Programme TV du 26/09 au 02/10/1998

RISTE semaine, à part le Polanski, rien ne m'a vraiment passionné, ou alors je déprime sévère. Faut dire que les films français de 1997 j'ai fait l'impasse dessus, donc s'il y en a des bons je compte sur vous pour les signaler. Ah si, quand même, le cycle Bette Davis est vraiment bien avec ses petits mélos moyens et grands, s'il pouvait continuer avec les mélos de sa rivale Crawford. Ah si, il y a aussi un Kieslowski qui a l'air sympa, et un curieux film soviétique qui a l'air... curieux. Bon c'est pas si mal finalement.

• Dimanche
  • Another country : histoire d'une trahison
  • Artemisia
  • Ghost
  • Liberté, mon amour
  • Y'a-t-il un flic pour sauver le président
• Lundi
  • Cyclo
  • Justice est faite
  • Le couteau dans l'eau
  • Le seul témoin
  • Les risques du métier
  • Romeo is bleeding
  • Trois vies et une seule mort
  • Universal soldier
• Mardi
  • Casque bleu
  • La p'tite arnaqueuse
• Mercredi
  • La fille des tartares
  • Nettoyage à sec
• Jeudi
  • La meilleure façon de marcher
  • Le hasard
  • Le joli coeur
  • Malik le maudit
• Vendredi
  • Couleur de grenade
  • Donnie brasco
  • The brave
  • Une femme cherche son destin

Dimanche 20h35 Canal+

ARTEMISIA
de Agnès Merlet
1997 - 1h38 - France - 1.85:1 ("Artemisia")
scénario : Agnès Merlet, Christine Miller, Patrick Amos
photographie : Benoît Delhomme
musique : Krishna Levy
producteur : Patrice Haddad
avec : Valentina Cervi, Michel Serrault, Miki Manojlovich, Yann Tregouet, Sami Bouajila, Renato Carpentieri, Brigitte Catillon, Emmanuelle Devos, Maurice Garrel, Patrick Lancelot, Jacques Nolot, Dominique Reymond, Luca Zingaretti
-> Pas vu.

Dimanche 20h45 Arte

ANOTHER COUNTRY : HISTOIRE D'UNE TRAHISON
de Malek Kanievska
1984 - 1h30 - Grande-Bretagne - VO ("Another Country")
scénario : Julian Mitchell
photographie : Peter Biziou
musique : Michael Storey
producteur : Alan Marshall
avec : Rupert Everett, Colin Firth, Michael Jenn, Robert Addie, Rupert Wainwright, Cary Elwes, Tristan Oliver, Frederick Alexander, Adrian Ross Magenty, Geoffrey Bateman
-> **

Je n'ai jamais revu ce film depuis sa sortie mais j'en garde un assez bon souvenir. C'est une peinture très critique des collèges anglais dans les années 30, un film qui s'éloigne d'une tradition du cinéma anglais qui consistait à présenter ses collèges sous le bon angle. Inspiré d'une histoire vraie.

Dimanche 20h55 TF1

GHOST
de Jerry Zucker
1990 - 2h05 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Ghost")
scénario : Bruce Joel Rubin
photographie : Adam Greenberg
musique : Maurice Jarre
producteur : Lisa Weinstein
avec : Patrick Swayze, Demi Moore, Tony Goldwyn, Stanley Lawrence, Whoopi Goldberg, Christopher J. Keene, Susan Breslau, John Hugh, Martina Degnan, Richard Kleber, Macka Foley, Rick Aviles
-> *

Pourquoi une étoile ? Parce que c'est involontairement tordant, Patrick Swayze en romantique, je rêve. Non, franchement, c'est le film qui aurait du gagner le fameux cucul d'or, que je distribue chaque année tout seul dans mon coin (tiens, pour l'instant c'est "Titanic" en tête). À noter que grâce à ce film j'ai failli mourir de rire il y'a peu, avec l'excellente série "Spin City" qui parodie à merveille l'une des scènes du film.

