NE semaine avec pas mal d'inédits, donc beaucoup de "pas vu", signalons
en plus des films, sur Arte samedi en début de soirée le "faux" docu sur
les "Ruttles", à ne pas manquer. Ha oui, et la soirée Con sur C+, c'est
vendredi, Van Damme + Stallone + Seagal, woooow, manque que Chuck.
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Dimanche 20h45 Arte
SISSI FACE À SON DESTIN
de Ernst Marischka
1957 - 1h45 - Autriche, Allemagne de l'ouest - VF ("Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin")
scénario : Ernst Marischka
photographie : Bruno Mondi
musique : Anton Profes
producteur : Karl Ehrlich - UFA
avec : Romy Schneider, Karlheinz Böhm, Magda Schneider, Gustav Knuth, Uta Franz, Walter Reyer, Vilma Degischer, Josef Meinrad, Senta Wengraf, Erich Nikowitz
-> o
La totale, le pire des trois, filmé avec une caméra de 8 tonnes (au moins), découpé à la scie à ruban, éclairages tartes, musique gluante, décors poussiéreux et du mélo comme s'il en pleuvait. Bref, même quand j'étais petit et que je ne manquais jamais les rediffusions annuelles, celui là m'ennuyait royalement.
Dimanche 20h55 TF1
L'AMOUR À TOUT PRIX
de John Turteltaub
1995 - 1h45 - États-Unis - VF - CP - 1.85:1 ("While You Were Sleeping")
scénario : Daniel G. Sullivan, Fredric LeBow
photographie : Phedon Papamichael
musique : Randy Edelman
producteur : Joe Roth, Roger Birnbaum
avec : Sandra Bullock, Bill Pullman, Peter Gallagher, Peter Boyle, Jack Warden, Glynis Johns, Nicole Mercurio, Jason Bernard
-> **
Bon, c'est pas nouveau nouveau comme scénario (une jeune femme sauve la vie d'un inconnu, il est dans le coma, sa famille pense qu'elle est son amie, elle s'enfonce dans le mensonge pour sortir d'une vie bien morne) et la mise en scène est quand même assez plate, mais, ça marche, et c'est sûrement grâce aux personnages, plutôt drôles et aux acteurs excellents (en VF je sais pas trop). Donc il y a Sandra Bullock, avec un vrai rôle, et du talent, et elle est très jolie, et voilà voilà. Hmm ? Ouais c'est une comédie romantique pas si mal foutue, sûrement parce que Meg Ryan n'y a pas fourré ses grosses patarasques. Ça se laisse voir.
Dimanche 22h55 TF1
LA LOI DE MURPHY
de J. Lee Thompson
1986 - 1h40 - États-Unis - VF - CP ("Murphy's Law")
scénario : Gail Morgan Hickman
photographie : Alex Phillips Jr.
musique : Marc Donahue, Valentine McCallum
producteur : Pancho Kohner, Menahem Golan, Yoram Globus
avec : Charles Bronson, Kathleen Wilhoite, Carrie Snodgress, Robert F. Lyons, Lawrence Tierney, Richard Romanus, Angel Tompkins, James Luisi, Bill Henderson
-> o
Jack Lee Thompson + Golan + Globus + Bronson = Gros navet pénible. Toujours la même histoire, le gars qui fait sa propre loi, donc c'est franchement nauséabond quand c'est traité avec aussi peu de recul.
Dimanche 00h15 France3
METELLO
de Mauro Bolognini
1970 - 1h47 - Italie - VO ("Metello")
scénario : Suso Cecchi d'Amico, Luigi Buzzoni, Mauro Bolognini
photographie : Ennio Guarnieri
musique : Ennio Morricone
producteur : Documento Films
avec : Massimo Ranieri, Ottavia Piccolo, Tina Aumont, Lucia Bose
-> Pas vu.
