Programme TV du 12/12 au 18/12/1998

J'AI pas beaucoup de temps cette semaine, dommage y'a du beau monde, d'ailleurs on verra que la semaine suivante, arte et France3 mettent les bouchées doubles, enfin, voyons voir cette semaine déjà.

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CETTE SEMAINE

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




DIMANCHE

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Dimanche 20h35 Canal+

KAMA SUTRA, UNE HISTOIRE D'AMOUR
de Mira Nair
1996 - 1h53 - Inde, Grande-Bretagne - VO/VF ("Kama Sutra : A Tale of Love")
scénario : Helena Kriel, Mira Nair
photographie : Declan Quinn
musique : Mychael Danna
producteur : Lydia Dean-Pilcher, Mira Nair
avec : Naveen Andrews, Sarita Choudhury, Ramon Tikaram, Rekha, Indira Varma, Pearl Padamsee, Arundhati Rao, Khalid Tyabji
-> Pas vu.



Dimanche 20h40 arte

TOUT CE QUE LE CIEL PERMET
de Douglas Sirk
1955 - 1h29 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("All That Heaven Allows")
scénario : Peg Fenwick, d'après Edna Lee et Harry Lee
photographie : Russell Metty
musique : Frank Skinner
producteur : Ross Hunter
avec : Jane Wyman, Rock Hudson, Agnes Moorehead, Conrad Nagel, Virginia Grey, Gloria Talboot, William Reynolds, Charles Drake
-> **

Un mélo social de Douglas Sirk c'est forcément intéressant, ici, plutôt que de jouer de la glande lacrymale, il réussit encore à donner au film une certaine portée sociale. La haute société comme obstacle à l'amour entre un jardinier (Rock Hudson) écolo, et une veuve de la haute qui s'attache à des valeurs sans valeur comme le fameux "Que vont en penser mes amis". En fait Sirk démontre que la peur de ne plus être accepté dans son propre monde par la veuve (Jane Wyman) tient plus de la paranoïa qu'autre chose, même s'il y a, bien sur, un bon fond de vérité. Un mélodrame social, à l'histoire parfois un peu simplette (mais ça n'est souvent qu'apparence) dont le principal défaut s'appelle Rock Hudson, qui pourtant, n'a jamais été aussi "moins mauvais" qu'avec Sirk.



Dimanche 20h55 TF1

L'ENFER
de Claude Chabrol
1994 - 1h40 - France - CP ("L'enfer")
scénario : Claude Chabrol, d'après Henri-Georges Clouzot
photographie : Bernard Zitzermann
musique : Matthieu Chabrol
producteur : Marin Karmitz
avec : Emmanuelle Béart, François Cluzet, Nathalie Cardone, André Wilms, Marc Lavoine, Christiane Minazzoli, Dora Doll, Mario David
-> **

Histoire de jalousie et donc de paranoïa, relativement classique, et comme la mise en scène tout aussi classique de Chabrol ne relève pas le plat, on s'ennuie un peu. Juste un peu parce que François Cluzet est très bon (il collectionne les petits tics, les petits mouvements révélateurs, d'ailleurs bien captés par Chabrol), mais Emanuelle Béart, bof, rien de nouveau, elle déroule.



Dimanche 20h55 France2

PASSAGE À L'ACTE
de Francis Girod
1996 - 1h45 - France ("Passage à l'acte")
scénario : Francis Girod, Michel Grisolia, Gerard Miller, d'après J.P. Gattegno
photographie : Charles Van Damme
musique : Alexandre Desplat
producteur : Bruno Pésery, Michel Seydoux
avec : Daniel Auteuil, Patrick Timsit, Michèle Laroque, Anne Parillaud
-> **

Je suis pas un grand fan du généralement fade Francis Girod, encore moins un amateur de Timsit, mais il faut admettre que le scénario fonctionne plutôt bien. C'est très classique, filmé classiquement, sans risque, mais ça marche relativement bien. Et je suis de bonne humeur.