Dimanche 23h20 TF1

Y'A-T-IL UN FLIC POUR SAUVER LE PRÉSIDENT
de David Zucker
1991 - 1h20 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("The Naked Gun 2 1/2 : The Smell of Fear")
scénario : Pat Proft, d'après la série tv "Police Squad" écrite par le ZAZ
photographie : Robert M. Stevens
musique : Ira Newborn
producteur : Robert K. Weiss
avec : Leslie Nielsen, Priscilla Presley, George Kennedy, O.J. Simpson, Robert Goulet, Richard Griffiths, Jacqueline Brookes, Anthony James, Lloyd Bochner, Tim O'Connor, Mark Richman
-> **

C'est pas le meilleur des trois, loin de là, mais bon, comme il y'a toujours Leslie Nielsen c'est toujours bon à voir. Reste que la proportion de gags pas drôles est nettement supérieure aux deux autres volets de la série. Même réalisé par l'un des membres du ZAZ, le scénario (qui consiste à aligner le plus de gags possible à la minute) est écrit par quelqu'un de nettement moins doué, ça se sent.

Dimanche 00h05 France3

LIBERTÉ, MON AMOUR
de Mauro Bolognini
1973 - 1h44 - Italie - VO ("Libera, amore mio...")
scénario : Nicola Badalucco, Luciano Vincenzoni
photographie : Franco Di Giacomo
musique : Ennio Morricone
producteur : Roberto Loyola
avec : Claudia Cardinale, Bruno Cirino, Adolfo Celi, Philippe Leroy, Luigi Diberti, Tullio Altamura, Sara Bay, Eleonora Morana, Rosita Pisano, Luigi Patriarca, Marco Lucantoni
-> Pas vu.

Lundi 16h40 La 5ème

JUSTICE EST FAITE
de André Cayatte
1950 - 1h45 - France - 1.37:1 ("Justice est faite")
scénario : André Cayatte, Charles Spaak
photographie : Jean Bourgoin
musique : Raymond Legrand
producteur : Robert Dorfmann
avec : Noël Roquevert, Valentine Tessier, Claude Nollier, Michel Auclair, Antoine Balpêtré, Raymond Bussières, Jean Debucourt, Emile Darin, Jacques Castelot, Agnès Delahaie, Robert Moor-Maupi, Marcel Pérès
-> **

Premier film judiciaire de Cayatte, il pourrait s'appeler "7 jurés en colère", sauf, qu'ils ne sont pas forcément en colère. Ces 7 jurés ont une affaire difficile à juger (euthanasie), et plutôt que de faire évoluer leurs opinions de manière naturelle, au cours de la discussion, Cayatte préfère faire intervenir des éléments extérieurs au drame. C'est ce qui affaibli beaucoup le film, qui devient encore plus démonstratif, heureusement les numéros d'acteur sont remarquables, en particulier Noël Roquevert (dans un rôle typique pour lui) et Raymond Bussières, qui portent une bonne part du film sur leurs épaules. Peut-être l'un des meilleurs Cayatte de sa longue période judiciaire.

Lundi 20h45 Arte

TROIS VIES ET UNE SEULE MORT
de Raúl Ruiz
1996 - 2h03 - France, Portugal ("Trois vies et une seule mort")
scénario : Pascal Bonitzer, Raúl Ruiz
photographie : Laurent Machuel
musique : Jorge Arriagada
producteur : Paulo Branco
avec : Marcello Mastroiani, Anna Galiena, Marisa Paredes, Lou Castel, Chiara Mastroiani, Melvil Poupaud, Féodor Atkine, Jacques Pieller, Nanni Moretti, Jean-Yves Gautier, Pierre Bellemare
-> Pas vu.

