Programme TV du 03/10 au 09/10/1998

HOULA tout ces films, ça fait beaucoup, j'introduis donc cette semaine une nouvelle notation, le "pgad" pas grand chose à dire, deux films en seront les victimes, un Pialat et un Rohmer, les habitués n'auront aucun mal à comprendre pourquoi. Je perds toujours un temps fou à trouver quelque chose à dire sur ces films qui ne m'ont pas passionné. Sinon c'est une semaine comme je les aime, où l'éclectisme est roi, où les cinéphiles (ce qui n'est pas un grade, juste une passion) y trouveront leur compte.

Note : les liens sur les films, les réalisateurs et les acteurs ont été générés automatiquement. Il est donc possible que la recherche n'aboutisse pas. Dans ce cas ne paniquez pas et lisez attentivement dans 90% des cas IMDb vous propose de lancer une autre recherche qui vous permettra, le plus généralement, d'obtenir l'information que vous recherchiez. Cette page étant générée automatiquement, des erreurs peuvent s'y être glissées : vous pouvez néanmoins consulter le texte original.



CETTE SEMAINE

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




SAMEDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Samedi 08h45 Canal+

L'ENVOLÉE SAUVAGE
de Carroll Ballard
1996 - 1h50 - États-Unis - VO/VF - 1.85:1 ("Fly Away Home")
scénario : Vince McKewin, Robert Rodat d'après l'autobiographie de Bill Lishman
photographie : Caleb Deschanel
musique : Mark Isham
producteur : Carol Baum, John Veitch
avec : Jeff Daniels, Anna Paquin, Dana Delany, Terry Kinney, Holter Graham, Jeremy Ratchford, Deborah Verginella, Ken James, Michael J. Reynolds, David Hemblem, Nora Ballard, Christi Hill
-> **

Ouais bon ok, c'est parfois un peu mielleux, un peu idéalisé. Ce qui est assez intéressant c'est qu'on s'y laisse prendre, pourtant la migration des oies sauvages c'est pas ma tasse de thé, là, la tension est bien maintenue, c'est très bien filmé (visiblement les moyens ne manquaient pas), la gamine joue très bien ce qui est primordial. Bref pas mal du tout, un peu concon mais juste ce qu'il faut.



DIMANCHE

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Dimanche 20h45 Arte

VAN GOGH
de Maurice Pialat
1991 - 2h30 - France ("Van gogh")
scénario : Maurice Pialat
photographie : Gilles Henry, Emmanuel Machuel
producteur : Daniel Toscan du Plantier
avec : Jacques Dutronc, Alexandra London, Bernard Le Coq, Gérard Séty, Elsa Zylberstein, Corinne Bourdon, Jacques Vidal, Chantal Barbarit
-> pgad



Dimanche 20h55 TF1

PÉDALE DOUCE
de Gabriel Aghion
1996 - 1h40 - France - CP ("Pédale douce")
scénario : Gabriel Aghion, Patrick Timsit, Pierre Palmade
photographie : Fabio Conversi
musique : Hervé Massini, Cédric Brenner
avec : Patrick Timsit, Fanny Ardant, Richard Berry, Michèle Laroque, Jacques Gamblin, Boris Terral, Axele Abbadie, Christian Bujeau, Arno Chevrier, Sacha Briquet
-> *

Entre la comédie et le vaudeville lourd, surtout le second d'ailleurs, heureusement certains acteurs et actrices sauvent la mise. Un tel sujet mérite mieux que d'être si souvent traité au ras des pâquerettes, mais la méchanceté gratuite de Timsit (qu'il ne faudrait pas confondre avec du non-politiquement correct), coauteur du scénario, fait souvent dans le "bien gras". Les bons mots, parfois irrésistibles, ne font pas long feu.



Dimanche 22h55 TF1

L'OURAGAN VIENT DE NAVARONE
de Guy Hamilton
1978 - 1h50 - États-Unis - VF - 2.35:1 ("Force 10 From Navarone")
scénario : Robin Chapman
photographie : Christopher Challis
musique : Ron Goodwin
producteur : Oliver A. Unger
avec : Robert Shaw, Harrison Ford, Barbara Bach, Edward Fox, Franco Nero, Carl Weathers, Richard Kiel, Alan Badel, Michael Byrne, Philip Latham, Angus MacInnes, Michael Sheard, Petar Buntic
-> o

Gros machin d'une lourdeur imparable, c'est puant de bout en bout, dommage que Harrison Ford n'ait pas signé l'exclusivité pour la guerre des étoiles, ça lui aurait évité de tourner des truc pareils.