Dimanche 22h55 TF1

LES DENTS DE LA MER
de Steven Spielberg
1975 - 2h00 - États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Jaws")
scénario : Peter Benchley, Carl Gottlieb
photographie : Bill Butler
musique : John Williams
producteur : David Brown, Richard D. Zanuck
avec : Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Carl Gottlieb, Jeffrey Kramer, Ted Grossman
-> ****

À cette époque le film catastrophe fait rage, gros succès public mais la critique ne suit pas, et pour cause, le film catastrophe ne produit que quantité de véritables navets (très drôles parfois). En 1974/75 Steven Spielberg, encore méconnu, se prends au jeu et décide de jouer dans un sous genre du film catastrophe, ce qui donne l'un de ces films les plus riches dans la forme. "Jaws" et truffé de scènes mémorables, de réelles trouvailles visuelles, sans arrêt Spielberg transcende un sujet, a priori faible, par la mise en scène. On pourrait en écrire des pages tellement chaque plan est inventif. Par exemple la scène dites des "alertes", avec l'angoisse du flic essayant de surveiller la plage : la grande idée de cette scène est d'asseoir Roy Scheider sur la plage au lieu de l'installer sur un mirador, qui aurait du être sa place, ce qui donne la mesure de sa situation par rapport aux responsable de la station balnéaire. On voit d'ailleurs, toujours dan cette scène, son impuissance, son regard passe d'une alerte à l'autre mais il ne fait rien. Gros plans, champs contrechamps, hors champs, tout y passe, et tout est parfaitement maîtrisé, pour finir, alors que la foule est amassée là où il ne se passe rien, sur l'image très forte de la mère isolée appelant son fils disparu. Plus qu'un film purement formel, "Jaws" va développer, non pas son scénario (plutôt typique), mais sur ses personnages. Partant de trois stéréotypes, le flic bourru pas à sa place, l'écolo "je tourne des heures autour de la centrale nucléaire", et le vieux marin Achabien classique, il les fait évoluer vers des personnages plus fin, plus profond, loin des stéréotypes dans lesquels on les croyait enfermés. À la limite, une seule scène suffit, celle où, dans le bateau, ils boivent et discutent jusqu'à la révélation de Robert Shaw sur ce qu'il a vécu pendant la guerre. Bref, on pourrait aussi revenir sur la scène d'ouverture (que Spielberg parodiera dans 1941), la chasse au requin organisée par le maire, etc. Un classique qui ne vieillit pas du tout, à voir et à revoir pour en apprécier toutes les qualités.



Dimanche 00h10 France3

BLACK FURY
de Michael Curtiz
1935 - 1h30 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Black Fury")
scénario : Carl Erickson, Abem Finkel, d'après Harry R. Irving
photographie : Byron Haskin
musique : Leo F. Forbstein
producteur : Robert Lord
avec : Paul Muni, Karen Morley, William Gargan, Barton MacLane, John Qualen, J. Carrol Naish, Vince Barnett, Tully Marshall
-> Pas vu.

Rarissime, soirée à réserver !



Dimanche 01h05 TF1

VOUS NE L'EMPORTEREZ PAS AU PARADIS
de François Dupont-Midy
1975 - 1h30 - France - CP ("Vous ne l'emporterez pas au paradis")
scénario : Paul Frachet
photographie : J.P. Schwartz
musique : Claude Bolling
avec : Charles Denner, Pierre Mondy, Bernard Lecoq, Tonie Marshall
-> Pas vu.



LUNDI

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Lundi 16h50 La5ème

LA MARIÉ ÉTAIT TROP BELLE
de Pierre Gaspard-Huit
1956 - 1h35 - France ("La marié était trop belle")
scénario : Philippe Agostini, Odette Joyeux, Juliette Saint-Giniez
photographie : Louis Page
musique : Norbert Glanzberg
producteur : Pierre Gaspard-Huit
avec : Louis Jourdan, Brigitte Bardot, Micheline Presle, Marcel Amont, Marcelle Arnold, Roger Dumas, Richard Francoeur, Nicole Gueden
-> o

Les films de Pierre Gaspard-Huit sont cons, mais tellement cons qu'on pourrait en rire. On pourrait, mais faut se forcer, c'est une sorte de série Z, pas par manque de moyens, plutôt par une absence totale de talent, pas au point d'égaler le frère de Chuck Norris, certes...



