L'amour, et apr&egraves

L'amour, et après

de Alan Rudolph
1997 - 1h53 - USA ("Afterglow")
avec : Nick Nolte (Lucky "Fix-It" Mann), Julie Christie (Phyllis Mann), Lara Flynn Boyle (Marianne Byron), Jonny Lee Miller (Jeffrey Byron)
scénario : Alan Rudolph
photo : Toyomichi Kurita
musique (Musique (extraits sur Amazon.com)) : Mark Isham
production : Robert Altman

Blackjag, 16 janvier 1999 :

LUCKY (Nick Nolte) est marié à une ancienne starlette, Phyllis (Julie Christie), vedette de nanars du fantastique dans sa jeunesse. Dans leur couple il ne se passe plus rien depuis longtemps. Lucky trompe allègrement sa femme, qui lui donne sa bénédiction, avec les femmes au foyer qu'il dépanne. Parce que Lucky est homme à tout réparer. Jeunes, vieilles, pas une ne lui échappe. Dès que Lucky apparaît, les ménagères sont en chaleur et lui sautent dessus.

Comme Marianne, jolie jeune mariée que son golden boy de mari dédaigne. A tel point qu'on se demande pourquoi ils se sont mariés. Marianne se frotte aux murs et ronronne à qui mieux mieux mais non, vraiment, Jeffrey ne lui fera pas de bébé. Lorsque Lucky vient réparer une serrure chez elle, la belle lascive, sentant le mâle fécond, entreprend de lui sauter dessus (on parle bien de ce vieux moche de Nick Nolte là, hein !). Pendant ce temps, Jeffrey croise par hasard Phyllis et ayant tendance à s'amouracher plutôt de femmes mûres, tombe aussitôt amoureux d'elle (en on n'y croit pas une minute).



Un monsieur s'est levé
et a quitté la salle.
Je l'ai envié.

Inutile de raconter plus, toute l'histoire est nulle. On s'ennuie devant autant de bêtise d'environ le début jusqu'à peu près la fin. Un monsieur s'est levé et a quitté la salle avant la fin. Je l'ai envié. Par principe je ne quitte jamais la salle. Surtout je savais qu'en partant, je me demanderais incrédule : "Est-ce que c'était aussi nul jusqu'au bout ?". Le seul moyen de connaître la réponse consiste à rester. Hélas.

Et bien je confirme. Tout est lamentable. Jusqu'à la toute dernière image. C'est mal joué, poussif, mal écrit, bête, vulgaire et inintéressant. Vers la fin, le réalisateur a sûrement senti que son film n'aurait même pas le titre glorieux de nanar. Il a donc essayé de faire bifurquer vite fait le film vers la comédie en introduisant notamment des accélérés tout à fait hors de propos. Avant de repartir immédiatement dans une autre direction, pour revenir ensuite au ton de la comédie et repartir encore quelque part où, hélas, il ne s'est pas perdu. Tout cela pour finir (enfin) dans le tragique. Lourd. Ça part dans tous les sens, les acteurs en font des tonnes mais c'est trop mal fait pour être une caricature, pas rigolo donc pas comédie, trop ridicule pour être tragique. C'est juste quelque chose d'improbable.

A force de chercher quelque chose de bien dans cette... "chose", j'ai trouvé. La musique par Mark Isham je crois est assez sympa et Tom Waits chante le tant attendu générique final. Moi j'aime bien Tom Waits, moi.

Quand je pense que Julie Christie a été nominé aux Oscars pour avoir joué cette névrosée vaporeuse bien lourde en mal de maternité dans ce truc... Ca confirme juste ce que je pense de l'Hollywood de maintenant.

4 salles à Paris, je trouvais que c'était peu. Maintenant je trouve que c'est 4 de trop. Blurp !

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