Lundi 16h40 La 5ème
DEUX HOMMES DANS LA VILLE
de José Giovanni
1973 - 1h35 - France, Italie ("Deux hommes dans la ville")
scénario : Lucile Costa, José giovani
photographie : Jean-Jacques Tarbès
musique : Philippe Sarde
producteur : Alain Delon
avec : Jean Gabin, Alain Delon, Mimsy Farmer, Michel Bouquet, Cécile Vassort, Ilaria Occhini, Guido Alberti, Christine Fabréga, Gérard Depardieu, Robert Castel, Bernard Giraudeau, Victor Lanoux
-> *
On peut pas dire que c'est fait dans la finesse, ni dans l'originalité, ce qui n'a rien de vraiment étonnant de la part de José Giovanni. Sorti de l'impression de déjà vu on peut apprécier l'aspect humaniste du film, qui va traîner dans la boue le système judiciaire, la peine de mort et les flic haineux. Tout ça est bien gentil mais trop manichéen pour être crédible. On peut noter que Gabin et Delon (surtout lui) restent assez sobre, ce qui est plutôt une surprise. Ah si, je crois bien que c'est dans ce film que la dernière scène est très réussie, je vous en dis pas plus.
Lundi 20h45 Arte
LA FILLE SEULE
de Benoît Jacquot
1995 - 1h30 - France - 1.85:1 ("La fille seule")
scénario : Jérôme Beaujour, Benoît Jacquot
photographie : Caroline Champetier
musique : Pascale Chavance
producteur : Philippe Carcassonne, Brigitte Faure
avec : Virginie Ledoyen, Benoît Magimel, Dominique Valadié, Véra Briole, Virginie Emane, Michel Bompoil, Aladin Reibel, Long Nguyen Khac
-> **
Un film qui doit beaucoup à son interprète et à son montage, vif et précis, permettant de capter plus facilement les petits gestes qui en disent long. On suit, quasiment en temps réel, de manière très intimiste, les pérégrinations de Virginie Ledoyen dans la rue et au boulot, une certaine forme de voyeurisme mais bien calculé, bien enlevé, avec le gros plan sur son visage pendant qu'elle se déshabille (quelle chochotte ce Benoît Jacquot) pour faire pudique. De toute façon, même si on ne s'intéresse pas forcément à son histoire (ce qui était mon cas) on se laisse assez aisément emballer par le rythme du film et surtout son actrice, assez remarquable.
Lundi 20h50 M6
RED ROCK WEST
de John Dahl
1992 - 1h40 - États-Unis - VF - CP - 1.66:1 ("Red Rock West")
scénario : John Dahl, Rick Dahl
photographie : Marc Reshovsky
musique : William Olvis
producteur : Sigurjon Sighvatsson, Steve Golin
avec : Nicolas Cage, Craig Reay, Vance Johnson, J.T. Walsh, Robert Apel, Dennis Hopper, Lara Flynn Boyle, Bobby Joe McFadden, Dale Gibson, Ted Parks, Babs Bram, Robert Guajardo, Sarah Sullivan, Dan Shor
-> ***
Un polar qui ne brille pas forcément par l'originalité de ses idées, le quiproquo qui met le paumé dans une situation difficile, le tueur à gage, le shérif pas si honnête, le femme fatale, bref du classique. Par contre la mise en scène et la façon de tourner et retourner l'histoire mérite mieux que la moyenne, ne serait ce que l'art de ponctuer le film avec les panneaux d'entrée et de sortie de Red Rock West (c'est le nom de la petite ville). De plus le casting est excellent de Nicolas Cage (encore un rôle de victime molle, mais il le fait tellement bien), à Dennis Hopper (classique tueur à gage, mais il le fait tellement bien), et Lara Flynn Boyle (la femme fatale prête à tout). John Dahl, sans vraiment renouveler le genre (ce qu'il fera de manière beaucoup plus pertinente avec "The Last Seduction", en faisant d'une autre femme fatale la seule héroïne), applique quand même à son scénario une bonne dose de savoir faire. Bien sur, sur M6, c'est pas pareil...
Lundi 20h55 France3
KALIDOR, LA LÉGENDE DU TALISMAN
de Richard Fleischer
1985 - 1h25 - État-Unis, Pays-Bas - VF - 2.35:1 ("Red Sonja")
scénario : Clive Exton, George MacDonald Fraser, d'après Robert E. Howard
photographie : Giuseppe Rotunno
musique : Ennio Morricone
producteur : Christian Ferry
avec : Arnold Schwarzenegger, Brigitte Nielsen, Sandahl Bergman, Paul Smith, Ernie Reyes Jr., Ronald Lacey, Pat Roach, Janet Agren, Terry Richards, Donna Osterbuhr, Lara Naszinsky, Hans Meyer
-> **
Comme presque tout les films d'Héroic Fantasy, on baigne dans une gentille naïveté et une quantité non négligeable de cliché, et comme tout les films d'Héroic Fantasy je ne peux pas m'empêcher de le regarder. Richard Fleisher ne prends pas le scénar au sérieux de toute façon, une petite sucrerie sans grand intérêt (Brigitte Nielsen quand même) mais qui se laisse voir, sans dommage.