Lundi 20h50 M6

UNIVERSAL SOLDIER
de Roland Emmerich
1992 - 1h40 - États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Universal Soldier")
scénario : Dean Devlin, Christopher Leitch, Richard Rothstein
photographie : Karl Walter Lindenlaub
musique : Christopher Franke
producteur : Craig Baumgarten, Joel B. Michaels, Allen Shapiro
avec : Jean-Claude Van Damme, Dolph Lundgren, Ally Walker, Ed O'Ross, Jerry Orbach, Leon Rippy, Tico Wells, Ralph Moeller, Gene Davis, Robert Trebor, Drew Snyder, Tom 'Tiny' Lister Jr., Simon Rhee
-> o

Le film crétin par excellence, normal quand on associe trois buses comme Emmerich, Devlin, et Van Damme. Et Dolph Lundgren ? Non, lui au moins il a une tronche, une tête de l'emploi, et même (rarement certes) quelques expressions qui rappellent vaguement qu'on est censés être en face d'acteurs. Sinon, leur déguisement de robot, ça leur fait de sacrés têtes de cake, surtout van Damme.

Lundi 20h55 France3

LE SEUL TÉMOIN
de Peter Hyams
1990 - 1h33 - États-Unis - VF - 2.35:1 ("The Narrow Margin")
scénario : Peter Hyams
photographie : Peter Hyams
musique : Bruce Broughton
producteur : Jonathan A. Zimbert
avec : Gene Hackman, Anne Archer, James Sikking, J.T. Walsh, Susan Hogan, M. Emmet Walsh, Nigel Bennett, J.A. Preston, B.A. 'Smitty' Smith, Codie Lucas Wilbee, Barbara E. Russell, Antony Holland, Dana Still
-> **

Bon, je suis gentil, parce que "Le seul témoin" est une sarabande non-stop de clichés particulièrement éculés, que Gene Hackman a rarement été aussi moyen, que Anne Archer joue le rôle du bout de chiffon qui fait courir les lévriers, et qu'elle n'a donc pas grand chose à faire, à part courir ou se cacher. En plus, c'est un remake d'une excellente série B de Richard Fleischer, avec beaucoup plus de moyens, mais pas la moindre ombre d'adaptation, donc une bête copie. Mais mais mais, c'est diablement distrayant, à deux titres, d'abord c'est plutôt bien filmé (assez académique, une mise en scène propre, typique de Hyams), mais surtout on s'amuse, entre les invraisemblances (là, je vous jure, on bat des records) et la mine ennuyée de Hackman dès qu'il doit sortir un bon mot (on voit bien, soit qu'il n'a pas compris, soit qu'il ne trouve ça pas drôle du tout), on a pas le temps de s'ennuyer.

Lundi 22h30 Canal+

LE COUTEAU DANS L'EAU
de Roman Polanski
1962 - 1h34 - Pologne - VO ("Noz W Wodzie")
scénario : Jakub Goldberg, Roman Polanski, Jerzy Skolimowski
photographie : Jerzy Lipman
musique : Krzysztof Komeda, Bert Rosengrend (saxophone)
producteur : Stanislaw Zylewicz
avec : Leon Niemczyk, Jolanta Umecka, Zygmunt Malanowicz
-> *** (M)

Premier long métrage de Polanski et déjà une réussite, il met en scène trois personnages, un quadragénaire nouveau riche, sa femme, et un jeune étudiant (le rebelle) pris en stop. On voit clairement au choix des personnages où veux en venir Polanski, il va les confronter en les isolant sur un Yacht pour une croisière courte (1 journée je crois). Durant ces quelques heures leurs relations vont passer par quasiment tout les stades, le bourgeois passe son temps à rabaisser l'étudiant, sa femme est là (c'est peu dire) sans jouer sur des poses lascives ou très suggestive, elle est là, passe et repasse dans le champs, faisant monter la tension. Tout est toujours déclenché par de petits détails, comme un couteau tombé à l'eau, par exemple. Polanski s'offre là un sujet très riche, il peux, d'un coté fustiger la nouvelle bourgeoisie et la jeunesse soit disant rebelle qui en fait ne fait que baver d'envie, d'un autre créer une mise en scène extrêmement riche, le Yacht étant l'endroit rêver pour les cadrages sortant de l'ordinaire, positionner ces acteurs de manière très significative, toujours dans un cadre réduit, bref, un jeune réalisateur qui donnerai une leçon de cinéma, déjà.