Lundi 20h40 Canal+

JERRY MAGUIRE
de Cameron Crowe
1996 - 2h15 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Jerry Maguire")
scénario : Cameron Crowe
photographie : Janusz Kaminski
musique : Nancy Wilson, Pete Townshend
producteur : James L. Brooks, Cameron Crowe, Laurence Mark, Richard Sakai
avec : Tom Cruise, Cuba Gooding Jr., Renée Zellweger, Kelly Preston, Jerry O'Connell, Jay Mohr, Bonnie Hunt, Regina King
-> **

Un petit numéro de Tom Cruise, dans un film plutôt bien foutu si on oublie quelques longueurs. Rien d'exceptionnel, mais ça se laisse voir. En tout cas les personnages sont moins maigres que dans le tout venant hollywoodien habituel, et la mise en scène a une certaine efficacité. La crise de conscience du personnage de Tom Cruise donne lieu à quelques belles scènes, et il est, dans ce rôle, tout à fait convaincant. Faudra quand même oublier certains plans de l'acteur qui font irrémédiablement penser à de la pub pour dentifrice.



Lundi 20h45 Arte

NINOTCHKA
de Ernst Lubitsch
1939 - 1h45 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Ninotchka")
scénario : Charles Brackett, Billy Wilder, Walter Reisch, d'après Melchior Lengyel
photographie : William H. Daniels
musique : Werner R. Heymann
producteur : Ernst Lubitsch
avec : Greta Garbo, Melvyn Douglas, Ina Claire, Béla Lugosi, Sig Ruman, Felix Bressart, Alexander Granach, Gregory Gaye, Rolfe Sedan
-> **** (M)

Un des sommets de la comédie de Lubitsch, "Ninotchka" est avant tout (comme tout les grands films de Lubitsch) une affaire de rythme, de vivacité, il n'y a pas une seconde de film à perdre, pas l'ombre d'une longueur, chaque image à son importance, chaque objet. Ce sont aussi les dialogues mordants de Billy Wilder (quelle association !), le rôle à contre emploi de Greta Garbo, l'énergie impressionnante déployée par Melvyn Douglas, un regard très juste du le communisme (Stalinien) et sur la haute société européenne décadente, bref un film d'une richesse rare. Et le plus important, le plus fort dans la plupart des films de Lubitsch, c'est que quelque soit le ridicule dans lequel baignent ses personnages, Lubitsch les aime toujours. Ici Ninotchka a beau s'enfermer parfois dans des phrases toutes faites sur le communisme et le capitalisme, Lubitsch et Wilder sauront lui donner raison assez souvent pour qu'elle ne paraisse pas ridicule et caricaturale mais plutôt trompée et humaine, elle n'est jamais aussi convaincante que quand elle est acculée et ne peut plus utiliser ces phrases toutes faites. Bref, un chef d'oeuvre.



Lundi 20h50 M6

LE CID
de Anthony Mann
1961 - 3h00 - États-Unis, Italie - VF - CP - 2.20:1 ("El Cid")
scénario : Fredric M. Frank, Philip Yordan, Ben Barzman
photographie : Robert Krasker
musique : Miklós Rózsa
producteur : Samuel Bronston
avec : Charlton Heston, Sophia Loren, Raf Vallone, Geneviève Page, John Fraser, Gary Raymond, Hurd Hatfield, Massimo Serato
-> *

Le pauvre Anthony Mann parait complètement écrasé par l'ampleur et la suffisance d'un scénario poids lourd, sans compter les nombreux soucis causés par une production aussi riche, décors, figurants, tout parait démesuré, et incontrôlé. Par reconnaissance pour Anthony Mann on lit souvent que certaines scènes sortent du lot, c'est pas faux, mais j'ai plutôt envie de dire que c'est "l'ensemble technique" de la mise en scène qui est remarquable, sans génie mais il y'a une certaine perfection. Ceci dit les personnages n'ont d'épaisseur que celle d'une tragédie classique, et comme Hollywood est passé par là, tout s'écroule à la fin. En plus, du super Technirama sur M6, hum...