Lundi 22h10 Arte
GUILTRIP
de Gerard Stembridge
1995 - 1h30 - Irlande, France, Italie - VO ("Guiltrip")
scénario : Gerard Stembridge
photographie : Eugene O'Connor
musique : Brendan Power
producteur : Domenico Procacci
avec : Andrew Connolly, Jasmine Russel, Peter Hanly, Michelle Houlden, Pauline McLynn, Fintan Lee, Mikel Murfi, Frankie McCafferty
-> Pas vu
Excellente réputation.
Lundi 22h20 Canal+
LA JEUNESSE DE LA BÊTE
de Seijun Suzuki
1963 - 1h30 - Japon - VO - 2.35:1 ("Yaju no seishun")
scénario : Ichirô Ikeda, Tadaaki Yamazaki
photographie : Kazue Nagatsuka
musique : Hadjime Okumura
producteur : Yoshio Muto
avec : Joe Shishido, Ichiro Kijima, Shoji Kobayashi, Misako Watanabe
-> ***
On dit souvent des films de Suzuki que ce sont des polars japonais classiques, je veux bien, mais comme je suis loin d'en avoir vu beaucoup je ne peux pas encore m'en lasser. Et honnêtement, la mise en scène est à la fois très inventive, sans oublier de respecter certains codes. Le scénario est noir et violent, les acteurs s'expriment physiquement avec beaucoup de parcimonie mais aussi une grande justesse (ce qui, me semble t'il est assez typique du jeu japonais). En fait, c'est à la fois le plaisir de la redécouverte d'un genre codé et connu, assez international, et pourtant, ici, grâce au talent de Suzuki et à un certain humour en filigrane, très souvent surprenant. À voir, pour les heureux abonnés. (Ouais, je sais, c'est cher, mais avouez que certains mois, les lundi soirs sont assez remarquables).
Lundi 22h40 M6
LITTLE ODESSA
de James Gray
1994 - 1h40 - États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Little Odessa")
scénario : James Gray
photographie : Tom Richmond
musique : Dana Sano
producteur : Paul Webster
avec : Tim Roth, Edward Furlong, Moira Kelly, Vanessa Redgrave, Paul Guilfoyle, Natasha Andreichenko, Maximilian Schell, David Vadim, Mina Bern, Boris McGiver, Michael Khumrov
-> ***
James Gray a 24 ans quand il réalise ce premier film, et déjà il déborde de talent, d'idées, et de non conformisme. On part vers un polar noir de plus, se dit on au début, mais rapidement on est dépaysé, ne serait ce que par le lieu, le quartier de Little Odessa. Ensuite les personnages et leur situation s'avèrent beaucoup plus complexe qu'au premier abord, et rien ne va se simplifier. Contrairement aux standards, où tout est compliqué et fini par devenir limpide, ici la complexité s'amplifie pour devenir inextricable, et sans solution. La mise en scène est remarquable, et cherche constamment à sortir des standards, les mises à mort font mal au ventre, on ne cherche pas à vous y habituer, ni à en rajouter plus que nécessaire, elle sont simplement et naturellement insupportables. Mention spéciale à Tim Roth et même à Edward Furlong dont la faible performance dans Terminator 2 donnait une mauvaise idée de ses réelles capacités. Que va t'il en rester sur M6 ? (du film hein, pas de Edward).
Lundi 23h00 France3
RAZZIA SUR LA CHNOUF
de Henri Decoin
1955 - 1h45 - France ("Razzia sur la chnouf")
scénario : Henri Decoin, Maurice Griffe, d'après Auguste Le Breton
photographie : Pierre Montazel
musique : Marc Lanjean
producteur : Paul Wagner, Gaumont
avec : Jean Gabin, Lino Ventura, Magali Noël, Paul Frankeur, Marcel Dalio, Lila Kedrova, Albert Rémy
-> **
Un téléclassique, que, j'imagine, tout le monde à vu et revu. Les acteurs font leur numéro (Ventura est assez saisissant), la mise en scène obéit aux règles assez strictes du cinéma français standard des années 50, la photo est très belle, le tout fonctionne plutôt bien. C'est sans surprise, mais, un petit coup de nostalgie et ça se laisse regarder sans mal, et puis il y a Magali "fait moi mal" Noël.