Dimanche 00h05 France3

GRAN BOLLITO
de Mauro Bolognini
1977 - 1h46 - Italie, France - VO ("Gran Bollito")
scénario : Mario Monicelli, Sergio Amidei, Nicola Badalucco
photographie : Armando Nannuzzi
musique : Enzo Jannacci
producteur : Italfrance Films
avec : Shelley Winters, Max von Sydow, Renato Pozzetto, Alberto Lionello, Laura Antonelli, Miléna Vukotic, Franco Balducci
-> * (***)

Voilà un excellente idée de Patrick Brion pour clore le cycle Bolognini, avec son plus sympathique nanar, un vrai film psychotronique (tm), une histoire abracadabrante de meurtres en série (je ne me souviens même plus où je l'ai vu) qui ne vole pas bien haut, mais Shelley Winters y est réellement étonnante, et Max von Sydow aussi. Avis aux amateurs de bizarreries.



Dimanche 00h45 TF1

BÂTON ROUGE
de Rachid Bouchareb
1985 - 1h30 - France - CP ("Bâton rouge")
scénario : Jean-Pierre Ronssin, Rachid Bouchareb
photographie : Jimmy Glasberg
musique : John Faure
avec : Jacques Penot, Pierre Loup Rajot, Hammou Graia, Elaine Foster, Frédéric Wizman, Romain Bouteille
-> **

Un petit film, certes, mais qui mérite certainement mieux que l'oubli total dans lequel il est tombé. Encore un histoire de bons copains qui aimeraient échapper à la réalité en partant pour les États-Unis, oui, mais c'est fait avec une telle sincérité, et sans l'once d'un poil de prétention, qu'on ne peut que tomber sous le charme. Techniquement c'est pas toujours excellent, mais peu importe, il y a une motivation, un sourire en coin permanent qui provoque l'adhésion. Rare pour un film de nuit de TF1 (la case à augmenter le quota de films français).



LUNDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Lundi 16h35 La 5ème

MA NUIT CHEZ MAUD
de Éric Rohmer
1969 - 1h50 - France ("Ma nuit chez maud")
scénario : Éric Rohmer
photographie : Néstor Almendros
producteur : Pierre Cottrell, Barbet Schroeder
avec : Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Antoine Vitez, Marie-Christine Barrault, Léonide Kogan, Guy Léger, Anne Dubot
-> pgad



Lundi 20h40 Canal+

DERNIER RECOURS
de Walter Hill
1996 - 1h37 - États-Unis - VF/VO - 2.35:1 ("Last Man Standing")
scénario : Walter Hill, d'après "Yojimbo" d'Akira Kurosawa
photographie : Lloyd Ahern II
musique : Ry Cooder
producteur : Walter Hill, Arthur M. Sarkissian
avec : Bruce Willis, Bruce Dern, William Sanderson, Christopher Walken, David Patrick Kelly, Karina Lombard, Ned Eisenberg, Ken Jenkins, Alexandra Powers, Michael Imperioli, R.D. Call, Ted Markland
-> **

Film sabré (hum) par la critique, surtout parce qu'il est un remake d'un film de Kurosawa (Yojimbo), "Dernier Recours" n'en est pas moins drôlement distrayant, à la limite parodique. Ouais, je sais bien, peut-être que la parodie n'est pas volontaire de la part de Walter Hill, mais Bruce Willis, qui en fait des tonnes, semble en être parfaitement conscient. Si vous vous laissez prendre au jeu ça passera comme une lettre à la poste, sinon tant pis pour vous.



Lundi 20h45 Arte

COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ... (MA VIE SEXUELLE)
de Arnaud Desplechin
1996 - 2h53 - France ("Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)")
scénario : Emmanuel Bourdieu, Arnaud Desplechin
photographie : Eric Gautier
musique : Krishna Levy
producteur : Why Not Productions, France2, La Sept Cinéma
avec : Mathieu Amalric, Emmanuelle Devos, Emmanuel Salinger, Marianne Denicourt, Thibault De Montalembert, Denis Podalydès, Chiara Mastroianni, Jeanne Balibar, Fabrice Desplechin
-> **

Bon alors c'est un gars, il est calé en philo, il traîne un peu de mal de vivre (style grand indécis), il parle intellectuel (beaucoup), donc il a des problèmes avec l'amitié, l'amour, les femmes, etc. Ca vous rappelle rien ? Je vous aide, si le film était réalisé à New York, qu'il ne durait qu'une heure trente, et qu'il était vraiment drôle ? Hein ? Ca vous dit toujours rien ? Bon allez, j'exagère un peu (à peine), et c'est dit sans méchanceté, "Comment..." est quand même un film assez riche, dommage d'avoir délayé cette richesse sur presque trois heures (ouais, bon, ça laisse le temps de comprendre les dialogues). Par contre (façon de parler) Desplechin tient vraiment bien sa caméra, vindjou que c'est bien filmé (comme la sentinelle, ça fait... cinéma, c'est soigné sans être académique), ça aide à tenir la distance.