Lundi 20h55 France3

COEUR DE TONNERRE
de Michael Apted
1992 - 1h55 - États-Unis - VF ("Thunderheart")
scénario : John Fusco
photographie : Roger Deakins
musique : James Horner
producteur : Robert De Niro
avec : Val Kilmer, Sam Shepard, Graham Greene, Fred Ward, Fred Dalton Thompson, Sheila Tousey, Ted Thin Elk, John Trudell
-> **

Sympathique polar aux accents sociaux, portant un regard sur les réserves indiennes assez rare dans le cinéma américain, et encore plus, hollywoodien. Le tout manque néanmoins de... Comment dire... de courage peut-être, le sujet intéressant (la condition indienne) n'est jamais réellement traité, toujours survolé, le polar reprenant le dessus dès que le scénario s'aventure sur un terrain trop glissant. Dommage, mais c'est quand même pas si mal et très bien interprété.



Lundi 22h45 arte

LES GENS DE LA RIZIÈRE
de Rithy Panh
1993 - 2h05 - Cambodge, France, Suisse, Allemagne - VO ("Neak sre")
scénario : Eve Deboise, Rithy Panh, d'après Shahnon Ahmad
photographie : Jacques Bouquin
musique : Jean-Claude Brisson, Marc Marder
producteur : Jacques Bidou, Pierr Alain Meler
avec : Peng Phan, Mom Soth, Chhim Naline, Va Simorn, Sophy Sodany, Muong Danyda, Pen Sopheary, Proum Mary, Sam Kourour, Noy Sammang
-> Pas vu.



Lundi 23h15 France3

LA VALISE
de Georges Lautner
1973 - 1h36 - France ("La valise")
scénario : Francis Veber
photographie : Maurice Fellous
musique : Philippe Sarde
producteur : Alain Poiré
avec : Jean-Pierre Marielle, Michel Constantin, Mireille Darc, Jean Lefebvre, Michel Galabru, Robert Dalban
-> *

Un standard de la télévision française qui vaut surtout pour ses comédiens, Marielle en particulier, et quelques bouts de dialogue absolument pas politiquement corrects. Ca se laisse regarder comme une comédie française typique des années 60/70. Mais c'est saoulant à force de diffusions.



Lundi 00h00 M6

DES NOUVELLES DU BON DIEU
de Didier Le Pêcheur
1996 - 1h40 - France - CP ("Des nouvelles du bon dieu")
scénario : Artus De Penguern, Didier Le Pêcheur
photographie : Gérard Simon
musique : Jean-Louis Négro
producteur : Fabrice Coat, Michelle Plaa
avec : Marie Trintignant, Maria de Medeiros, Christian Charmetant, Jean Yanne, Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier
-> Pas vu.



MARDI

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Mardi 20h55 TF1

LA FOLIE DES GRANDEURS
de Gérard Oury
1971 - 1h45 - France - CP - 1.66:1 ("La folie des grandeurs")
scénario : Gérard Oury, Danièle Thompson, Marcel Jullian
photographie : Henri Decaë
musique : Michel Polnareff
producteur : Alain Poiré
avec : Louis De Funès, Yves Montand, Alice Sapritch, Karin Schubert, Alberto de Mendoza, Jaime de Mora y Aragón, Paul Préboist
-> **

Faisons abstraction du nombre hallucinant de rediffusions de ce classique. Maintenant on peut en parler, disons que "La folie des grandeurs" porte bien son titre, autant certaines scènes sont hilarantes, autant d'autres gags paraissent bien gros et lourds. Louis De Funès fait son numéro habituel dans un film construit pour lui, donc il est parfait. Par contre, avec Montand, j'ai un peu plus de mal, il en fait trop, plus que De Funès même et il est souvent à l'origine, par ses excès, de manque de rythme. Poursuivi par le fantôme de Bourvil et sûrement par peur de n'être qu'un faire valoir, il en rajoute beaucoup trop. Reste que, ce genre de classique, on ne peut que difficilement s'empêcher de les regarder, et ça marche à tous les coups, comme quoi...