Lundi 22h45 M6

ROMEO IS BLEEDING
de Peter Medak
1993 - 1h45 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("Romeo is Bleeding")
scénario : Hilary Henkin
photographie : Dariusz Wolski
musique : Mark Isham
producteur : Hilary Henkin, Paul Webster
avec : Gary Oldman, Lena Olin, Annabella Sciorra, Wallace Wood, Juliette Lewis, David Proval, Will Patton, Gene Canfield, Larry Joshua, Michael Wincott, Roy Scheider, Ron Perlman
-> **

Typiquement "Romeo is Bleeding" est un polar à la mode, un film plutôt creux scénaristiquement, où son réalisateur cherche surtout à faire de l'épate avec des mouvement de caméra rapide, des cuts plein la vue, du sang et du cul en veux tu en voilà, des acteurs à la mode censé représenter un cinéma plus underground, plus indépendant (Gary Oldman et Juliette Lewis), etc. Ca peut agacer, ou alors on peut apprécier un film sans temps mort, avec quelques moments d'humour (trop peu) pour relativiser, quelques bons numéros d'acteurs, et un certain brio technique. De toute façon comme je vais lire "gna gna gna, encore un polar à la con, gna gna gna" je sais même plus pourquoi je me fatigue, pour tout vous dire, j'ai bien aimé, sans plus, mais je ne peux pas m'empêcher d'y jeter un oeil régulièrement, et ce n'est pas du qu'à la présence de Lena Olin, meuuuh non.

Lundi 22h45 Arte

CYCLO
de Tran Anh Hung
1995 - 2h00 - Vietnam, France - VO ("Xich lo")
scénario : Trung Binh Nguyen, Tran Anh Hung
photographie : Benoît Delhomme, Laurence Tremolet
musique : Tôn-Thât Tiêt
producteur : Christophe Rossignon
avec : Le Van Loc, Tony Leung Chiu Wai, Tran Nu Yên-Khê, Nhu Quynh Nguyen, Hoang Phuc Nguyen, Ngo Vu Quang Hal, Tuyet Ngan Nguyen, Doan Viet Ha, Bjuhoang Huy, Vo Vinh Phuc
-> *

Euh bon, je sais pas pour vous, mais moi je me suis royalement ennuyé pendant une bonne moitié du film, la deuxième pour être exact. Au début tout va bien, on est vite dans l'ambiance, vie tumultueuse, pas facile, le style de la mise en scène cadre bien avec cette frénésie. Ensuite commence la longue perversion du héros, et là, c'est beaucoup moins supportable, disons que Tran en fait trop, il compte peut-être sur son talent de compositeur (d'images) pour laisser au spectateur le soin d'en comprendre le sens, mais à ce rythme là, et avec si peu de logique, on se lasse vite de chercher quelque chose dont on est même pas sur que ce soit la bonne signification. Ou alors je suis trop con et je suis le seul à n'avoir pas tout compris, peut-être, m'enfin tout ça m'a bien rasé. Comme pour l'odeur de la papaye verte, il y a un indéniable sens esthétique, mais à force de trop vouloir cacher le sens je crois que Tran risque de le pervertir. (J'aimerai assez avoir d'autres avis là, je suis assez curieux sur le coup)

Lundi 23h10 France3

LES RISQUES DU MÉTIER
de André Cayatte
1967 - 1h32 - France ("Les risques du métier")
scénario : Armand Jammot, André Cayatte
photographie : Christian Matras
musique : Jacques Brel, François Raumer
producteur : Gaumont
avec : Jacques Brel, Emmanuelle Riva, Jacques Harden, Nadine Alari, René Dary, Christine Fabréga, Marius Laurey, Nathalie Nell
-> *

La grosse machine Cayatte est en marche, ancien avocat, il s'est mis en tête de mettre à jour, malheureusement avec de grosses moufles, les déficits du système judiciaire français. C'est dommage que les personnages n'est pas plus d'ambiguïté, que tout soit finalement si simple dans les films judiciaires de Cayatte. Dommage car ce sujet est toujours d'actualité, la présomption d'innocence on en parle encore, sauf qu'aujourd'hui ce sont les journalistes qui sont sur le banc des accusés, et plus trop la rumeur populaire et la rigidité du système. Reste Jacques Brel, qui ne joue pas très bien, mais qui est le seul à garder l'air humain, les autres n'étant que des marionnettes animées mécaniquement par Cayatte, qui veut tellement dénoncer qu'il en oublie de faire du cinéma.

