-> *
Trop de guimauve ça vous tue un dinosaure, même s'il est très crédible (au niveau des sfx). La preuve que dans un film de ce Genre, plus on met d'enfants plus ça affaibli le film. Reste la première apparition des bestioles, un très grand moment de cinéma (même après plusieurs visions et sans effet de surprise), la séquence du tyranosaure et celle des velociraptors, seule scène où ces gamins sont supportables, car à ce moment là, tel le naufragé affamé, le spectateur les voit non plus comme des enfants mais comme de simples victuailles, de la viande à raptors. Dans son deuxième volet, "The Lost World", Spielberg sera beaucoup moins moral, plus méchant, plus sombre, on en reparlera.
Dimanche 20h55 France2
LE GRAND BLEU
de Luc Besson
1988 - 2h15 - France - 2.35:1 ("Le grand bleu")
scénario : Luc Besson, Robert Garland, Marilyn Goldin, Jacques Mayol, Marc Perrier
photographie : Carlo Varini
musique : Eric Serra
producteur : Patrice Ledoux
avec : Rosanna Arquette, Jean-Marc Barr, Jean Reno, Paul Shenar, Sergio Castellitto, Jean Bouise, Marc Duret, Griffin Dunne
-> o
Même pas un nanar, le vide intégral, un film bâti sur rien alors que les possibilités abondent, mais à chaque fois désamorcées par une naïveté sans borne. À part quelques scènes de comédie, dues au cabotinage de Jean Reno, je m'ennuie royalement, ou je dors. À mon avis, un film très surestimé à sa sortie par certains critiques, de peur de perdre leurs lecteurs, Besson ayant empêché les projections de presse, cette dernière fut contrainte de critiquer avec les chiffres des entrées en tête, le résultat se passe toujours de commentaire...
Dimanche 23h10 TF1
LES CENT FUSILS
de Tom Gries
1969 - 1h50 - États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("100 Rifles")
scénario : Tom Gries, Clair Huffaker
photographie : Cecilio Paniagua
musique : Jerry Goldsmith
producteur : Marvin Schwartz
avec : Jim Brown, Raquel Welch, Burt Reynolds, Fernando Lamas, Dan O'Herlihy, Eric Braeden, Michael Forest
-> *
Efficace mais trop plein de clichés, restent Raquel Welsh, attraction principale de film, et la fameuse scène avec Jim Brown qui fit couler pas mal d'encre. Quelques bons moments donc.
Dimanche 00h10 France3
JUAREZ
de William Dieterle
1939 - 2h10 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Juarez")
scénario : John Huston, Æneas MacKenzie, Wolfgang Reinhardt
photographie : Tony Gaudio
musique : Erich Wolfgang Korngold
producteur : Henry Blanke, Hal B. Wallis
avec : Paul Muni, Bette Davis, Brian Aherne, Claude Rains, John Garfield, Gale Sondergaard, Donald Crisp, Gilbert Roland, Montague Love
-> Pas vu.
Dimanche 2h20 France3
SONS OF LIBERTY
de Michael Curtiz
1939 - 0h20 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Sons of Liberty")
scénario : Crane Wilbur
photographie : Sol Polito, Ray Rennahan
producteur : Warner Bros
avec : Claude Rains, Gale Sondergaard, Donald Crisp, Montague Love, Henry O'Neill, James Stephenson, Vladimir Sokoloff
-> Pas vu.
Lundi 16h50 La5ème
ALLEZ FRANCE !
de Robert Dhéry
1964 - 1h30 - France ("Allez france !")
scénario : Colette Brosset, Robert Dhéry, Jean L'Hôte, Pierre Tchernia
photographie : Jean Tournier
musique : Gérard Calvi
producteur : Henri Diamant-Berger
avec : Robert Dhéry, Colette Brosset, Ronald Fraser, Diana Dors, Pierre Olaf, Arthur Mullard, Bernard Cribbins, Raymond Bussières, Jean Carmet, Pierre Dac, Pierre Doris, Jean Lefebvre, Jacques Legras, Pierre Tchernia
-> **
Burlesque franchouillard, à la Dhéry, sans prétention et surtout plein de têtes connus dans les seconds rôles. Comédie typique des années 60, mais c'est du franchouillard amusant, à regarder avec le sourire même si on ne rit pas vraiment.