Lundi 20h50 M6

LÉGENDES D'AUTOMNE
de Edward Zwick
1994 - 2h15 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Légendes d'automne")
scénario : Susan Shilliday, William D. Wittliff d'après Jim Harrison
photographie : John Toll
musique : James Horner
producteur : Marshall Herskovitz, Edward Zwick, William D. Wittliff
avec : Brad Pitt, Anthony Hopkins, Aidan Quinn, Julia Ormond, Henry Thomas, Karina Lombard, Gordon Tootoosis, Christina Pickles, Paul Desmond, Tantoo Cardinal, Robert Wisden, Kenneth Welsh
-> o (***)

Ca c'est du vrai, l'épopée familiale dans tout son clinquant et son épaisseur (péjoratif là), on croit rêver, si encore la mise en scène de Zwick se parait d'un peu de légèreté ça passerait. Mais non, mais non, il en rajoute des tonnes (il faut dire que techniquement il a un sacré bagage), et les acteurs ne font rien pour alléger l'entreprise, tout ce petit monde payé très cher se prend très au sérieux. Excellent pour les zygomatiques, et il faudra beaucoup plus d'humour et sûrement être plus proche des événements décrit pour avoir l'ombre d'une chance d'être pris au sérieux.



Lundi 20h55 France3

MORT OU VIF
de Sam Raimi
1995 - 1h44 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("The Quick and the Dead")
scénario : Simon Moore
photographie : Dante Spinotti
musique : Alan Silvestri
producteur : Joshua Donen, Patrick Markey, Allen Shapiro, Sharon Stone
avec : Sharon Stone, Gene Hackman, Russell Crowe, Leonardo DiCaprio, Tobin Bell, Roberts Blossom, Kevin Conway, Lance Henriksen, Gary Sinise, Pat Hingle, Woody Stroode, Keith David
-> **

Dans le genre "le nanar que je peux pas m'empêcher de regarder" il est clair que "Mort ou vif" se range parmi les leaders. On a d'un côté un réalisateur qui n'avait pas vraiment prévu de tourner mais qui a été imposé par la productrice et actrice principale, c'est à dire Sharon Stone. Lui croit que c'est une comédie, une satire, l'Evil Dead du western, et elle, aimerait quelque chose de plus romantique, plus axé sur son personnage de Charles Bronson au féminin (ah ben si, c'est encore une histoire de vengeance avec souvenirs en flashs back) que sur les innombrables duels. Le problème c'est qu'elle joue mal, elle n'est pas dirigée, ou, du moins, elle a cru pouvoir se diriger seule, et ça passe pas (idem pour son film où elle joue une condamnée à mort). Les mouvements de caméra, et les cadrages étranges de Sam Raimi, tombent généralement comme un cheveux sur la soupe, parce qu'ils ne sont plus dans l'esprit du film si on le prends dans l'optique Sharon Stone. Donc, le mieux, c'est de le prendre dans l'optique Sam Raimi, donc tout ça reste assez ludique et amusant à regarder, sans plus. Pour les acteurs, Gene Hackman fait une petite parodie de son rôle dans "Unforgiven", Russell Crowe ne cesse de prendre un air pénible de chien battu, et Leonardo DiCaprio compose une remarquable tête à claques (c'est sincère, vraiment il le fait très bien), on s'attardera avec beaucoup plus de plaisir sur les seconds rôles très typés et finalement assez amusant, mention spéciale à l'excellent Woody Strode. Un gros regret, les scènes avec Bruce Campbell ont été coupées. Et enfin, pour finir, il semblerait que la participation de John Sayles au scénario ne soit qu'anecdotique (ça parait même évident). ps : la VF est à chier, vraiment.



Lundi 22h15 Canal+

LA ROBE ET L'EFFET QU'ELLE PRODUIT SUR LES FEMMES ET LES HOMMES QUI LA REGARDE
de Alex van Warmerdam
1996 - 1h43 - Pays-Bas - VO ("De Jurk")
scénario : Alex van Warmerdam
photographie : Marc Felperlaan
musique : Vincent van Warmerdam
producteur : Ton Schippers, Alex van Warmerdam, Marc van Warmerdam
avec : Henri Garcin, Rijk de Gooyer, Ricky Koole, Annet Malherbe, Kees Prins, Ariane Schluter, Alex van Warmerdam, Olga Zuiderhoek
-> ***

Pas la peine de vous raconter l'histoire, le titre français en dit bien assez long. Plus précisément, les victimes de la robe ne sont pas choisi au hasard, ce sont des victimes en puissance, des losers, des êtres en mal d'affection. Mais le courage que va réveiller la robe est plutôt celui de la bête, du coup le film de van Warmerdam n'est plus une comédie mais plutôt un film sombre (le rire existe mais il est glacial) et en fait assez pessimiste. Filmant avec une rigueur égale à celle de son film précédant, "Les habitants" tout aussi difficile, le metteur en scène manipule son spectateur avec beaucoup de facilité (qui n'a pas pensé à van Warmerdam prévoyant à la seconde près les moments drôles et les "retours de claque" qui en suivent ?) grâce justement à cette rigueur. L'ensemble peut paraître un peu trop froid et trop irréel, mais l'originalité l'emporte facilement sur la raison. À voir, et après, ne pas oublier de revoir "Les habitants".