Mardi 20h50 M6
LEGEND
de Ridley Scott
1985 - 1h40 - Grande-Bretagne, États-Unis - VF - CP - 2.35:1 ("Legend")
scénario : William Hjortsberg
photographie : Alex Thomson
musique : Jerry Goldsmith
producteur : Arnon Milchan
avec : Tom Cruise, Mia Sara, Tim Curry, David Bennent, Alice Playten, Billy Barty, Cork Hubbert, Peter O'Farrell, Kiran Shah
-> **
Commencez pas à hurler, ce film a des fans, et des détracteurs tenaces, j'essaye pas de me placer au milieu, c'est juste que j'y suis :) Disons que "Legend" bénéficie de beaucoup de moyens, la mise en scène est magnifique, le travail sur les décors, les maquillages, les éclairages, tout est presque parfait. Mais le scénario nous ressort la énième version Fantasy du bien contre le mal, la pureté bafouée, etc. Donc pas vraiment nouveau, trop lisse, ça manque sérieusement d'écueil (par contre y'a plein d'écureuils). Bref, très beau (superbe même) mais vraiment un peu couillon, bof quand je suis bien luné, pourquoi pas, à la limite. Il existe de nombreuses versions différentes de Legend, assez différentes, pour la liste complète voyez la FAQ ou l'IMDb.
Mardi 20h55 France2
BEAUMARCHAIS L'INSOLENT
de Édouard Molinaro
1996 - 1h40 - France - 2.35:1 ("Beaumarchais l'insolent")
scénario : Jean-Claude Brisville, Édouard Molinaro, d'après Sacha Guitry
photographie : Michael Epp
musique : Jean-Claude Petit
producteur : Charles Gassot
avec : Fabrice Luchini, Manuel Blanc, Sandrine Kiberlain, Jacques Weber, Michel Serrault, Michel Piccoli, Dominique Besnehard, Jean-François Balmer, Axelle Lafont, Florence Thomassin
-> **
Ils sont tous là, je vous met pas la liste complète du casting, mais c'est assez impressionnant. On dirait que la crème des acteurs Français se retrouvent dans un film pour se faire plaisir. Si le texte est estampillé Guitry, il n'en a pas vraiment l'acidité, si cette superproduction se veut peu guindée elle étale quand même, sans grand talent, bon nombre de clichés. Reste que Luchini (malgré ma Luchinite aiguë) est très bien (il aurait dirigé un peu le film que ça ne m'étonnerait pas), qu'on peut jouer à reconnaître les acteurs, et qu'on ne s'ennuie pas vraiment, de là à être transporté, y'a une sacré marche. Dans de bonnes conditions (de bonne humeur quoi) ça passe.
Mardi 20h55 TF1
POURVU QUE ÇA DURE
de Michel Thibaut
1996 - 1h40 - France ("Pourvu que ça dure")
scénario : Christine Biegalski, Philippe Isard
photographie : Bruno Delbonnel
avec : Gérard Darmon, Emmanuelle Seigner, Catherine Jacob, Ticky Holgado
-> o
Je suis peut-être un peu rude, mais j'ai pas tenu jusqu'à la fin, Ticky Holgado ça va cinq minutes, mais il ne se passe rien, pas grand chose de drôle, rien de dramatique, rien d'intéressant. Ennui.
Mercredi 09h00 Canal+
ADIOS GRINGO
de Giorgio Stegani
1966 - 1h40 - Italie, Espagne, France - VF - 2.35:1 ("Adios Gringo")
scénario : José Luis Jerez, Giorgio Stegani, Michele Villerot
photographie : Francisco Sempere
musique : Benedetto Ghiglia
producteur : Bruno Turchetto
avec : Peter Cross, Max Dean, Giuliano Gemma, Grant Laramy, Jesús Puente, John Martin, Monique Saint Clare, Clyde Geryll, Frank Braña
-> *
Sans le talent de Leone, sans l'ultra violence de certains westerns spaghetti, sans même le moindre aspect satirique, on a ici un film plutôt ennuyeux, pour le peu de souvenirs qui me restent, c'est à dire très très peu. Mais c'est toujours marrant les spaghettis, il y a toujours de sombres seconds rôles qui jouent très très mal, qui jettent un oeil à la caméra sans arrêt, bref ça vaut toujours le coup d'y consacrer quelques minutes.