Mardi 20h55 France2

LA P'TITE ARNAQUEUSE
de John Hughes
1991 - 1h40 - États-Unis - VF ("Curly Sue")
scénario : John Hughes
photographie : Jeffrey L. Kimball
musique : Georges Delerue
producteur : John Hughes
avec : James Belushi, Kelly Lynch, Alisan Porter, John Getz, Gail Boggs, Fred Dalton Thompson, Cameron Thor, Branscombe Richmond, Steven Carell, Alonzo Hall, Burke Byrnes, Viveka Davis
-> o

Boouuuhouhouhou, ou il est le vrai John Hughes ? Celui qui faisait casser des Ferrari à ses ados préférés, celui qui basait tout un film sur quel ado allait embrasser l'héroïne le premier, celui qui l'air de rien avait peut-être pas si mal compris que ça certaines étrangetés du comportement teen-ager, celui qui avait réuni Steve Martin et John Candy. Ben là il est parti, y'a plus John Hughes, juste un gros caramel gluant de sentiments faciles et d'eau de rose de synthèse, écoeurant et facile.

Mardi 20h55 TF1

CASQUE BLEU
de Gérard Jugnot
1994 - 1h35 - France ("Casque bleu")
scénario : Christian Biegalski, Gérard Jugnot, Philippe Lopes-Curval
photographie : Gérard de Battista
musique : Yves de Bujadoux
producteur : Ciby 2000
avec : Gérard Jugnot, Victoria Abril, Jean-Pierre Cassel, Claude Piéplu, Valérie Lemercier, Micheline Presle, Jean-Noël Broute
-> **

Ben il est sympa son film à Jugnot, mélangeant la comédie à l'actualité politique étant très risqué il aurait pu se planter royalement. Ici il reste quand même un peu caché derrière de nombreux gags (tout n'est pas drôle, c'est même parfois un peu épais, mais bon...) et des numéros de second rôles qui ont parfois un goût de déjà vu (hum). C'est pas génial, c'est pas mauvais non plus, ce qui est plaisant c'est la sincérité et la simplicité, assez typique de Jugnot en fait. Au fait Daniel, pas d'accord, Michel Blanc il s'en est bien sorti du Splendid aussi.

Mercredi 09h00 Canal+

LA FILLE DES TARTARES
de Remigio del Grosso
1962 - 1h28 - Italie, France ("Ursus e la ragazza tartara")
scénario : Remigio del Grosso
photographie : Anchise Brizzi
musique : Angelo Francesco Lavagnino
producteur : Nino Battiferri
avec : Joe Robinson, Ettore Manni, Roland Lesaffre, Grazia Maria Spina, Akim Tamiroff, Yoko Tani
-> o (***)

Rien que le titre original est mortel, j'en pleure encore, mais alors le film c'est un des sommets du Z, un des monuments du psychotronique (tm), un immanquable, un indispensable, un des musts de votre potager. Oui, parce que, c'est bien les bons films, mais de temps en temps (qui a dit souvent ?) il faut relativiser, voilà un bon remède, et vous vous demanderez longtemps combien de stock shots différents ont été utilisés pour les batailles. Les amateurs auront remarqué qu'Akim Tamiroff est encore une fois fidèle au poste, faut bien manger tout de même.

Mercredi 21h00 Canal+

NETTOYAGE À SEC
de Anne Fontaine
1997 - 1h37 - France ("Nettoyage à sec")
scénario : Anne Fontaine, Gilles Taurand
photographie : Caroline Champetier
producteur : Philippe Carcassonne, Alain Sarde
avec : Miou-Miou, Charles Berling, Stanislas Merhar, Mathilde Seigner, Nanou Meister, Noé Pflieger, Michel Bompoil, Christopher King, Gérard Blanc, Thérèse Genin
-> Pas vu.