Lundi 23h15 M6

MON BEL AMOUR, MA DÉCHIRURE
de José Pinheiro
1987 - 1h40 - France - CP ("Mon bel amour, ma déchirure")
scénario : Louis Calaferte, José Pinheiro
photographie : Richard Andry
musique : Romano Musumarra
producteur : Yannick Bernard
avec : Stéphane Ferrara, Catherine Wilkening, Véra Gregh, Mouss, Véronique Barrault, Jacques Castaldo, Philippe Manesse, Jacky Sigaux, Catherine Mongodin, Marc Andréoni
-> o

P'tain le navet, je sais pas si c'est parce que c'est mal joué, ou alors que la succession de parties de jambes en l'air est vite lassante, mais c'est diablement soporifique. On dirait du mauvais Almodovar. Rien que le titre, qu'est ce que vous voulez espérer avec un titre pareil, on dirait du mauvais Lelouch.



Lundi 23h20 France3

L'ÉTAT SAUVAGE
de Francis Girod
1978 - 1h55 - France ("L'état sauvage")
scénario : Georges Conchon, Francis Girod
photographie : Pierre Lhomme
musique : Pierre Jansen
producteur : Michel Piccoli, francis Girod
avec : Claude Brasseur, Marie Christine Barrault, Jacques Dutronc, Doure Mane, Michel Piccoli, Rudigler Vogler
-> ** (?)

Pfiou, pas vu depuis des années, souvenir vague d'un film assez ambigu, dénonçant la pseudo démocratisation de l'Afrique, et qui était pas si mal que ça. Dans un style assez typique du cinéma français des années 70, où la politique magouillarde en prenait pour son grade. Le seul risque c'est le manichéisme parfois affolant qui fait perdre à ces films toute leur force, je n'ai pas l'impression que celui ci en souffrait, faudrait vérifier. En tout cas, distribution typique...



Lundi 23h50 Arte

LA VIE DES MORTS
de Arnaud Desplechin
1990 - 0h50 - France ("La vie des morts")
scénario : Arnaud Desplechin
photographie : Eric Gautier
musique : Marc Sommer, Fritz Sommer, Marjolaine Ott
avec : Marianne Denicourt, Thibault De Montalembert, Roch Leibovici, Suzel Goffre, Bernard Ballet, Laurence Côté, Emmanuel Salinger, Emmanuelle Devos, Hélène Roussel, Laurent Schilling
-> Pas vu.



MARDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Mardi 20h40 Canal+

MESSIEURS LES ENFANTS
de Pierre Boutron
1997 - 1h38 - France ("Messieurs les enfants")
scénario : Pierre Boutron, Daniel Pennac
photographie : François Catonné
producteur : Jean-François Fonlupt
avec : Pierre Arditi, François Morel, Zinedine Soualem, Catherine Jacob, Jean-Louis Richard, Michel Aumont, Nozha Khouadra
-> Pas vu.



Mardi 20h50 M6

L'OEIL AU BEURRE NOIR
de Serge Meynard
1987 - 1h30 - France - CP ("L'oeil au beurre noir")
scénario : Catherine Prévert
photographie : Samuelson Alga, Jean-Jacques Tarbès
producteur : Raymond Danon, Jean Nachbaur
avec : Julie Jézéquel, Smaïn, Pascal Légitimus, Patrick Braoudé, Dominique Lavanant, Martin Lamotte, Michel Berto, Eric Blanc, Jean-Paul Lilienfeld, Frédérique Charbonneau, Salah Cheufri
-> *

À voir pour Martin Lamotte et Dominique Lavanant, excellents, c'est court, pour sur, mais au bout de cinq minutes de Smaïn qui se croit sur scène, ça détends. Comédie pas drôle et pavée de bonnes intentions trop naïves pour être efficaces.



Mardi 20h55 France2

BIG
de Penny Marshall
1988 - 1h50 - États-Unis - VF - 1.85:1 ("Big")
scénario : Gary Ross, Anne Spielberg
photographie : Barry Sonnenfeld
musique : Howard Shore
producteur : James L. Brooks, Robert Greenhut, Juliet Taylor
avec : Tom Hanks, Elizabeth Perkins, Robert Loggia, John Heard, Jared Rushton, David Moscow, Jon Lovitz, Mercedes Ruehl, Josh Clark, Kimberlee M. Davis, Oliver Block, Erika Katz
-> *

L'idée du film c'est de mettre l'âme d'un enfant de 12 ans dans le corps d'un trentenaire. Pas de doute, Tom Hanks joue très bien ce type de rôle, le film aligne les gags conséquents à ce fantasme typiquement américain ("ces grands américains avec leur âme d'enfant", moi qui croyait que c'était un cliché venu d'Europe...), mais tout les gags ne sont pas drôles, Tom Hanks en fait un peu trop (disons que Penny Marshall aurait pu l'oublier de temps en temps), et finalement, on retrouve à moins grande échelle le message pénible de Forrest Gump.