Mercredi 21h00 Canal+
MIAMI RHAPSODY
de David Frankel
1995 - 1h30 - États-Unis - VF/VO ("Miami Rhapsody")
scénario : David Frankel
photographie : Jack Wallner
musique : Mark Isham
producteur : David Frankel, Barry Jossen
avec : Sarah Jessica Parker, Gil Bellows, Antonio Banderas, Mia Farrow, Paul Mazursky, Kevin Pollak, Barbara Garrick, Naomi Campbell
-> Pas vu
Mercredi 22h30 Canal+
PALERME MILAN, ALLER SIMPLE
de Claudio Fragasso
1995 - 1h40 - Italie - VF/VO ("Palermo Milano solo andata")
scénario : Claudio Fragasso, Rossella Drudi
photographie : Giancarlo Ferrando
musique : Pino Donaggio
producteur : Pietro Innocenzi, Roberto Di Girolamo
avec : Giancarlo Giannini, Raoul Bova, Ricky Memphis, Francesco Benigno, Romina Mondello, Valerio Mastandrea, Rosalinda Celentano, Paolo Calissano, Stefania Rocca, Aldo Massasso, Fausto Lombardi
-> Pas vu
Jeudi 20h40 Canal+
EN COMPAGNIE DES HOMMES
de Neil LaBute
1997 - 1h40 - Canada, États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("In the Company of Men")
scénario : Neil LaBute
photographie : Tony Hettinger
musique : Karel Roessingh, Ken Williams
producteur : Mark Archer, Stephen Pevner, Neil LaBute
avec : Aaron Eckhart, Stacy Edwards, Matt Malloy, Emily Cline, Jason Dixie, Mark Rector
-> ***
Toute la force du film est de vous mettre constamment mal à l'aise, impossible de se détendre, vous êtes prévenus, l'histoire peux vous donner une idée de ce que je veux dire : Deux jeunes gens qui ont soufferts de leurs relations avec les femmes cherchent à se venger. Ils essayent, pour cela, de séduire une jeune femme, si possible qui n'a pas l'habitude d'être l'objet d'attentions, il en choisissent une, sourde, tout ça pour mieux la jeter dès qu'elle sera tombée amoureuse de l'un des deux, voire des deux. Le film est sans concession, ne vous attendez pas à une comédie romantique à la Meg Ryan, c'est tout le contraire. Qui manipule qui, est l'une des questions, la réponse ? Vous verrez bien. La mise en scène est malgré tout un peu statique, et pas toujours inspirée, mais le scénario est d'une telle intensité qu'il balaye ces quelques défauts. Un lauréat du Sundance, à ne surtout pas manquer.
Jeudi 20h55 France3
LES ROIS DU GAG
de Claude Zidi
1985 - 1h45 - France ("Les rois du gag")
scénario : Claude Zidi, Didier Kaminka, Michel Fabre
photographie : Jean-Jacques Tarbès
musique : Vladimir Cosma
avec : Gérard Jugnot, Michel Serrault, Thierry Lhermitte, Macha Méril, Coluche, Pierre Doris
-> *
C'est pas drôle du tout, et c'est mal fichu (ces sketchs en coupure, que c'est mauvais), allez, à part deux ou trois courtes scènes qu'on se demande si c'est fait exprès, on peut l'éviter.