Mardi 20h55 France2

J'AI ÉPOUSÉ UNE OMBRE
de Robin Davis
1982 - 1h44 - France ("J'ai épousé une ombre")
scénario : Patrick Laurent
photographie : Bernard Zitzermann
musique : Philippe Sarde
producteur : Alain Sarde
avec : Nathalie Baye, Francis Huster, Richard Bohringer, Madeleine Robinson, Guy Tréjan, Victoria Abril, Véronique Genest
-> o

Pfiou, ça c'est du nanar ! En fait ce polar ressemble plus à un téléfilm de luxe (genre série en 4 parties sur France2) qu'à du cinéma. Robin Davis aligne les longueurs, s'endort (avec nous) sur les paysages, et comble de malheur l'interprétation est peut-être la seule chose, dans le film, qui arrive a être en dessous de la mise en scène, si si, Francis Huster / Nathalie Baye, un sommet. En plus, c'est un remake d'un film de Mitchell Leisen avec Barbara Stanwick.



Mardi 22h35 Canal+

LES AILES D'HONNEAMISE
de Hiroyuki Yamaga
1987 - 2h00 - Japon - VO/VF - 1.85:1 ("Honneamise no tsubasa")
scénario : Hiroyuki Yamaga
photographie : Hiroshi Isagawa
musique : Ryuichi Sakamoto
producteur : Hirohiko Sueyoshi, Hiroaki Inoue
avec : Masahiro Anzai, Leo Morimoto, Bin Shimada, Kazuyuki Sogabe, Hirotaka Suzuoki, Kôji Totani, Yoshito Yasuhara
-> Pas vu.



MERCREDI

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Mercredi 08h55 Canal+

SCROOGE
de Brian Desmond Hurst
1951 - 1h22 - Grande-Bretagne - VO/VF - 1.33:1 ("A Christmas Carol")
scénario : Noel Langley, d'après Charles Dickens
photographie : C.M. Pennington-Richards
musique : Richard Addinsell
producteur : Brian Desmond Hurst
avec : Alastair Sim, Kathleen Harrison, Mervyn Johns, Hermione Baddeley, Michael Hordern, George Cole, John Charlesworth, Francis De Wolff
-> ***

Remercions encore une fois Jean-Pierre Dionnet de nous offrir, pour Noël, cette très réussie adaptation de Dickens. Un conte de Noël donc, à la morale peut-être un peu trop simple (mais bon, c'est quand même pour les enfants à la base). On se réjouira surtout de l'interprétation fort bien "cabotinée" d'Alastair Sim, et, dans une moindre mesure, de la mise en scène de Brian Desmond Hurst, classique mais bien en phase avec la noirceur de Dickens. À voir, surtout qu'il est très rare.



Mercredi 21h00 Canal+

POUR L'AMOUR DE ROSEANNE
de Paul Weiland
1997 - 1h36 - États-Unis, Italie - VF/VO - 2.35:1 ("Roseanna's Grave")
scénario : Saul Turteltaub
photographie : Henry Braham
musique : Trevor Jones
producteur : Alison Owen, Dario Poloni, Paul Trijbits
avec : Jean Reno, Mercedes Ruehl, Polly Walker, Mark Frankel, Luigi Diberti, Roberto Della Casa, Giovanni Pallavicino
-> ?

J'ai envie de mettre un "o", mais ça serait malhonnête, j'ai pas tenu jusqu'au bout. Pourtant le sujet est prometteur, et l'histoire d'un homme qui fait tout ce qu'il peut pour empêcher les autres de mourir, afin que sa femme puisse avoir l'une des dernières places dispos au cimetière est plutôt originale. Mais j'ai peur que la dernière heure soit aussi raté que la première demi-heure.