Mardi 20h55 TF1

OPÉRATION CORNED BEEF
de Jean-Marie Poiré
1990 - 1h45 - France - CP ("Opération corned beef")
scénario : Christian Clavier, Jean-Marie Poiré
photographie : Jean-Yves Le Mener
musique : Eric Levi
producteur : Alain Terzian
avec : Christian Clavier, Jean Reno, Valérie Lemercier, Isabelle Renauld, Jacques François, Mireille Rufel, Marc de Jonge, Jacques Sereys, Jacques Dacqmine, Jean-Marie Cornille, Raymond Gérome
-> *

Allez, il y'a bien quelques scènes réussies et plutôt drôles, mais je ne supporte que très difficilement les hurlements hystériques du goret Clavier, et même s'il n'atteint pas l'apogée des Visiteurs, ou pire, de La soif de l'or, il est déjà bien insupportable. Ca donne parfois plus envie d'étrangler que de rire, heureusement il y'a des seconds rôles, Valérie Lemercier et Jacques François en tête.



MERCREDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Mercredi 09h00 Canal+

LE GRAND DUEL
de Giancarlo Santi
1972 - 1h30 - Italie, France, Allemagne - VF/VO ("Il Grande duello")
scénario : Ernesto Gastaldi
photographie : Mario Vulpiani
musique : Sergio Bardotti, Luis Enríquez Bacalov
avec : Lee Van Cleef, Horst Frank, Peter O'Brien, Jess Hahn, Marc Mazza, Dominique Darel, Klaus Grünberg, Bob Clark, Sandra Cardini, Alberto Dentice, Anthony Vernon, Gastone Pescucci
-> **

Un spaghetti beaucoup plus intéressant que la moyenne, surtout pour ces personnages bien plus "vivants" et profonds que les porte flingues habituels. La mise en scène ne fait pas vraiment d'étincelles et le scénario n'a rien d'extraordinaire, mais bon, c'est soigné sans être trop caricatural. Pas mal donc si je me souviens bien, mes notes datent d'il y a 15 ans quand même...



Mercredi 21h00 Canal+

TOUT LE MONDE DIT, I LOVE YOU
de Woody Allen
1996 - 1h41 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Everyone Says I Love You")
scénario : Woody Allen
photographie : Carlo Di Palma
musique : Dick Hyman
producteur : Robert Greenhut, Charles H. Joffe, Jack Rollins
avec : Alan Alda, Woody Allen, Drew Barrymore, Lukas Haas, Goldie Hawn, Gaby Hoffmann, Natasha Lyonne, Edward Norton, Natalie Portman, Julia Roberts, Tim Roth, David Ogden Stiers
-> **** (M)

Plus d'un heure trente de bonheur, Woody Allen en rêvait, il l'a fait. Jubilatoire pour l'amateur de Woody, pour le cinéphile, le déprimé, tout le monde en fait. À la fois hommage et exercice de style on sent Woody Allen changer dans ce film, changement de lieux (Venise, Paris) déjà amorcé dans certains films précédent (mais en Studio), changement de ton, beaucoup plus optimiste avec un regard moins inquiet vers l'avant, mais plutôt satisfait vers le passé, la cure psychocinéphile de Woody Allen semble prendre le bon chemin. Filmé de main de maître, mélangeant comédie musicale (avec les acteurs et actrices chantant sans doublage, sauf Drew Barrymore), comédie pure (excellent Tim Roth, grand moment), fantastique (la danse Hawn/Allen à Paris, de la magie pure). Bien sur tout les acteurs n'ont pas une voix digne de ce nom, et malgré tout ses efforts Julia Roberts a vraiment du boulot pour arriver à aligner deux notes (alors que Woody Allen s'en tire plutôt bien), mais tout cela est fait avec tant de sincérité, avec une réelle volonté d'honorer le genre, que tout passe. Du bonheur concentré je vous dis, et tout en finesse.



JEUDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Jeudi 20h40 Canal+

BEAUTIFUL GIRLS
de Ted Demme
1996 - 1h48 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Beautiful Girls")
scénario : Scott Rosenberg
photographie : Adam Kimmel
musique : David A. Stewart
producteur : Cary Woods, Alan C. Blomquist
avec : Matt Dillon, Noah Emmerich, Annabeth Gish, Lauren Holly, Timothy Hutton, Rosie O'Donnell, Max Perlich, Natalie Portman, Max Perlich, Michael Rapaport, Mira Sorvino, Mira Sorvino
-> *

Pfff, déjà vu, déjà vu, le groupe d'anciens copains qui se retrouvent 10 ans après pour faire le point, et quelle femme je choisi, et qu'est ce que j'ai fait de ma vie, et pourquoi ci et pourquoi ça, déjà vu 200 fois je vous dis. Seule lumière du film, Nathalie Portman qui essaye tant bien que mal d'élever le niveau de cette sitcom grand format. Et, bon, y'a aussi Uma Thurman.



Jeudi 20h55 France3

NAÏS
de Raymond Leboursier, Marcel Pagnol
1945 - 1h58 - France ("Naïs")
scénario : Marcel Pagnol, d'après Zola
photographie : Walter Wottitz, Charles Suin
musique : Vincent Scotto, Henri Tomasi
producteur : Marcel Pagnol
avec : Fernandel, Jacqueline Bouvier, Raymond Pellegrin, Henri Poupon, Charles Blavette, Henri Arius, Germaine Kerjean, Paule Langlais
-> **

Le mélo classique et vieillot, mais bon, c'est aussi du Pagnol, Fernandel est très émouvant et prouve combien il pouvait être un acteur remarquable, malheureusement Raymond Pellegrin et Jacqueline Bouvier ne sont pas à la hauteur. Sinon, je vous l'ai dit, c'est un mélo aux accents pagnolesque, qui fait pleurer et tout et tout.



Jeudi 22h30 Canal+

LE MAÎTRE DES ILLUSIONS
de Clive Barker
1995 - 1h49 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("The Lord of Illusions")
scénario : Clive Barker
photographie : Ron Schmidt
musique : Simon Boswell
producteur : Sigurjon Sighvatsson, Steve Golin, Clive Barker, Joanne Sellar
avec : Scott Bakula, Kevin J. O'Connor, Famke Janssen, Barry Sherman, Vincent Schiavelli, Sheila Tousey, Joel Swetow, Susan Traylor
-> *

Clive Barker réalisateur c'est le roi des occasions manquées, un bon point pour lui il essaye de sortir de l'ordinaire (en louchant du coté de Cronenberg, perversion de la chair) mais retombe rapidement dans le film d'horreur standard. Même chose ici, des idées mal exploités, une ou deux scènes à sauver, et un casting toujours aussi éprouvant pour le spectateur. Quand je pense qu'il avait refusé la musique de "Coil" pour Hellraiser, je m'en remettrai jamais. L'excellent Jean-Pierre Dionnet ouvre sa nouvelle émission consacrée au film d'horreur avec un nanar de chez nanar, tant mieux, accrochez vous plutôt la semaine prochaine c'est le film le plus décapant (sérieux) de Wes Craven, "La dernière maison sur la gauche", qui ne devrait pas vous laisser sur votre faim, z'êtes prévenus. Une bonne raison de ne pas laisser tomber l'abonnement à Canal+.



Jeudi 22h40 M6

CANDYMAN 2
de Bill Condon
1995 - 1h40 - États-Unis - VF - CP ("Candyman : Farewell to the Flesh")
scénario : Mark Kruger, Rand Ravich, d'après Clive Barker
photographie : Tobias A. Schliessler
musique : Philip Glass
producteur : Sigurjon Sighvatsson, Steve Golin, Gregg Fienberg, Gregg Fienberg
avec : Tony Todd, Kelly Rowan, William O'Leary, Bill Nunn, Fay Hauser, David Gianopoulos, Joshua Gibran Mayweather, Veronica Cartwright
-> *

Là où Bernard Rose avait réussi à installer un véritable climat, de peur, de mystère, un climat social même, Bill Condon se contente de faire du Candyman un éventreur surdoué. Malgré son aspect pamphlet contre le racisme (en gros, Candyman est celui qui vient vous faire payer les fautes du passé), Candyman 2 n'est rien d'autre qu'un film d'horreur classique où le "coup du chat" vous attends à tout les coins de rue, à grand renfort de bande son facile. Je me souviens qu'un critique américain avait noté une ressemblance entre Tony Todd (qui joue Candyman) et O.J. Simpson, c'est vrai que c'est assez troublant.