Jeudi 22h15 Arte
COLONEL REDL
de István Szabó
1985 - 2h14 - Hongrie, Autriche, Allemagne de l'Ouest - VF ("Redl ezredes")
scénario : István Szabó, Péter Dobai
photographie : Lajos Koltai
musique : Zdenkó Tamássy, et Liszt, Chopin, Strauss, Schumann, Mozart
producteur : József Marx
avec : Klaus Maria Brandauer, Hans Christian Blech, Armin Mueller-Stahl, Gudrun Landgrebe, Jan Niklas, László Mensáros, András Bálint
-> ***
Fastueuse reconstitution de la fin de l'empire austro-hongrois, décors, figurants, mise en scène, acteurs, tout est à la hauteur de l'entreprise. De plus la personnalité ambiguë de Redl (homosexuel qui se cachait derrière un pseudo mariage), permet d'éviter l'écueil du livre d'images, et de s'intéresser à travers son destin à la chute d'un empire. Redl est le fil rouge (passez moi l'expression) de ce très beau drame historique mêlant habilement fiction (dans les détails) et réalité (pour l'Histoire). J'ai juste eu un peu de mal avec quelques rares longueurs. Malheureusement diffusé en version française.
Jeudi 22h55 France2
KILL ME AGAIN
de John Dahl
1989 - 1h34 - États-Unis - VF ("Kill Me Again")
scénario : John Dahl, David W. Warfield
photographie : Jacques Steyn
musique : William Olvis
producteur : Steve Golin, Sigurjon Sighvatsson, David W. Warfield
avec : Pat Mulligan, Nick Dimitri, Michael Madsen, Joanne Whalley-Kilmer, Robert Schuch, Duane Tucker, Val Kilmer, Molly Flanegin
-> **
Polar typique de la fin des années 80, en reprenant certaines conventions du genre majeur des années 40 et en les remettant au goût du jour. Mais John Dahl a beaucoup plus de talent que nombreux de ces compatriotes, mise à part ses capacités techniques, il semble aussi doué pour trouver des producteurs plus coulant et éviter les productors cut des studios. Un petit film, avec ses personnages aujourd'hui plus familiers qu'en 1989, mais qui comporte son lot de petites surprises et de bonnes idées, jouant, en particulier, sur un des thèmes favoris du polar, la fatalité. Le style a été copié et recopié depuis (par des inutiles du genre "Glickenhaus", la photocopie ambulante), il faut donc se resituer quelques années en arrière et oublier ce que l'on a vu et revu depuis, John Dahl n'y est pour rien.
Vendredi 09h00 Canal+
LE SECRET DE POLICHINELLE
de Franck Landron
1997 - 1h40 - France ("Le secret de polichinelle")
avec : Nathalie Schmidt, Dominique Frot, Aure Atika, Dominique Duthuit
-> Pas vu
Vendredi 21h00 Canal+
RISQUE MAXIMUM
de Ringo Lam
1996 - 1h40 - États-Unis - VF/VO - 2.35:1 ("Maximum Risk")
scénario : Larry Ferguson, Larry Ferguson, Daniel Petrie Jr., Eric Small
photographie : Alexander Gruszynski
musique : Robert Folk
producteur : Moshe Diamant
avec : Jean-Claude Van Damme, Natasha Henstridge, Jean-Hugues Anglade, Zach Grenier, Paul Ben-Victor, Frank Senger, Stéphane Audran, Stefanos Miltsakakis, Frank Van Keeken
-> o
Double Van Damme, yeeaaah, deux fois plus expressif (si si 2x0=0) et deux fois plus de baston. Bon encore là, c'est bien filmé, Ringo Lam n'est pas un guignol (passque Geoff Murphy, voir plus bas, c'est beaucoup plus tarte). M'enfin, faut se le supporter Van Damme, à faire le grand écart toute les 30 secondes c'est vite pénible, quoique, les pires moments c'est quand il essaye de faire l'acteur, ça dure au moins 3 secondes, et à chaque fois on se demande s'il essaye d'exprimer quelque chose ou si c'est juste son pantalon qui est encore déchiré.
Vendredi 22h35 Canal+
DAYLIGHT
de Rob Cohen
1996 - 1h55 - États-Unis - VF/VO ("Daylight")
scénario : Leslie Bohem
photographie : David Eggby
musique : Randy Edelman
producteur : John Davis, David T. Friendly, Joseph singer
avec : Sylvester Stallone, Amy Brenneman, Viggo Mortensen, Dan Hedaya, Jay O'Sanders, Karen Young, Claire Bloom, Vanessa Bell Calloway, Colin Fox, Sage Stallone (bon conseil)
-> *
Allez je vais pas être chien, c'est simple, pas de scénario (non ne me dites pas que ça c'est un scénario :) , pas de personnages seulement des monolithes, une catastrophe et plein d'explosion. Alors, avec beaucoup de bière, ça passe, comme un feu d'artifice, impressionnant mais assourdissant. Je crois que sur rec.art.movie.reviews quelqu'un avait écrit : "But Where is John Mac Lane ?" hé hé... Depuis Stallone semble avoir voulu trouver de vrais rôles, des trucs où il faut jouer d'autres choses que des bras et des jambes, j'ose pas croire que c'est la raison, c'est sûrement l'âge. Je pensais à "Copland" bien sur, mais on en reparlera.