JEUDI

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Jeudi 20h40 Canal+

JE NE VOIS PAS CE QU'ON ME TROUVE
de Christian Vincent
1997 - 1h30 - France ("Je ne vois pas ce qu'on me trouve")
scénario : Christian Vincent, Jacky Berroyer, Olivier Dazat
photographie : Hélène Louvart
producteur : Bertrand Faivre
avec : Jacky Berroyer, Karin Viard, Tara Römer, Zinedine Soualem
-> Pas vu.



Jeudi 20h55 France3

LA GRANDE MENACE
de Jack Gold
1978 - 1h39 - Grande-Bretagne, France - VF ("The Medusa Touch")
scénario : John Briley, Peter Van Greenaway
photographie : Arthur Ibbetson
musique : Michael J. Lewis
producteur : Elliott Kastner, Arnon Milchan
avec : Richard Burton, Lino Ventura, Lee Remick, Harry Andrews, Alan Badel, Marie-Christine Barrault, Jeremy Brett
-> **

Ah tiens, ça faisait longtemps, un film fantastique au sujet plutôt intéressant mais dont la mise en scène est quasiment inexistante (faut dire que Jack Gold est plutôt du genre yes man sans personnalité). Reste le casting international, pour une fois réussi, avec surtout Lino Ventura, classique certes (bourru qui ne comprends pas tout ce qui se passe, mais qui est têtu) mais efficace. Notons aussi la présence de l'excellent Jeremy Brett, l'un des meilleurs Sherlock Holmes (pour la télé d'ailleurs). Bon, ça fait pas mal de temps que je l'ai pas vu, à revoir donc. Ah oui, j'oubliai, la scène de l'avion (vous verrez) a été pompée à une authentique et géniale série Z de Nathan Juran, "The Brain >From Planet Arous", vous allez dire que j'exagère et que c'est pas fait exprès, n'empêche que...



Jeudi 22h10 Canal+

LE JOUR DE LA BÊTE
de Alex de la Iglesia
1995 - 1h40 - Espagne - VF/VO ("El Día de la bestia")
scénario : Jorge Guerricaechevarría, Álex de la Iglesia
photographie : Flavio Martínez Labiano
musique : Battista Lena
producteur : Claudio Gaeta, Andrés Vicente Gómez, Antonio Saura
avec : Álex Angulo, Armando De Razza, Santiago Segura, Terele Pávez, Nathalie Seseña, Jaime Blanch, Maria Grazia Cucinotta
-> **

Certes c'est pas génial, trop fauché parfois, mais ça change, ça dépayse, c'est un autre ton. Basculant avec beaucoup de rythme entre la parodie, le sérieux, le slapstick parfois, Alex de la Iglesia tourne comme s'il s'en foutait un peu (ce qui peut être aussi agaçant), mais cette anarchie a aussi, et surtout, quelque chose d'inhabituel, on sort souvent du conventionnel et ça se laisse regarder sans problème.



Jeudi 23h00 France2

LA VALSE DES PANTINS
de Martin Scorcese
1983 - 1h44 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("The King of Comedy")
scénario : Paul D. Zimmermann
photographie : Fred Schuler
musique : Robbie Robertson
producteur : Arnon Milchan
avec : Robert De Niro, Jerry Lewis, Diahnne Abbott, Sandra Bernhard, Ed Herlihy, Lou Brown, Loretta Tupper, Peter Potulski
-> ****

Il vous suffit d'avoir vu "Le Fan" navet insoluble dans la mémoire avec le même Robert De Niro (qui fait vraiment n'importe quoi en ce moment) pour apprécier 1000 fois plus ce film, trop méconnu, de Martin Scorcese. Ici pas de gentil et de méchant, mais des personnages vrais, crédibles et très riches en contradictions et en paradoxes. La sympathie du spectateur pour un personnage ou un autre est sérieusement malmené, un coup la victime est le méchant, un coup le gentil, et pareil pour le fan. Mais en fait, qui est vraiment la victime ? Le présentateur à succès, que son fan (personnage typique de Scorcese, il pète un peu les plombs et se décide à agir, voir "Taxi Driver" par exemple) ne lâche plus ? Ou le fan justement, dont on ne sait quel est son réel talent de comique, mais qui ne peut profiter du succès ? La mise en scène, tour à tour légère puis étouffante, rapide, lente, suit un peu le même chemin, le casting aussi, Jerry Lewis n'est pas drôle (au sens de ses autres films) et De Niro joue le comique, les rôles sont en partie inversés. Et puis il y a cette constante chez Scorcese, sa marque de fabrique, ses personnages son fatigués, de leur succès (ou de leur insuccès), donc de leur condition, et, soit ils ont prit conscience qu'il faut que ça change (quelques soient les moyens employés), soit ils s'en apercevront à la longue, à l'usure, oui c'est un très beau portrait de personnages usés, au bord de la rupture.



