Lumière ! TV : Programme TV du 19/12 au 25/12/1998

UNDI matin, premier coup d'oeil aux programmes, 58 films ! C'est un complot... Ce qui est décevant c'est que le nombre de bons films n'est pas proportionnel à cette inflation. Enfin, il y a quand même 3 Capra, une belle soirée au cinéma de minuit, un film de SF 50's plutôt réussi, bon, c'est pas si mal...

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Le héros "surhumain" aux prises avec le quotidien, pourtant il y a de quoi faire, il suffit d'une bonne dose d'ironie et de quelques gagmen doués. Rien de tout ça ici, c'est lourd, plat, sans intérêt, même niveau qu'Un flic à la maternelle, c'est tout dire.

Belmonderie classique à peine animée par Michel Audiard (quelques grands dialogues tout de même) et par les seconds rôles, Michel Galabru, Charles Gérard, Venantino Venantini, Philippe Castelli et Jean-François Balmer. Rien de plus.

De gros moyens mais une platitude désolante, on s'ennuie, tout simplement. De Broca fut plus inspiré, il y'a longtemps.

Si si, une étoile parce que c'est plutôt drôle, plus ça va plus ça devient dépassé. Mais avec la musique (façon de parler) de Lavilliers, parfois, c'est même plus marrant, seulement pathétique.

Encore un film très rare, à ne surtout pas manquer. Surtout que c'est pré code. Et surtout n'oubliez pas de laisser tourner le magnéto après, il y a trois Bugs Bunny (sûrement des Tex Avery), un court métrage de Don Siegel et un court métrage de B. Reeves Eason. C'est le premier cadô de Noël de Patrick Brion.

Vu il y a déjà longtemps, je n'en garde pas un souvenir impérissable, quelques scènes amusantes si je me souviens bien.

Prévenons d'abord les personnes insensibles au Western, celui ci n'est pas pour eux, c'est une sorte de résumé de tout les westerns de l'âge d'or, plein de poncifs. Mais pour l'amateur, ça passe, John Wayne y est plus monolithique que jamais.

Renoir voulait fêter, avec ce film, son retour en France. Il dresse un portrait de la belle époque populaire, avec un rythme et un souffle impressionnant. Mais peut-être qu'on en attends plus de la part de Renoir, plus que du spectacle, et du coup, ça déçoit un peu. À revoir ceci dit, même s'il passe souvent, ça fait longtemps que je ne l'ai vu.

Une étoile, c'est déjà beaucoup, mais c'est pour Toshiro Mifune. D'un côté on a un casting assez impressionnant, mais d'un autre c'est un peu sa faiblesse, on y croit pas une seule seconde, et dans un film sur la dure condition des Inuits, ben c'est plutôt une grosse faute.

Ca ne vaut peut-être pas la version de Flemming, mais cette production Disney ne manque pas de charme, elle utilise surtout les accessoires du roman, la jambe de bois, le trésor, les peurs de l'enfance, etc. Et Byron Haskin, cinéaste "sur commande" qu'il faudra bien réévaluer un jour (chiche, je me le sens bien un petit truc sur Byron Haskin) donne au film beaucoup de rythme et de saveur, bien aidé par la truculence des acteurs principaux. Une sucrerie idéale pour un lundi après-midi.