Lundi 20h40 Canal+
L'HÉRITAGE DE LA HAINE
de James Foley
1996 - 1h50 - États-Unis - VF/VO ("The Chamber")
scénario : Chris Reese, William Goldman, d'après John Grisham
photographie : Ian Baker
musique : Carter Burwell
producteur : Brian Grazer, Ron Howard
avec : Chris O'Donnell, Gene Hackman, Faye Dunaway, Robert Prosky, Raymond J. Barry, Bo Jackson, Lela Rochon, David Marshall Grant
-> o
Navet dans lequel il n'y a pas grand chose à sauver, l'année 1996 fut celle des films de condamnés à mort, Tim Robbins est certainement le seul à avoir réussi son film (même si on peut accorder quelques bons côtés à celui de Sharon Stone). Celui là nous joue la totale, impossible aux acteurs de dire quelque chose sans en rajouter des tonnes (du style, attention je vais dire un truc vachement crucial), la mise en scène ne faisant qu'appuyer au maximum sur tout ce qu'on pourrait qualifier de clichés. Seul Carter Burwell compose une bonne partition, mais elle est noyée dans une entreprise bien foireuse.
Lundi 20h40 Arte
SHANGHAI TRIAD
de Zhang Yimou
1995 - 1h43 - Chine, France - VO - 1.85:1 ("Yao a yao yao dao waipo qiao")
scénario : Bi Feiyu
photographie : Yue Lu
musique : Zhang Guangtian
producteur : Wu Yigong, Yves Marmion, Jean-Louis Piel
avec : Li Gong, Baotian Li, Wang Xiaoxiao, Li Xuejian, Sun Chun, Fu Biao, Shu Chen, Liu Jiang Jiang Baoying, Yang Qianquan
-> **
Le film est très beau, plastiquement remarquable, des adjectifs qui ne suffisent même pas à décrire Gong Li, actrice fétiche (pour la dernière fois) de Zhang Yimou. De plus, le metteur en scène change un peu de genre, même si on peut lire entre les images, il choisit un sujet plus "politiquement chinois correct", ceci dit ça renouvelle de filmer d'autres horizons. Reste que le film comporte encore beaucoup de longueurs, que les qualités de la photo et la perfection technique de la mise en scène ne rattrapent pas toujours. À voir ou à revoir néanmoins, c'est certainement pas aussi simple.
Lundi 20h50 M6
OPÉRATION DRAGON
de Robert Clouse, Bruce Lee
1973 - 1h45 - Hong Kong, États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Enter the Dragon")
scénario : Michael Allin
photographie : Gil Hubbs
musique : Lalo Schifrin
producteur : Fred Weintraub, Raymond Chow, Paul M. Heller
avec : Bruce Lee, John Saxon, Jim Kelly, Ahna Capri, Kien Shih, Robert Wall, Angela Mao, Betty Chung
-> **
Ne surtout pas s'embarrasser avec un scénario primaire, mais profiter des scènes de combats, chorégraphiée et réalisée par Bruce Lee, toutes plus étonnantes les unes que les autres. C'est le seul intérêt de ce film, souvent considéré comme le meilleur de sa vedette. Mais quel intérêt !
