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Swordsman III: East is Redde
Ching Siu-Tung et
Raymond Lee Boris Monnier, 23 février 1999 :
Dès lors on assiste à une succession de combats lamentables et pénibles, beaucoup d'explosions extrêmement peu spectaculaires, de temps à autres des virevoltements trampolinesques dans les airs, des envolées cabellisées, comme si on assistait à un ennuyeux ballet de cerf-volant. Il y a aussi des combats navals débilitant avec des bateaux, qui, à l'occasion, se transforment en sous-marins ! C'est tellement répètitif que l'on a la nette impression de voir toujours à la même scène mais tournée sous des angles différents. |
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A propos d'angles il faut les voir ! Il y a une foultitude de petites images cartes-postales, filmé de biais, répondant à une esthétique de supermarché particulièrement tarte. En fait ce film est tellement pénible et mal foutu qu'on finit par ne plus rien comprendre, or, sachant qu'à la base il n'y avait déjà pas grand chose à se mettre sous la dent, on frise ici le néant. Bêtement on s'accroche parce qu'on espère toujours qu'il va bien finir par y avoir une véritable envolée ou un moment de grâce comme cela arrive parfois avec Ching Siu-Tung quand il veut bien s'en donner la peine, mais non rien... Avec ça les dialogues sont aussi stupides que sommaires (un peu dans l'esprit de ceux des séries japonaises pour adolescents nippons). On a le sentiment d'être plongé dans un grand tourbillon où tout se répéte inlassablement. Dire qu'ils s'y sont mis à deux pour filmer cette horreur soporifique. Et Tsui Hark qui produit ce gros gloubiboulga indigeste sans avoir honte. Tout cela ressemble terriblement à une opération de flibusterie destinée à nous décerveler. Un film à voir en fermant les yeux et en se bouchant les oreilles. Autre liens : |