Jeudi 20h55 France3

LE JOLI COEUR
de Francis Perrin
1983 - 1h31 - France ("Le joli coeur")
scénario : Alex Varoux
photographie : Didier Tarot
musique : Yves Gilbert
producteur : Paul Claudon
avec : Francis Perrin, Cyrielle Claire, Sylvain Rougerie, Annie Jouzier, Patricia Cartier, Jean-Paul Farré
-> ?

Je crois que c'était pas drôle du tout, et je suis sur d'avoir dormi beaucoup, un film au moins reposant, donc.

Jeudi 22h55 France2

LA MEILLEURE FAÇON DE MARCHER
de Claude Miller
1976 - 1h30 - France ("La meilleure façon de marcher")
scénario : Luc Béraud, Claude Miller
photographie : Bruno Nuytten
musique : Alain Jomy
producteur : Hubert Niogret
avec : Patrick Dewaere, Patrick Bouchitey, Christine Pascal, Claude Piéplu, Marc Chapiteau, Michel Blanc, Michel Such
-> **

Beau premier film, qui traite plus du droit à la différence que de l'homosexualité, si le film fonctionne (malgré une fin raté) c'est surtout grâce à l'interprétation : Dewaere l'Homme cherchant à refouler sa propre tendance à l'homosexualité en humiliant Bouchitey, lui plus fragile, se laissant inconsciemment provoquer pour enfin oser s'avouer et afficher son besoin d'être travesti. Les rapports entre les deux sont filmés de manière remarquable, avec beaucoup de délicatesse (en opposition avec le comportement de Dewaere), bref un bon Miller, dont je ne suis pourtant pas un grand amateur.

Jeudi 23h05 Arte

LE HASARD
de Krzysztof Kieslowski
1982 - 1h50 - Pologne - VO ("Przypadek")
scénario : Krzysztof Kieslowski
photographie : Krzysztof Pakulski
musique : Wojciech Kilar
producteur : Jacek Szelígowski
avec : Boguslaw Linda, Tadeusz Lomnicki, Zbigniew Zapasiewicz, Boguslawa Pawelec, Marzena Trybala, Monika Gozdzik, Jerzy Stuhr, Jacek Borkowski, Zbigniew Hubner, Irena Burska, Adam Ferency
-> Pas vu.

Jeudi 23h30 Canal+

MALIK LE MAUDIT
de Youcef Hamidi
1997 - 1h00 - France ("Malik le maudit")
scénario : Fabrice Faivre-Joly, Youcef Hamidi
photographie : Pierre Berthier
producteur : Eric Atlan
avec : Samir Guesmi, Christophe Lopes-Torres, Jean-François Perrier, Martine Guillaud, Salah Teskouk
-> Pas vu.

Vendredi 21h00 Canal+

DONNIE BRASCO
de Mike Newell
1997 - 2h05 - États-Unis - VF/VO - 2.35:1 ("Donnie Brasco")
scénario : Paul Attanasio, Joseph D. Pistone, Richard Woodley
photographie : Peter Sova
musique : Patrick Doyle
producteur : Mark Johnson, Barry Levinson, Gail Mutrux, Louis DiGiaimo
avec : Al Pacino, Johnny Depp, Michael Madsen, Bruno Kirby, James Russo, Anne Heche, Zeljko Ivanek, Gerry Becker, Terry Serpico
-> **

Réalisé par l'inégal Mike Newell, "Donnie Brasco" n'est pas entièrement un film de mafia standard, même s'il fricote de temps en temps avec les clichés du genre. Ce n'est pas non plus un film vraiment passionnant, il traîne parfois un peu trop sur des détails inintéressants. Mais rien que pour le plaisir de voir Pacino dans un rôle de truand un peu raté, et Johnny Depp en flic un peu trop infiltré, on peut se le regarder sans mal. C'est proprement fait, sans génie mais sans foutage de gueule non plus.