Lundi 20h50 France3
LES VESTIGES DU JOUR
de James Ivory
1993 - 2h10 - Grande-Bretagne - VF - 2.35:1 ("The Remains of the Day")
scénario : Ruth Prawer Jhabvala, d'après Kazuo Ishiguro
photographie : Tony Pierce-Roberts
musique : Richard Robbins
producteur : John Calley, Ismail Merchant, Mike Nichols
avec : John Haycraft, Christopher Reeve, Anthony Hopkins, Emma Thompson, Caroline Hunt, James Fox, Peter Vaughan, Paula Jacobs, Ben Chaplin
-> ***
Enfin je trouve James Ivory moins chiant (passez moi l'expression mais il m'endort assez régulièrement), et ici c'est peut-être parce qu'il porte un regard plus franchement critique sur l'aristocratie. À travers le personnage interprété par Anthony Hopkins ("on dirait un vrai"), Ivory n'hésite pas à prendre moins de pincettes, il est plus dur, plus méchant, même si parfois encore cette méchanceté est diluée dans un peu trop de lenteur, gros défaut de James Ivory qui dès qu'il veut donner une ambiance lourde, tombe dans les longueurs. Si le film est vraiment réussi, c'est peut-être justement qu'Anthony Hopkins réussi à rendre son personnage touchant, hors il est la victime de ce milieu que dénonce Ivory. Une bonne surprise (pour moi).
Lundi 22h25 Arte
LAURA
de Otto Preminger
1944 - 1h25 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Laura")
scénario : Jay Dratler, Samuel Hoffenstein, Betty Reinhardt, Ring Lardner Jr., d'après Vera Caspary
photographie : Joseph LaShelle
musique : David Raksin
producteur : Otto Preminger
avec : Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price, Judith Anderson, Dorothy Adams, James Flavin, Clyde Fillmore
-> **** (M)
C'est un peu con à dire, mais c'est un film qui porte bien son titre, physiquement absente ou présente, Laura est toujours là. À travers son portrait, les descriptions plus que flatteuses de Lydecker, les regards plus francs et baignés d'envie de McPherson, elle est toujours là. Que ce soit par le jeu des acteurs, la mise en scène de Preminger, la musique obsédante, tout revient toujours à Laura. La question qui est posée, c'est qui est elle ? Cette femme qui réapparaît presque par miracle est en fait anodine, belle certes, mais rien de plus, c'est le regard de Lydecker ou McPherson qui lui donne corps, qui font de Laura un mythe. Magnifique et indispensable, l'un des plus grands film noir, et la plus belle évocation de la femme fatale. Comme le rappelait Vincent la semaine dernière, à ne pas manquer sous peine de représailles douloureuses :)
Lundi 22h30 Canal+
BUUD YAM
de Gaston J.M. Kaboré
1997 - 1h36 - Burkina Faso, France ("Buud Yam")
scénario : Gaston J.M. Kaboré
photographie : Jean-Noël Ferragut
musique : Michel Portal
producteur : Bruno Hodebert, Bertrand Kabore, Pierre Roda
avec : Serge Yanogo, Amssatou Maiga, Séverine Ouedouda, Colette Kaboré, Augustine Yameogo
-> Pas vu.
Lundi 22h40 M6
LES SEPT VAMPIRES D'OR
de Roy Ward Baker
1974 - 1h30 - Grande-Bretagne, Hong-Kong - VF - CP - 2.35:1 ("The Legend of the 7 Golden Vampires")
scénario : Don Houghton
photographie : Roy Ford, John Wilcox
musique : James Bernard
producteur : Don Houghton, Vee King Shaw, Hammer Films
avec : Peter Cushing, David Chiang, Julie Ege, Robin Stewart, Szu Shih, John Forbes-Robertson, Robert Hanna, Chan Shen
-> * (****)
L'une des idées les plus cons mais aussi les plus drôles qui soit jamais sortie de la tête d'un scénariste et d'un producteur. Pourquoi ne mélangerait-on pas les films de vampires façon Hammer avec les films de Kung-fu (très en vogue à cette époque) ? Ben en fait on comprends aisément pourquoi quand on voit le résultat. Ceci dit, Peter Cushing joue Van Helsing de manière presque clownesque (il a clairement compris l'inanité du scénario) et Roy Ward Baker semble avoir parfois choisi l'option burlesque, le résultat est donc involontairement (et un peu volontairement, du moins, à l'insu des producteurs) drôle, et tout particulièrement psychotronique.