Ce qui frappe chez Capra, avant tout, c'est l'humanisme, le film en déborde. Tout est prétexte à taper sur le capitalisme, le fascisme, en fait, tout les mots qui finissent en "isme" (voir justement, la tirade de Lionel Barrymore à ce sujet). L'excellent Edward Arnold endosse donc le rôle du méchant, du sans coeur, et comme souvent chez Capra, il est seul. Seul, mais il représente tout les autres de sa caste. Plus que dans ses autres films, ici, tous ses thèmes favoris sont réunis, l'argent, la sophistication, la vanité sont traînés dans la boue, mais toujours avec une certaine gentillesse, donc, beaucoup d'ironie, sans virulence apparente (sans violence) Capra est plus efficace que ses confrères, malgré une certaine simplicité (qu'il revendique), voire une certaine naïveté, son message passe toujours. Il faut dire que si le message passe c'est grâce à l'humour, omniprésent dans ce film (ah, le "Home Sweet Home" qui dégringole à chaque explosion) et aussi par la mise en scène, riche et parfaitement maîtrisée. Capra utilise deux caméras, ce qui lui permet de filmer les dialogues sous de nombreux angles différents. Et Capra adore filmer les dialogues, grâce à lui le théâtre filmé, ou le simple champs / contrechamps ne sera plus la seule méthode. Il n'hésite pas non plus à filmer de dos ces acteurs en train de monologuer (extrêmement rare au cinéma), et ouvre le film sur un plan large en plongée tout à fait remarquable. À voir, à revoir, à apprendre par coeur, mis à part qu'il s'agit de mon Capra favori, je le classe régulièrement et sans hésiter parmi mes films de chevet. Un film "remonteur de moral" d'une efficacité incroyable.

Des stéréotypes font du karaté, puis y'a des gamins qui jouent mal, un méchant qui joue très mal (incroyable, une performance mémorable) et surtout y'a Chuck Norris, un abcès qui veut pas crever.

Autre grande réussite des années 50, avec "Planète interdite". Ici, c'est Joseph Newman qui se passionnait pour le bouquin qui et décida les décideurs d'en faire un film, même si le budget ne s'accordait pas forcément avec ses ambitions. La charmante histoire des Metaluniens venant demander l'aide aux terriens est plus vicieuse qu'elle en a l'air, après tout, ceux-ci ne représentent ils pas une menace ? Ils ont une technologie très avancée et ils viennent réclamer le secret de l'atome ! Louche... Je ne spoilerai pas plus loin, le film répond à ces questions, on peut difficilement oublier les magnifiques scènes sur la planète Metaluna, Jack Arnold (non crédité au générique, mais dont la participation est certaine) raconte qu'il en tourna une grande partie (à la demande de la production, alors qu'une première mouture du film était déjà montée), il aurait apparemment choisi de ne pas figurer au générique. Cette association, de Joseph Newman et Jack Arnold, deux maîtres incontestés de la série B fait merveille.

Remake de "Lady for a Day" du même Capra. Ici, malheureusement, Capra n'est plus le réalisateur adulé des années 30/40, et un certain Glenn Ford, star envahissante (et acteur très moyen) des années 50/60, ne va pas lui faire le cadeau qu'il méritait. Glenn Ford n'avait qu'une idée en tête, être LA star du film, il oblige donc Capra à le mettre bien en avant (en rajoutant des scènes qui lui sont consacrée à 100%). Dommage, le film y perd en rythme. Mais heureusement, heureusement, Capra réussi à imposer quelques uns de ces tics, les seconds rôles d'abord, ils sont là, Peter Falk remarquable, mais aussi les tronches inoubliables de Mickey Shaughnessy ou encore Jack "l'homme qui joue dans tous les films" Elam. Ajoutons à cela quelques scènes mémorables, une Bette Davis parfaite et ça nous fait un bon petit film, plein de regrets, certes, mais un bon film. Le dernier long métrage de Capra d'ailleurs, il préférera se retirer devant la bêtise des stars égocentriques et des producteurs ignares et incapables.