Jeudi 23h50 arte

LA RUE SANS JOIE
de Georg Wilhelm Pabst
1925 - 2h25 - Allemagne - 1.33:1 ("Die Freudlose Gasse")
scénario : Willy Haas
photographie : Robert Lach, Curt Oertel, Guido Seeber
producteur : Sofar Film
avec : Greta Garbo, Asta Nielsen, Valeska Gert, Werner Krauß, Einar Hanson, Tamara Tolstoi, Robert Garrison, Marlene Dietrich
-> *** (M)

Voilà un film assez curieux, d'un coté on peut pas renier son aspect mélodramatique pénible, personnages caricaturaux, clichés en permanence, manichéen en puissance. Mais d'un autre, c'est tellement bien joué et filmé qu'on tombe sous le charme. Reste qu'il faut que je le revois, surtout qu'il s'agit d'une version tout récemment restaurée par le musée du cinéma de Munich, ce qui est assez important vu que le film a beaucoup souffert pour diverses raisons : La censure entre autres, mais aussi dans certains pays les scènes avec Asta Nielsen avaient été sucrée une fois que Garbo était devenue une star, tout ça plus le vieillissement des copies. Donc à voir.



VENDREDI

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Vendredi 00h30 Arte

LA FEMME AUX DEUX VISAGES
de George Cukor
1941 - 1h28 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Two-Faced Woman")
scénario : George Oppenheimer, Salka Viertel, S.N. Behrman
photographie : Joseph Ruttenberg
musique : Bronislau Kaper
producteur : Gottfried Reinhardt
avec : Greta Garbo, Melvyn Douglas, Constance Bennett, Roland Young, Robert Sterling, Ruth Gordon, Robert Alton, Bess Flowers
-> **

Cukor n'est pas Lubitsch, et quand il sort de ce qu'il sait faire il est clairement moins efficace. De plus choisir Garbo pour interpréter le double rôle c'était se rajouter pas mal de difficulté. Néanmoins, en le revoyant on le trouve pas si mal, et Garbo aussi, même si elle n'est pas toujours très à l'aise (disons qu'on voit les efforts qu'elle fait). À voir surtout par curiosité, ou à revoir pour une éventuelle réévaluation.



Vendredi 00h35 France2

MAURICE
de James Ivory
1987 - 2h07 - Grande-Bretagne - VO ("Maurice")
scénario : Kit Hesketh-Harvey, James Ivory, d'après E.M. Forster
photographie : Pierre Lhomme
musique : Richard Robbins
producteur : Ismail Merchant
avec : James Wilby, Rupert Graves, Hugh Grant, Denholm Elliott, Ben Kingsley, Phoebe Nicholls
-> *

Comme la semaine dernière, James Ivory a l'effet sur moi du plus puissant des soporifiques. C'est, volontairement, froid, feutré, et certainement très bien si on accroche.



ABBRÉVIATIONS

[dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]



VO
Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)
VF
Version française
CP
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(M)
À mon humble avis un film à magnétoscoper
pgad
Pas grand chose à dire (c'est juste que ça m'inspire pas, rien de destructeur)
sc
Scénario
ph
Photo (Chef opérateur)
mu
Musique
pr
Producteur(s) ou studio(s)
o
Je n'y ai trouvé aucun intérêt
*
Quelques bons moments, mais c'est pas ça...
**
J'aime bien
***
C'est du très bon
****
Mieux que très bon, donc rare quand même, qui a dit chef-d'oeuvre ?
(***)
Psychotronique (tm)
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