Lundi 23h40 France3
LE CHEMIN DES ÉCOLIERS
de Michel Boisrond
1959 - 1h20 - France, Italie ("Le chemin des écoliers")
scénario : Jean Aurenche, Pierre Bost, d'après Marcel Aymé
photographie : Christian Matras
musique : Paul Misraki
producteur : Ralph Baum
avec : Françoise Arnoul, Alain Delon, Bourvil, Jean-Claude Brialy, Lino Ventura
-> ?
Pas vu depuis des siècle, et degré quasi-zéro de mes souvenirs semble être à la hauteur de la réputation du film. Faible quoi...
Mardi 20h50 TF1
INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE
de Steven Spielberg
1989 - 2h05 - États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Indiana Jones and the Last Crusade")
scénario : Jeffrey Boam, George Lucas, Menno Meyjes, Tom Stoppard
photographie : Douglas Slocombe
musique : John Williams
producteur : Robert Watts
avec : Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, John Rhys-Davies, Julian Glover, River Phoenix, Michael Byrne
-> ***
Comme me l'avait fait remarquer si justement le Dr. Strangelove (alias un p'tit gars qui marche pas mal au jeu ciné) c'est le film qui élève définitivement Indiana Jones au rang de mythe, en le mettant aux prises avec la quête du Graal, et mieux que ça, en le rendant immortel. Plus terre à terre, le film est un film d'aventure, d'action, respectant à la lettre les règles du genre, mais en les multipliant par 10, profitant des moyens mis à sa disposition, Spielberg se régale, mélangeant humour, action, fantastique, sans compter. Rarement ce metteur en scène n'est aussi à l'aise que dans ce genre de film, l'entertainment pur, bien sur il y va de ses multiples références au nazisme, ne ménageant pas ses proies (passez moi l'expression), mais il joue surtout la carte efficace du rythme parfait, du film sans temps mort, avec un talent techniquement rarement égalé. Pas une seconde d'ennui, juste quelques regrets pour les références à la bible un peu trop énormes, la part de mystère qui restait à la fin des "Aventuriers de l'arche perdue" est ici évacuée sous trop d'explications terre à terre, dommage, même si ça ne gâche pas vraiment le plaisir. On retiendra quelques scènes en particuliers, les règlements de compte avec son père (géniale idée que de renouveler le principe du couple de cette manière), son cours à l'université (où il est plus "admiré" qu'écouté), et l'excellent Denholm Elliott, à la fois perdu et complètement repérable, au milieu de la foule, pendant qu'Indiana vante ses talents de caméléon... Il y'en a d'autres, ça n'arrête pas.
Mardi 20h55 France2
JERSEY GIRLS
de David Burton Morris
1992 - 1h35 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("Jersey Girl")
scénario : Gina Wendkos
photographie : Ron Fortunato
musique : Misha Segal
producteur : David Madden, Nicole Seguin, Staffan Ahrenberg
avec : Jami Gertz, Dylan McDermott, Sheryl Lee, Aida Turturro, Molly Price, Star Jasper, Joseph Mazzello, Joseph Bologna
-> **
Petit film indépendant fort sympathique, l'ambition est certes réduite, c'est une histoire simple mais traité sans trop en faire, sans en rajouter. Distrayant et jamais ridicule, avec des actrices et acteurs tout à fait dans le ton, crédibles.
Mercredi 09h00 Canal+
LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP
de Mario Bava
1963 - 1h25 - Italie - VF/VO ("La Ragazza che sapeva troppo")
scénario : Mario Bava, Enzo Corbucci, Ennio De Concini, Eliana De Sabata, Mino Guerrini
photographie : Mario Bava
musique : Robert Nicolosi
producteur : Massimo de Rita, Ferrucio de Martino, Lionello Santi
avec : Laeticia Roman, John Saxon, Valentina Cortese, Dante di Paolo, Robert Buchanan, Gianni di Benedetto, Virginia Doro
-> **
Les débuts de Bava et du Giallo, ici l'intrigue est encore très mathématique (un peu à la Agatha Christie) mais Bava s'en débarrasse en partie en développant l'un des thèmes favoris, c'est à dire en jouant sur la frontière entre illusion et réalité. Justement il sera intéressant de voir quelle fin sera diffusée (il y en a deux, dont une refusée vraisemblablement par les distributeurs), celle rationnelle et plutôt inintéressante, ou celle laissant place aux troubles psychanali- -tiques de l'héroïne, une bonne surprise Monsieur Dionnet ?