Aaah, le mélo exotique, un genre tout à fait appréciable, surtout quand il est dirigé par l'impeccable Tay Garnett, éclairé par l'un des meilleurs chef-op Rudolph Maté, et centré sur la star Marlene Dietrich. Ici elle incarne la femme fatale "Marleniene" type, fume-cigarette, langage fleuri, un coté masculin provocateur, bref, elle fait craquer tout les hommes, surtout les "vrais" ! Un classique qui ne déborde pas de génie, mais qui reste de très loin au dessus du lot, à voir.*

Andrew V. McLaglen est responsable de la plupart des derniers westerns classiques (c'est le fils de Victor McLaglen, acteur fétiche de John Ford). Ici, comparé à "Chisum" (voir plus haut) on a un scénario très classique, avec quelques petites surprises en plus, et la présence envahissante de John Wayne (version monolithique, hein, c'est quand même un grand acteur) en moins. James Stewart et Dean Martin sont impeccables, Raquel Welsh est rhââââ, bref, un western pour fans seulement, avec quelques bonus à la clef.

C'est marrant, je ne suis pas un grand fan de Sautet, et là, alors que ses amateurs font une moue pas très engageante sur ce film plutôt léger et bien j'ai plutôt aimé. Sûrement le numéro de Montand, très à l'aise dans un rôle ou son talent de Show man est utile, en effet jouer avec un plateau en équilibre sur la main et un sourire permanent tiens du music-hall. Ou alors c'est la légèreté apparente du film, parfois teintée de regrets, sans que ça aille bien loin, certes. C'est curieux mais j'ai accroché à la deuxième vision, la première m'avait laissé de glace.

Qui aurait pu croire qu'un remake du film culte d'Yves Robert puisse être plutôt réussi ? Pas moi, et pourtant il faut bien se rendre à l'évidence, si le film n'a plus la verve de l'original (les dialogues sont bien plus fade, mais le changement de langue y est peut-être pour beaucoup) il gagne par contre dans sa métaphore du conflit entre l'Irlande et l'Angleterre. C'est pas un chef d'oeuvre, c'est clair, mais la surprise aidant, c'est beaucoup mieux que ce à quoi on pouvait s'attendre. Ah oui, chose importante, la plupart des gamins sont plutôt bons, donc supportables, et c'est important n'est ce pas ?

Animation sympa, sans plus, textes du maître, la BD ne gagne pas grand chose à passer en animation, mais bon, ça se laisse voir.

Héééé oui, il faut bien l'avouer, c'est lourd... Même le fan ultime de Steve Martin que je suis, en reste baba. M'enfin, une étoile pour Steve Martin qui arrive à lui tout seul à porter quelques scènes, c'est tout ce que ça vaut, sinon que ça donne envie de revoir ses films des années 80, ou L.A. Story, etc.

Rien à sauver de ce nanar pénible, Richard Chamberlain n'a pas l'ombre du 10ème du charisme et/ou du talent nécessaire pour le rôle, la mise en scène est plate, Sharon Stone aussi. Notez qu'il suffisait de jeter un oeil sur les producteurs.

Première interprétation de Roger Moore dans le rôle de Bond, si je ne m'abuse, les rares intérêts qu'on pouvait trouver dans les premiers de la série (interprétation de Connery, une machisme à la limite de la satire) se trouvent ici complètement effacés par la mollesse de la mise en scène et de l'interprétation (façon de parler) détachée de Roger Moore. Et j'insiste pas sur l'incroyable xénophobie de cet épisode particulièrement minable.

On pourra aisément comparer avec "Vivre et laisser mourir", y'a pas photo, ici le héros incarné par Sean Connery, est félin, on est loin de Moore la limace. Ici, ça bouge, on voyage, et surtout on ne se prends pas trop au sérieux. Bref, un film d'action formaté (très standard) qui se laisse voir. James Bond étant devenu un produit encore plus formaté aujourd'hui, et surtout financé par la publicité (en fait c'est devenu un long clip de pub, dans la forme et le fond) on se rabattra donc sur ces premiers épisodes, qui, s'ils sont scénaristiquement crétins, n'en sont pas moins distrayants.

Bon, je suis pas fan d'opéra, et j'ai pas tenu jusqu'à la fin. Peut-être cette fois ci, puisqu'il paraît que c'est très bien.