Vendredi 23h25 Canal+

THE BRAVE
de Johnny Depp
1997 - 2h03 - États-Unis - VF/VO ("The Brave")
scénario : Johnny Depp, D.P. Depp, Paul McCudden, d'après Gregory MacDonald
photographie : Vilko Filac
musique : Iggy Pop
producteur : Charles Evans Jr., Carroll Kemp
avec : Johnny Depp, Marlon Brando, Marshall Bell, Elpidia Carrillo, Frederic Forrest, Clarence Williams III, Max Perlich
-> *

Ouch, il était attendu au tournant Johnny Depp, pour son premier film, et, malheureusement, en toute objectivité et malgré tout le respect que j'ai pour ce monsieur, c'est droit dans le mur. Mais alors tout droit. Paf le film. Lourd du début à la fin, séquences interminables (surtout l'intro) où il grimpe les marches une à une, rien ne nous est épargné. La pauvreté de la famille du héros, pardon, du brave, est donné en spectacle, avec un pathos démesuré, une mise en scène maladroite, bref la totale. Sans compter le sujet, un pauvre gars en est réduit à accepter de mourir pour de l'argent, afin de sauver sa famille, on va assister à ses sept derniers jours, et on voit tout, tout, tout. Le dernier coup, la leçon au fiston, tout je vous dis, et c'est long, mais loooooooonnnng... Bon, le truc, c'est que c'est tellement pavé de bonnes intentions qu'on a envie d'être moins dur, de se dire qu'on est passé à coté, et il y a bien quelques minutes de Marlon Brando, impeccable (pourtant je ne suis pas fan), qui a du faire l'effort de ne pas cabotiner par amitié pour Johnny Depp. C'est pas beaucoup quand même.

Vendredi 00h00 Arte

COULEUR DE GRENADE
de Sergeï Paradjanov
1968 - 1h15 - Union Soviétique - VO ("Sayat Nova")
scénario : Sergei Paradzhanov
photographie : Suren Shakhbazyan
musique : Tigran Mansuryan
avec : Sofiko Chiaureli, Melkop Alekian, Vilien Galestian
-> Pas vu.

Vendredi 00h15 France2

UNE FEMME CHERCHE SON DESTIN
de Irving Rapper
1942 - 2h00 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Now, Voyager")
scénario : Casey Robinson, d'après Olive Higgins Prouty
photographie : Sol Polito
musique : Max Steiner
producteur : Hal B. Wallis
avec : Bette Davis, Paul Henreid, Claude Rains, Gladys Cooper, John Loder, Ilka Chase, Lee Patrick, Franklin Pangborn, Katharine Alexander, James Rennie, Mary Wickes, Tod Andrews
-> ***

Wouaaa, le mélo, Irving Rapper n'est autre qu'un des 4 mousquetaires du mélo féminin (avec Sherman dont l'un des films passera la semaine prochaine), donc c'est du mélo standard auquel vous aurez droit, mais par moment ces scripts sans grand intérêt pouvaient être sublimé par un metteur en scène et/ou une actrice. C'est le cas ici, Bette Davis y est remarquable, et la mise en scène de Rapper est beaucoup plus personnelle et intéressante que dans nombre de ses autres films (on peut noter, en particulier, le soin apporté à la photo de Sol Polito). Bref, la série Bette Davis continue, dans toute sa splendeur. Essayez de regarder ces films, c'est toute une partie de l'histoire du cinéma, la concurrence Davis / Crawford .

VO

Version Originale (forcément sous-titrée, les sous-titres sont obligatoires en France pour les versions originales)

VF

Version française

CP

Coupures publicitaires

(M)

À mon humble avis un film à magnétoscoper

sc

Scénario

ph

Photo (Chef opérateur)

mu

Musique

pr

Producteur(s) ou studio(s)

o

Je n'y ai trouvé aucun intérêt

*

Quelques bons moments, mais c'est pas ça...

**

J'aime bien

***

C'est du très bon

****

Mieux que très bon, donc rare quand même, qui a dit chef d'oeuvre ?