Mercredi 21h00 Canal+
COUP DE FOUDRE ET CONSÉQUENCES
de Andy Tennant
1997 - 1h40 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Fools Rush In")
scénario : Joan Taylor, Katherine Reback
photographie : Robbie Greenberg
musique : Alan Silvestri
producteur : Doug Draizin
avec : Matthew Perry, Salma Hayek, Jon Tenney, Carlos Gómez, Tomas Milian, Siobhan Fallon, John Bennett Perry, Stanley DeSantis
-> *
Une petite étoile parce que Matthew Perry a des mimiques très drôles (directement importées de la série "Friends") et parce que Salma Hayek, ben, putain elle est bonne. Et le film ? Boarf, une comédie romantique pénible de plus.
Jeudi 20h40 Canal+
L'ANNONCE FAITE À MARIUS
de Harmel Sbraire
1998 - 1h20 - France ("L'annonce faite à marius")
scénario : Harmel Sbraire, Jackie Berroyer
musique : 3ème Oeil
avec : Pascal Légitimus, Léa Drucker, Jackie Berroyer
-> Pas vu.
Jeudi 20h45 M6
DEUX SUPER-FLICS
de Enzo Barboni, E.B. Clucher
1976 - 1h55 - Italie - VF ("I Due superpiedi quasi piatti")
scénario : Enzo Barboni
photographie : Claudio Cirillo
musique : Guido De Angelis, Maurizio De Angelis
avec : Terence Hill, Bud Spencer
-> o
Quelques poursuites ridicules, des bagarres mollassonnes, deux acteurs cabotins (le mot est faible) , un "scénario", et surtout, la marque de fabrique du couple Hill/Spencer, un humour au cacao de synthèse et margarine roulé sous les aisselles.
Jeudi 20h55 France3
À LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE
de John McTiernan
1990 - 2h10 - États-Unis - VF - 2.35:1 ("The Hunt for Red October")
scénario : Larry Ferguson, Donald Stewart, d'après Tom Clancy
photographie : Jan de Bont
musique : Basil Poledouris
producteur : Mace Neufeld, Jerry Sherlock
avec : Sean Connery, Alec Baldwin, Scott Glenn, Sam Neill, James Earl Jones, Joss Ackland, Richard Jordan, Peter Firth
-> ***
John McTiernan et le film d'action, ça va toujours un cran plus loin. Certes il y a d'abord l'action pure, le suspens, les images de sous-marin (très réussies), et l'intrigue politique (l'espionnage et ses rouages). Mais en plus McTiernan rends ses personnages vivants, par exemple Alec Baldwin est un Jack Ryan dix fois plus intéressant que celui interprété par Harrison Ford dans les films de Philip Noyce, et surtout Ramius, Sean Connery en pleine forme, ne cesse de s'étoffer tout au long du film et des confrontations, quelques soient les révélations faites sur le personnage, le doute subsiste longtemps. Efficace et pas con, même si ça n'est jamais génial, la signature McTiernan c'est le rythme et des personnages pas si pacotille.
Jeudi 22h15 Arte
NU PARMI LES LOUPS
de Frank Beyer
1962 - 1h58 - Allemagne de l'Ouest - VO - 2.35:1 ("Nackt unter Wölfen")
scénario : Bruno Apitz
photographie : Günter Marczinkowsky
producteur : DEFA
avec : Erwin Geschonneck, Gerry Wolff, Armin Mueller-Stahl, Krystyn Wójcik, Victor Awbjuschka, Fred Delmare
-> Pas vu.