Héroic Fantasy romanesque, "Ladyhawke" ne s'embarrasse pas de gros bras et d'effets spéciaux assommants. Richard Donner joue plus sur l'aspect romanesque, mais un romanesque exempt de ses pires kitscheries, les décors et la mise en scène sont épurés du "trop", typique des films d'Héroic Fantasy (qui traitent d'un moyen âge fantastique). On ne sait jamais trop si c'est par talent ou par manque de moyens, mais la réussite et là, et l'interprétation de Hauer et Pfeiffer est tout à fait dans le ton. Même Matthew Broderick est supportable. Reste la musique, difficile à supporter, une malheureuse faute de goût.

Beaucoup moins bien qu'Astérix et Cléopâtre, de la simple animation de BD. Avec une animation moyenne en plus. Quelques bons passages qui réveillent quelques souvenirs, rien de plus.

Sympathique petit polar bizarre, joué avec beaucoup de talent, et d'envie (on sent bien Serrault et Huppert qui s'amusent bien). La mise en scène n'est pas transcendante, Chabrol déroule, mais le scénario réserve quelques surprises et quelques zones d'ombre tout à fait jouissives. Plutôt qu'un petit Chabrol, je pense plutôt à un Chabrol modeste.

Je sais pas pour vous, mais une adaptation très fidèle d'un roman qui m'a endormi rapidement, yark... L'académisme règne en maître, ça a parfois du bon, mais à ce point c'est pénible. A part Isabelle Huppert qui a l'air de bien s'amuser (d'où l'étoile) et qui donne un peu de vigueur à l'ensemble, à part une jolie photo et de beaux décors, on a l'impression qu'ils ont du s'emmerder sec sur le tournage. Pourtant, Chabrol aurait pu tirer autre chose de Flaubert, y'avait quand même des thèmes qu'il aime bien manipuler.

Un classique de la télé française, une comédie plutôt réussie avec le dosage classique d'humour, de pathétique, de satire, de bons acteurs et de bons seconds rôles. Il manque juste la touche de génie, le grain de folie pour emballer l'ensemble, c'est parfois un peu trop recette de cuisine. Ah oui, le gamin est insupportable, mais c'est fait exprès.

W.C. Fields aurait été ravi de sabrer ce film en deux ou trois mots, ici, en effet, les bébés et les chiens parlent. Pas drôle une seule seconde.

Assez inégal, le film déroule une série de sketches, plus ou moins bons. Certains sont carrément excellent, jouant sur les anachronismes, d'autres un peu plus lourds. Pas mal dans l'ensemble.

C'est pas par manque de moyens mais plutôt par manque de motivation que le film est assez soporifique. Aucun souffle, ce qui est assez dramatique quand on adapte Jack London. Un problème assez fréquent dans les productions internationales. On aurait préféré la version de William A. Wellman.

Si vous pensiez qu'Hollywood avait touché le fond avec le remake de "3 hommes et un couffin" et bien vous avez tout faux, voilà ce qu'ils savent faire de pire avec ce remake des "Compères" de Veber. Robin Williams et Billy Crystal n'y gaspillent même pas leur talent puisque dans ce film ils sont très mauvais, mais vraiment mauvais. Mel Gibson y fait une apparition.

Cf. "Les douze travaux d'Astérix". C'est du même acabit avec un peu moins d'imagination. Petite nouveauté tout de même, c'est écrit et réalisé en Allemagne

Enfin si, j'ai du le voir quand j'étais petit, mais on ne m'y reprendra pas deux fois, promis.

Adaptation parfaitement réussie de Jack London, car Robert Rossen, les comédiens et Michael Curtiz l'ont mise au goût du jour. En faisant de "The Sea Wolf" un film noir et finement antifasciste, ils arrivent à donner le poids (dans le bon sens du terme) nécessaire à une adaptation utile. Edward G. Robinson y est tout simplement extraordinaire, dans un rôle courageux à Hollywood, idem pour Ida Lupino et John Garfield. La mise en scène de Curtiz est très pro, impeccable, et l'image de Sol Polito magnifique. À voir.

