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Post coïtum, animal tristede Brigitte
Roüan Nicolas Prcovic, 16 septembre 1997 :
Ce qui rend remarquable ce mélo, qui contient ce que le genre nécessite en quantité de rire et de larmes, est qu'il n'a rien à voir avec les habituels histoires sirupeuses à l'eau de rose. Pour une fois, on croit réellement à l'amour qui unit ces deux personnes. Ce n'est pas comme dans "Le patient anglais", par exemple (choisissez vous-même votre romance hollywoodienne détestée), où on nous fait trois plans sur le futur couple sur fond de paysage exotique et hop, ils s'embrassent et sont censés s'aimer-d'un-amour-fou-plus-fort-que-la-mort. Dans ce film, les scènes-clés, les gestes, les regards ont un air d'authencité sans pour autant paraître banals. Cherchez un autre film où une scène de dispute se clôt par un coup de boule de la femme qui assomme son amant puis osez revenir m'expliquer que des films comme ça, vous en avez déjà vu des tonnes... |