Jeudi 22h40 Arte

PETER IBBETSON
de Henry Hathaway
1935 - 1h38 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Peter Ibbetson")
scénario : Constance Collier, Vincent Lawrence, d'après George Du Maurier
photographie : Charles Lang
musique : Ernst Toch
producteur : Louis D. Lighton
avec : Gary Cooper, Ann Harding, John Halliday, Ida Lupino, Doris Lloyd, Douglass Dumbrille, Virginia Weidler, Dickie Moore, Constance Collier, Ethel Barrymore, Marcelle Corday, Donald Meek
-> **** (M)

Un météore, Peter Ibbetson est un hymne à l'amour fou, l'amour parfait, et la réussite du film est qu'il est aussi parfait que cet amour. Deux amants séparés par le sort, Gary Cooper a tué et est condamné à la prison à perpétuité, Ann Harding est condamnée à ne plus le revoir, faisant abstraction du temps et de l'espace ils se rencontrent dans leur rêve). Le travail sur la photo est remarquable, le montage parfait, Henry Hathaway était un peu l'homme des défis, en l'occurrence c'est Gary Cooper qui l'avait imposé à la réalisation de Peter Ibbetson, alors qu'Hathaway n'avait sur sa carte que quelques petits films (diablement intéressants tout de même). Là où Hathaway était attendu c'est sur les scènes oniriques, plutôt que de les barder de flous, de petits nuages et de fleurettes il choisi une représentation réaliste, brisant ainsi la frontière entre le rêve et la réalité, d'où l'enthousiasme des surréalistes et de Breton en particulier. Un chef d'oeuvre.



Jeudi 22h55 France2

CHRISTINE
de John Carpenter
1983 - 1h50 - États-Unis - VF - 2.35:1 ("Christine")
scénario : Bill Phillips, d'après Stephen King
photographie : Donald M. Morgan
musique : John Carpenter, Alan Howarth
producteur : Richard Kobritz, Larry J. Franco
avec : Keith Gordon, John Stockwell, Alexandra Paul, Robert Prosky, Harry Dean Stanton, Christina Belford, Roberts Blossom, David Spielberg, William Ostrander, Malcolm Danare, Marc Poppel
-> ***

John Carpenter a toujours regretté que "Christine" ne fasse pas peur, il considère que d'avoir enlevé le zombie (ancien propriétaire de la voiture) de la banquette arrière, a considérablement affaibli le film. Du roman de King il ne reste que la chronique de la post adolescence, de John Carpenter une maîtrise parfaite des scènes avec la voiture (sa reconstruction amenée de main de maître), mais le film n'est pas assez malsain, pas assez "crade", pour être réellement efficace. Mais on peut aussi considérer ce manque comme un avantage, une qualité, ça dépends une peu de ce que l'on attends. Carpenter soulignait la difficulté d'adapter au cinéma l'un des points forts de Stephen King, les voix intérieures, ici on peut considérer cet écueil franchis, grâce en particulier à l'acteur principal Keith Gordon, aux expressions tout à fait convaincantes. Par ailleurs, la voiture est très belle, surtout filmée de face, en scope, au ras du sol, Carpenter en jouant avec les éclairages arrive presque à capter ces mêmes expression, simples, comme la rage, la haine, sur une carrosserie de voiture, faut le faire.



Jeudi 00h05 Arte

ADIEU PETITE
de Imanol Uribe
1986 - 1h24 - Espagne - VO ("Adiós pequeña")
scénario : Imanol Uribe, Ricardo Franco
photographie : Ángel Luis Fernández
musique : Alberto Iglesias
producteur : Javier Inchaustegui
avec : Ana Belén, Fabio Testi, Marcel Bozzufi, Juan Antonio Bardem, José Manuel Cervino, Juan Echanove, Nacho Martínez
-> Pas vu.



VENDREDI

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]




Vendredi 10h45 Canal+

ROBERT ET ROBERT
de Claude Lelouch
1978 - 1h42 - France ("Robert et robert")
scénario : Claude Lelouch
photographie : Jacques Lefrançois
musique : Francis Lai, Jean-Claude Nachon
producteur : Claude Lelouch
avec : Charles Denner, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Régine, Francis Perrin, Germaine Montero, Macha Méril, Nella Bielski
-> **

Deux numéros d'acteurs extraordinaires dans un film typique de Lelouch, un contrepoids bénéfique (dans l'idée de "L'aventure c'est l'aventure" qui repose aussi sur les épaules de l'interprétation). Donc, à voir pour les acteurs, le reste c'est... léger comme du plomb. M'enfin, rien que le numéro de Villeret en agent de la circulation trop timide est un morceau d'anthologie. Un film qui n'est pas sans rappeler un autre histoire de duo "timide / sur de lui" avec Pierre Richard et le poivron italien Aldo Maccione.