Au départ, pour le producteur Charles H. Schneer et son associé Ray Harryhausen, il y a un prétexte à aligner quelques scènes d'animation que ce dernier maîtrise parfaitement. Comme souvent le film manque un peu de rythme au début, mais une fois les hostilités engagées, rhâââ, des cow-boys contre des dinosaures, fallait y penser. La dernière scène du film, dans l'église, est tout simplement remarquable.

De loin l'adaptation la moins raté, surtout grâce à l'interprétation qui reste le seul intérêt du film, mais quelle interprétation ! Heureusement parce que Jean-Paul Le Chanois n'a pas l'ombre d'une envie de prendre le moindre risque et sa mise en scène et plate comme une limande.

Capitaines, bateaux, femmes à bord, tout est la pour une très bonne et très classique déclinaison d'un genre bien défini. Richard Thorpe, sans véritable génie, mène son bateau avec talent et nous offre un bon film d'aventures, sans temps mort, avec un excellent duo d'acteurs.

Cette vision Hollywoodienne (donc assez naïve) d'un choc des cultures se laisse tout à fait regarder, pour trois raisons, les décors sont assez impressionnants, Yul Brynner est tout à fait crédible, et surtout, Deborah Kerr est belle à tomber. Ça ne casse pas beaucoup de briques mais c'est plutôt sympathique, dommage qu'un réalisateur plus intéressant que le fade Walter Lang ne se soit pas vu confier le projet.

C'est l'époque où Delon était obsédé par les justiciers masqués. Le film n'apporte rien de nouveau au genre. Seul intérêt, il est tourné en 65mm mais à la télé on verra pas la différence...

Aaaaah, un péplum avec Steeve Reeves, rien de mieux pour les fêtes. C'est joué avec les pieds, mais plutôt bien mis en scène, avec des moyens relativement conséquents. Bref, du spectacle un peu bête... Ça repose.

L'ange n'est pas un petit chérubin tout mignon, il boit, il fume, il est grossier, etc. Mais bon, il est pas là pour rien. Le film n'arrive pas à démarrer, le sujet, a priori original, s'avère être extrêmement classique et plutôt décevant. La bande annonce était clairement axée sur le personnage de l'ange alors qu'il n'est qu'un prétexte pour une comédie romantique de plus (Nora Ephron oblige). Quelques petits bouts de dialogue restent intéressants, jouant avec un peu de cynisme. Autre problème, Andie MacDowell, complètement à côté de son rôle, on ne croit pas une seule seconde à son personnage. Par contre William Hurt est excellent. En bref, une idée de base intéressante, et derrière, du déjà vu. Dommage.

Grand classique dont je ne me lasse pas, contrairement à d'autres films de Visconti. Somptueux, remarquablement interprété (avec un casting assez surprenant), le film mérite mieux qu'un écran de télévision. Essayez de le voir au cinéma dans sa copie 70mm (qui a été restaurée récemment si je ne m'abuse ?).

Capra n'a pas encore la complète maîtrise de ses leçons humaniste, ici on comprends bien que tout n'est qu'illusion, mais c'est moins net que dans ses prochains films. Reste une mise en scène déjà remarquable, avec quelques plans surprenant (la fontaine). Et surtout, Capra applique avec ses acteurs (même les énièmes rôles) la leçon qu'il nous donne, en les filmant tous comme s'ils avaient la tête d'affiche. Petite anecdote, Capra persuadé qu'il allait obtenir l'oscar du meilleur réalisateur, se paya la honte en se levant avant que le nom de l'heureux gagnant soit entièrement prononcé, pas de chance l'oscar fut attribué à Frank Lloyd, Capra du se rasseoir, très gêné...