Jeudi 23h10 France2
JE SUIS LE SEIGNEUR DU CHÂTEAU
de Régis Warnier
1989 - 1h30 - France ("Je suis le seigneur du château")
scénario : Alain Le Henry, Régis Wargnier, d'après susan Hill
photographie : François Catonné
musique : Sergei Prokofiev
producteur : Yannick Bernard
avec : Jean Rochefort, Dominique Blanc, Régis Arpin, David Behar, Pascale Le Goff, Frederic Renno
-> *
Je suis le seigneur du château, c'est ça, moi c'est Coluche et lui c'est les Beatles. Un film qui cherche à faire du neuf dans le cinéma français, dans un genre rarement traité, mais un film lourd et pompeux où chaque bonne idée fait regretter la prétention de la mise en scène.
Jeudi 23h20 Canal+
LA RÉVOLTE DES MORTS-VIVANTS
de Amando de Ossorio
1971 - 1h30 - Portugal, Espagne - VF/VO - 1.66:1 ("La Noche del terror ciego")
scénario : Amando de Ossorio
photographie : Pablo Ripoll
musique : Antón García Abril
producteur : José Antonio Peréz Giner
avec : Lone Fleming, Cesar Burner, Elena Arpón, Joseph Thelman, Rufino Inglés, María Silva, Simón Arriago
-> ** (****)
Décidément le père Dionnet a décidé de nous retrouver et surtout de diffuser tout les trésors cachés de la série B (voire Z parfois, le téléfilm Troma d'il y a quelques semaines). Ici c'est le premier des quatre films consacrés aux fantômes des templiers par Amando de Ossorio. Tout l'intérêt du film (il vaux mieux oublier le manque de moyens et l'interprétation assez sommaire) tient dans l'ambiance, un peu comme chez Jean Rollin mais avec plus d'ambition, certaines scènes sont magnifiques et prouvent un réel sens de la mise en scène. De plus, et c'est pas peu dire, ça fait peur, l'imagerie d'Ossorio tient parfois du cauchemar d'enfants, de terreurs enfouies assez primaires, et c'est très efficace. Sauf erreur de traduction (c'est bien possible mais j'ai jamais vérifié tellement celle là me plaît), le titre original est bien plus proche de l'ambiance horrifique du film : "La nuit de la terreur aveugle". Un film rarissime, à voir (pour les amateurs surtout).
Vendredi 23h35 Arte
DIE GROSSE LIEBE
de Otto Preminger
1932 - 1h27 - Autriche - VO - 1.37:1 ("Die grosse liebe")
scénario : Siegfried Bernfeld, Artur Berger
musique : Walter Landauer, Frank Fox
avec : Hansi Niese, Attila Hörbiger, Betty Bird, Hugo Thimig
-> Pas vu.
Rarissime, enfin, pis que ça, inédit, puisque considéré comme impossible à restaurer, les débuts de Preminger. Cinéphiles et cinéphages n'oublieront pas de mettre une cassette.
Vendredi 00h30 France2
L'IDIOT
de Akira Kurosawa
1951 - 2h39 - Japon - VO ("Hackuchi")
scénario : Eijirô Hisaita, Akira Kurosawa, d'après Fyodor Dostoyevsky
photographie : Toshio Ubukata
musique : Fumio Hayasaka
producteur : Takashi Koide
avec : Eijirô Yanagi, Minoru Chiaki, Chieko Higashiyama, Toshirô Mifune, Masayuki Mori, Takashi Shimura, Setsuko Hara, Yoshiko Kuga
-> ***
Même dans ses films les plus proches du film de genre (les 7 samouraï), Kurosawa ne manque jamais de porter un regard acerbe sur la société japonaise. Ici en transposant "L'idiot" de Dostoïevsky dans le japon d'après guerre, il est encore plus critique et pessimiste. Autre différence par rapport à pas mal de ses autres films, il s'inspire de l'expressionnisme allemand pour mettre en valeur (façon de parler) ses décors et ses personnages. Le résultat est assez surprenant et saisissant, preuve d'une période difficile et torturée pour le japon, mais aussi pour le metteur en scène. Est ce que quelqu'un sait si la version originale (avant que les ciseaux de la censure ne "frappent") sera visible un jour ? Est ce même encore possible ?