Vendredi 21h00 Canal+

DOBERMANN
de Jan Kounen
1996 - 1h45 - France - 2.35:1 ("Dobermann")
scénario : Joël Houssin
photographie : Michel Amathieu
musique : Richard Shorr, Schyzomaniac
producteur : Éric Névé, Frédérique Dumas-Zajdela
avec : Vincent Cassel, Tchéky Karyo, Monica Bellucci, Antoine Basler, Dominique Betenfeld, Romain Duris, François Lavantal, Stéphane Metzger, Chick Ortega
-> o

Jan Kounen roi du vide ? Ouaip, il a juste réalisé un long clip de 1h45, faisant exploser ses jouets, glissant sa caméra dans toutes les positions possibles (ce qui est de l'ordre du transfert, Freud aurait vu le film il en aurait écrit 6000 pages), obsédé par la vitesse et la nervosité de la mise en scène et du montage, il en oublie le principal, des personnages (pas des Big Jim à qui on a fourré des pétards dans le cul pour voir ce que ça fait) et un minimum de lien entre les scènes, surtout quand on filme une histoire aussi classique (gendarme et voleur, tout le monde est bête et méchant). Pas grand chose à dire de plus, un virtuose Jan Kounen ? Ouais, c'est pas faux, il a un sens de l'épate bien développé et techniquement il est loin d'être manchot, le problème c'est qu'au bout de 10mn ça saoule. Un petit détail pour finir, un gars se torche avec les cahiers (du cinéma), bon, et alors, c'est presque flatteur non ? Vu le gars en question. Enfin, y'a pas de quoi en faire toute une histoire de Dobermann, au moins Kounen va au bout de ses idées et de sa conception du cinéma, et c'est pas lui qui a écrit le scénario, je me demande même s'il s'en foutait pas royalement du scénario, son but ? Déranger, énerver, provoquer, c'est plutôt réussi dans un certain sens.



Vendredi 22h40 Canal+

LE CIEL EST À NOUS
de Graham Guit
1997 - 1h30 - France ("Le ciel est à nous")
scénario : Graham Guit, Éric Névé (qui a produit Dobermann, hé hé)
photographie : Olivier Cariou
musique : Louis Dupire
producteur : Éric Névé, Frédéric Robbes
avec : Romane Bohringer, Melvil Poupaud, Jean-Philippe Écoffey, Élodie Bouchez, Jean-Claude Flamand, François Levantal, Zinedine Soualem, Isaac Sharry, Patrick Lizana
-> Pas vu.



Vendredi 23h50 Arte

LA COMÉDIE DE DIEU
de João César Monteiro
1995 - 2h45 - Portugal - VO ("A Comédia de Deus")
scénario : João César Monteiro
photographie : Mário Barroso
producteur : Joaquim Pinto
avec : Raquel Ascensão, Manuela de Freitas, Cláudia Teixeira, Dalila Carmo, João César Monteiro
-> Pas vu.



Vendredi 00h15 France2

FEMME AIMÉE EST TOUJOURS JOLIE
de Vincent Sherman
("Mr. Skeffington")
scénario : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein
photographie : Ernest Haller
musique : Franz Waxman
producteur : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, Jack L. Warner
avec : Bette Davis, Claude Rains, Walter Abel, Richard Waring, George Coulouris, Marjorie Riordan, Robert Shayne, John Alexander, Jerome Cowan, Johnny Mitchell, Dorothy Peterson, Gigi Perreau
-> **

Un film qui mérite mieux que son titre français particulièrement affligeant, une sorte de Dorian Gray au féminin, Bette Davis joue Fanny qui ne veux pas vieillir. Pour ce faire elle ira jusqu'à changer de voix d'ailleurs (ne vous en étonnez pas, c'est voulu). On assiste donc au parcours de cette pathétique héroïne en mal de jeunesse, filmé assez simplement par Vincent Sherman (sans génie mais toujours correct) et joué avec conviction et beaucoup d'ironie par la géniale Bette Davis. C'est d'ailleurs assez curieux cette obsession surtout quand on repense au Baby Jane d'Aldrich. Notons pour finir ce que faisait remarquer un critique (j'ai oublié qui c'est, peut-être Coursodon ou Tavernier, j'ai pas le bouquin sous les yeux) le film distille quelques allusions à l'antisémitisme de la haute bourgeoisie, ce qui, à cette époque, était soumis à la censure et donc assez courageux.



Vendredi 03h45 Canal+

SINON OUI
de Claire Simon
1997 - 1h55 - France ("Sinon oui")
scénario : Claire Simon
photographie : Richard Copans
musique : Catherine Ringer, Archie Shepp
producteur : Catherine Jacques, Emmanuel Schlumberger
avec : Catherine Mendez, Emmanuel Clarke, Lou Castel, Agnes Regolo, Claude Merlin
-> Pas vu.



ABBRÉVIATIONS

[samedi | dimanche | lundi | mardi | mercredi | jeudi | vendredi | abbréviations]



VO
Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)
VF
Version française
CP
Coupures publicitaires
(M)
À mon humble avis un film à magnétoscoper
pgad
Pas grand chose à dire
sc
Scénario
ph
Photo (Chef opérateur)
mu
Musique
pr
Producteur(s) ou studio(s)
o
Je n'y ai trouvé aucun intérêt
*
Quelques bons moments, mais c'est pas ça...
**
J'aime bien
***
C'est du très bon
****
Mieux que très bon, donc rare quand même, qui a dit chef d'oeuvre ?
Retour