Vendredi 00h25 Canal+
PIÈGE À GRANDE VITESSE
de Geoff Murphy
1995 - 1h40 - États-Unis - VF/VO - 1.85:1 ("Under Siege 2 : Dark Territory")
scénario : Richard Hatem, Matt Reeves
photographie : Robbie Greenberg
musique : Basil Poledouris
producteur : Steven Seagal, Steve Perry, Arnon Milchan
avec : Steven "mwaguano" Seagal, Eric Bogosian, Everett McGill, Katherine Heigl, Morris Chesnut, Peter Greene, Patrick Kilpatrick, Scott Sowers, Andy Romano, Nick Mancuso, Ping Wu
-> o
Le retour du cuisinier à tête de tanche Steven Seagal, cascades, sfx, kung-fu (ou technique approchante, j'y connais pas grand chose), petites phrases pas trop compliquées et censées être drôle. Le top du mauvais, avec le non acteur absolu. C'est tellement crétin que ça n'est pas amusant une seule seconde. Si, quand même, le titre original : Sous le siège 2 : le territoire sombre. Ouaip, c'est l'histoire d'une femme de ménage qui combat les moutons sous les fauteuils, j'en rêve...
Vendredi 00h05 Arte
LA CHIENNE
de Jean Renoir
1931 - 1h31 - France ("La chienne")
scénario : Jean Renoir, André Girard, d'après Georges de la Fouchardière
photographie : Theodor Sparkuhl
producteur : Pierre Braunberger
avec : Michel Simon, Janie Marèze, Georges Flamant, Romain Bouquet, Gaillard, Pierre Desty, Doryans, Mancini, Jane Pierson
-> **** (M)
Trois points essentiels dans ce drame noir, d'abord Michel Simon qui est ... (zut y'a pas d'adjectif assez fort), le scénario sans concession extrêmement sombre, même s'il flirte avec la comédie (celle qui fait des sourires un peu tordus), et la mise en scène parfaite, avec un très gros travail sur le son (le parlant est encore bien jeune) pour y gagner en naturel. "La chienne" est l'un des films français les plus impressionnant du début des années 30, et extrêmement courageux, sachez que sa projection fut interdite en Angleterre et au États-Unis, où elle ne sera levée qu'en 1975. Fritz Lang en fera un remake dans les années 40, tout à fait réussi dans un esprit plus "Film Noir" et en respectant le code, "Scarlett Street" avec Edward G. Robinson.
Vendredi 00h10 France2
VICTOIRE SUR LA NUIT
de Edmund Goulding
1939 - 1h45 - États-Unis - VO - 1.37:1 ("Dar Victory")
scénario : Casey Robinson
photographie : Ernest Haller
musique : Max Steiner
producteur : Hal B. Wallis, Warner Bros
avec : Bette Davis, George Brent, Humphrey Bogart, Geraldin Fitzgerald, Ronald Reagan, Henry Travers, Cora Witherspoon, Virginia Brissac, Dorothy Peterson, Leonard Mudie, Fay Helm
-> *** (*)
Ah ben oui, la notation est bizarre, mais c'est pas un film visible tout les jours, parfois ça passe, parfois ça passe pas. Je m'explique, c'est un sommet du mélodrame lacrymal, tout y passe, pire que le pire des Douglas Sirk. Mais c'est réalisé avec talent (par Edmund Goulding qui était connu pour ne s'intéresser qu'à la direction d'acteur, donc qui s'entendait très bien avec Bette Davis) et joué avec beaucoup de conviction et tout autant de talent par Bette Davis. Donc, c'est selon l'humeur, on y prendra plaisir ou pas, mais dans les deux cas, prévoyez deux boîtes de kleenex minimum et regardez le tout(e) seul(e), c'est moins la honte et pas besoin de faire semblant d'éternuer toute les trois minutes :)